L’Homme qui tua Nobunaga, tome 1 d’AKECHI Kenzaburo et TODO Yutaka
Quatrième de couverture : Plongez au cœur des derniers mois d’Oda Nobunaga, éminent seigneur de guerre ayant unifié le Japon au XVIe siècle. Laissez-vous porter par l’amitié qui le liait à Yasuke, le tout premier samouraï noir, et découvrez l’histoire qui mena à son assassinat lors de l’incident de Honnôji. Après plusieurs siècles, le voile est enfin levé sur les mystères qui planaient sur cet événement historique. Cet épisode est sans doute l’énigme la plus marquante de l’histoire du Japon.
Après plus de quatre siècles, le voile est enfin levé sur les nombreux mystères qui planaient encore au-dessus de cet évènement historique.
Note : Service presse critiqué pour le compte de RCS.
Avis : Ce premier tome s’ouvre sur un rappel historique bienvenu et une question : quelle est la vérité largement admise entourant l’incident de Honnôji au cours duquel Oda Nobunaga fut tué par Akechi Mitsuhide ? Puis très rapidement, Akechi Kenzaburo, descendant de Mitsuhide, intervient pour expliquer qu’au terme de nombreuses recherches, il a découvert des éléments qui ne corroborent pas la version officielle et que son ancêtre n’est peut-être pas le traître qu’il apparaît être.
Bien sûr, quand un auteur se propose de rétablir la vérité sur un événement et dit que tous les historiens se sont trompés jusqu’à présent, ça doit titiller immédiatement la vigilance du lecteur. Qui plus est, quand l’auteur est un descendant du personnage dont il est question de redorer le blason, car son nom est encore aujourd’hui synonyme d’opprobre. La théorie d’Akechi Kenzaburo semble largement critiquée dans son pays d’origine, notamment par les quelques historiens qui l’ont prise suffisamment au sérieux pour étudier ses sources. C’est là que repose le problème principal de ce titre qui présente les choses de manière très séduisante, mais ne doit pas faire oublier qu’il s’agit d’une œuvre de fiction se basant sur des faits réels entourés de pas mal de flou. Il est donc nécessaire de prendre un peu de recul et de se documenter en parallèle pour savoir dans quelles mesures l’auteur a remis en question la réalité admise et faire un peu le tri dans ses assertions.
Une fois ces précautions prises, ce premier tome se lit aussi bien que l’histoire alternative racontée dans Le Pavillon des hommes de Yoshinaga Fumi et qui se déroule quelques dizaines d’années plus tard. Le vrai et le faux s’entremêlent, mais la lecture reste suffisamment entraînante et plaisante pour mettre de côté les querelles de clocher. Ici, le principe d’enquête historique et de remise en question des faits communément admis sur la base de documents jusque-là ignorés ou mal interprétés fonctionne très bien et a ce petit côté mystérieux qui pousse à tourner les pages. Ce premier tome introduit les personnages principaux, les forces en présence et fait rapidement un saut dans le passé pour reprendre la chronologie des événements jusqu’au jour fatidique. Le tout est efficacement mis en images par le travail précis de Todo Yutaka et l’éditeur a fait le choix d’apposer un vernis sélectif du plus bel effet sur la jaquette, ce qui, l’un dans l’autre, en fait un joli objet agréable à tenir et à lire.
L’Homme qui tua Nobunaga s’adressera plutôt aux férus d’histoire du Japon ou aux amateurs de mangas/animes/films/livres se déroulant dans le Japon féodal. En effet, il est sans doute préférable d’avoir déjà une certaine connaissance des grandes lignes de l’histoire du pays pour mieux apprécier cet effet de zoom sur ce moment clé très précis et entouré de mystère où un homme œuvrant à l’unification du Japon fut tué par un de ces plus fidèles vassaux. Il est encore difficile de savoir comment l’histoire va se développer sur les huit tomes que compte la série au total et c’est sans doute pour cela que le tome 2 est sorti en même temps que le premier. À suivre très rapidement donc.
Préambule
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un certain nombre de posts sont actuellement hors ligne. Ce blog a plus de 20 ans maintenant et, au fil du temps, des liens se sont cassés, des images hébergées ailleurs ont disparu, le grand Internet a bougé, ma vie aussi, et en plus, je suis devenue correctrice entretemps. C'est dire si, aujourd'hui, ce blog a besoin d'un grand nettoyage de printemps.
Même si je ne poste plus autant qu'avant, c'est un lieu précieux pour moi.
En septembre 2024, j'ai refait la déco. Viendra ensuite la mise à jour du contenu. Un travail long et fastidieux puisque j'ai accumulé près de 2800 posts. Je donnerai la priorité aux avis, puis le reste suivra petit à petit.
Bonne visite !
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