Résumé
Deux cents ans après le suicide de l’officier Ellen Ripley, une équipe de généticiens clone la jeune femme afin de récupérer l’alien vivant en elle, qui n’est autre qu’une reine. À leur grande surprise, le clone de Ripley a hérité de certaines caractéristiques génétiques de l’alien et ce dernier possède en partie la mémoire de Ripley. Afin d’étudier cette fascinante espèce et de lui permettre de se reproduire, les scientifiques font appel à des pirates de l’espace qui leur fournissent des « cobayes humains » pour héberger les embryons d’alien. Les généticiens arriveront‐ils à apprivoiser ces « bébés » ?
Vu le 15 juillet 2008
Avis : Ce film aurait pu s’appeler Alien: Evolution. Avec le premier, c’est mon préféré et là, pas de prise de risque d’être déçue par la version longue, j’ai opté pour la version ciné d’office (surtout que Jeunet dit qu’il est très content de celle-là et que c’est son director’s cut). Ce qui me soulage, c’est qu’il est tout comme je m’en souvenais (ça remonte à moins loin aussi) et que je l’aime toujours autant pour les mêmes raisons : l’humour décalé de Jeunet que j’adore depuis Delicatessen, le cynisme de Ripley, la classe de la bête nouvelle mouture, l’ambiance vaisseau spatial qu’on avait perdu depuis le premier volet, la photographie de Darius Khondji (un fidèle de Caro/Jeunet) qui ravit mes mirettes et enfin le casting dans son ensemble qui joue très bien la carte du second degré. Et puis, le film se tient et il n’y a pas de temps morts. C’est fluide comme un alien dans l’eau.