A quelques deux heures de train au nord de Tôkyô se trouve Nikko. L’adage se confirme : au nord de Tôkyô, il fait pas beau.
Comme on est motivé pour marcher (ou que nos mollets ont de toute façon renoncé depuis longtemps à nous dire à quel point ils sont fatigués), on part donc pour 20 minutes à pattes en direction du complexe de temples de Nikko. Pas grand chose à voir sur le bord de la route ; c’est même assez glauque. On trouve de quoi manger avant d’attaquer et on goute surtout à la Nikko Beer (à la bonne eau de source du coin).
Juste à côté ce situe le Pont Shinkyo ou pont sacré qui passe au-dessus de la rivière Daiya et dont la particularité est d’être entièrement laqué de vermillon. Une fois de l’autre côté, on arrive au pied du site du Toshogu.
Nikko est avant tout un fief de la famille Togukawa. Le premier Shogun Ieyasu Tokugawa y a son mausolée (le Tôshô-gû) et on y retrouve les armoiries de la famille absolument partout. Mais avant d’arriver au point d’attraction touristique, il faut passer par le Sanbutudo où on peut se munir de son ticket combiné pour l’ensemble du site (Tôshô-gû seul : 1300 Yens, l’ensemble y compris le Tôshô-gû : 1000 Yens : allez comprendre.)
Le musée du trésor où sont présentés des vieilleries de l’époque d’Edo et le jardin Shoyoen que le Général Grant a foulé de ses grands pieds en 1879.
Le fameux Tôshô-gû avec sa pagode.
On y croise les 3 singes de la sagesse dont il s’agit ici d’une des plus vieilles représentations.
Par contre on a fait l’impasse sur le chat dormant et on a filé au Sanctuaire Futarasan
Suivi du Taiyuin, mausolée de Iemitsu Tokugawa (petit fils de Ieyasu) qui n’a pas vu petit non plus. J’en profite pour faire une tortue en cailloux.
On a tenté d’aller visiter la villa impériale dans la foulée mais 16h30 est l’heure fatidique et la pluie décidant de venir en rajouter une couche, on est rentré en bus à la gare et en train à Tôkyô. Rien de plus beau que quelques jets d’eau sous la pluie en face du Palais Impérial pour finir la soirée. Quoique la visite de la boutique Domokun n’était pas mal non plus. Grrr Grrr.