Films vus 71

• Joy Ride: Dead Ahead (2008) (V) : Un slasher parmi tant d’autres. La meilleure scène reste celle de la partie de dés qui est effectivement très drôle… enfin perverse mais pour le reste pfiou heureusement que le film ne fait que 1h30. C’est tellement bourré d’incohérences et de fautes de raccord que c’est à en pleurer.
• Luftslottet som sprängdes (2009) : aka Millennium 3. C’était vraiment histoire de voir le dernier et de ne plus en parler. Cela dit il est meilleur que le 2, notamment grâce au retour en force de la vie de bureau du magazine Millennium. Puis ça offre un semblant de dénouement.
• Gabriel (2007) : Les histoires d’anges me laissent toujours assez perplexe. Au point que je ne sais même pas quelle note mettre à ce film. 4 par défaut donc. Ce que je vais sans doute retenir de ce film c’est la fille de John Noble qui, la pauvre, ressemble à son père. Après le film a une vraie identité visuelle mais c’est bien tout. Un peu de bullet time, beaucoup de travelling. La tension de ce film est du niveau d’une pile de 4V. Les lentilles de contact sont cool. Sympa aussi d’apprendre dans les trivias qu’ils ont failli tuer l’acteur : « For the rain effects, instead of using expensive rain towers, the film’s climactic scenes were done simply by using hoses. However, because the water was unheated, production had to be stopped three hours early because lead actor Andy Whitfield became hypothermic, his temperature dropping to 32.5 degrees Celsius ». Comme s’il avait besoin de ça.
• Dodgeball: A True Underdog Story (2004) : Quelques passages hilarants, un Ben Stiller qui en fait 3 tonnes (et il me sort par les trous de nez quand il en fait 3 tonnes justement). Pas mal dans l’ensemble.
• The Ghost Writer (2010) : Le gros coup de cœur du moment. Tout le film repose sur l’ambiance qui s’en dégage et c’est une grande réussite. On se doute bien un peu de où va l’histoire mais il n’empêche que je suis restée scotchée et que je le reverrai avec beaucoup de plaisir.
• In the Name of the King: A Dungeon Siege Tale (2007) : Merde saumâtre mais vue dans des conditions idéales, ie en groupe et avec commentaires des participants. C’est pour ce genre de moments que je comprends qu’on puisse laisser Uwe Boll continuer à réaliser. Mais ça reste une très mauvais film artistiquement parlant. Uwe Boll, le roi du montage à la serpette. Au moins, on a échappé au plan où l’acteur ne sait pas quoi faire parce que la scène est finie mais que le réalisateur a oublié de dire « coupez ».
• Shutter Island (2010) : Je vais être obligée de dire pourquoi le film n’a pas pris avec moi donc ne lisez pas si vous n’avez pas vu le film. Tant pis si je vous gâche le film pour les autres, je vous aurai prévenus. [spoiler]Des films comme celui-là, il y en a des dizaines et soit on est bon public et on se laisse porter, soit on se rend compte de la supercherie et ça parait long parce qu’on sait exactement où on va. Le problème c’est que j’ai compris à la 3ème minute quand Teddy est sur le bateau et cherche son paquet de cigarettes. Ne me demandez pas pourquoi j’ai tiqué mais la façon dont il est surpris de ne pas trouver ses clopes m’a tout de suite indiqué qu’il y avait un décalage entre la réalité et ce qu’on voyait à l’écran. Forcement le reste du film est clair comme de l’eau de roche et long. J’ai vu tous les détails même l’histoire du verre. Pas de surprise à la fin. Certes, la réalisation est très correcte, c’est Scorsese quand même mais pour un sujet aussi rebattu que celui-là, il aurait pu faire mieux.[/spoiler]

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