Ocean’s Eleven de Steven Soderbergh

Après deux ans passés dans la prison du New Jersey, Danny Ocean retrouve la liberté et s’apprête à monter un coup qui semble impossible à réaliser : cambrioler dans le même temps les casinos Bellagio, Mirage et MGM Grand, avec une jolie somme de 150 millions de dollars à la clé. Il souhaite également récupérer Tess, sa bien-aimée que lui a volée Terry Benedict, le propriétaire de ces trois somptueux établissements de jeux de Las Vegas.
Pour ce faire, Danny et son ami Rusty Ryan composent une équipe de dix malfrats maîtres dans leur spécialité. Parmi eux figurent Linus Caldwell, le pickpocket le plus agile qui soit ; Roscoe Means, un expert en explosifs ; Ruben Tishkoff, qui connaît les systèmes de sécurité des casinos sur le bout des doigts ; les frères Virgil et Turk Malloy, capables de revêtir plusieurs identités ; ou encore Yen, véritable contorsionniste et acrobate. (allocine.com)

Voilà un sacrément bon film qui rattrape bien mon début d’après-midi. Autant le préciser tout de suite je n’ai pas vu l’original, pas de comparaison en vue. Juste le tout petit compte rendu d’un bon moment passé avec une belle brochette d’acteurs qui doit avoir fait rêver plus d’un réalisateur. Et pas un mauvais choix dans le lot en plus. Tous sont impeccables quelque soit la taille de leur rôle. Ce qui est particulièrement plaisant, c’est que, si lutte d’ego il y a eu, ça ne se voit pas à l’écran. On a plus l’impression que tout le monde a pris son pied sur le tournage. Je ne sais pas dans quelle mesure le scénario est inspiré de celui de l’original, en tout cas il est minutieusement construit d’un bout à l’autre du film. Un des atouts majeurs étant que tous les rouages de cette magnifique horlogerie ne sont pas dévoilés dès le départ pour laisser le spectateur imaginer comment toutes les pièces vont finalement prendre place et comment notre joyeuse troupe va trouver des solutions à ses problèmes de dernières minutes. Si peu d’imprévus dans ce casse du siècle et pourtant si imprévisible pour le spectateur. Même dans les dernières minutes, on se laisse surprendre. Ça fait du bien de voir un film si malin et bourré d’humour. Que c’est savoureux ! Voilà un film que je reverrai avec beaucoup de plaisir et j’espère que la suite qui se tourne en ce moment (et actuellement à Paris selon les rumeurs) sera du même acabit.

[Ecoute en cours: Minas Morgul – Howard Shore – (1:58)]

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