Diwouidi 26

  • The Watcher : papatte de bons acteurs face à un scénario dont il n’y a rien à tirer. Mal fichu, soporifique, dénouement dont on n’a rien à faire de toute façon. Un grand moment d’ennui. Dommage, j’aimais bien le caractère du flic joué par Spader.
    Silent Hill : papatte Bonne ambiance, très bonne ambiance même. C’est ce que j’aime bien dans le travail de Gans et c’est déjà pour cette raison que j’aime beaucoup le Pacte des Loups. Par contre je trouve le film trop froid et « impersonnel », il manquait un petit quelque chose pour que j’accroche vraiment sans pouvoir vraiment mettre le doigt dessus. Bien mais je n’en suis pas gaga en gros.
  • Love for Rent : papatte Sympathique comédie qui suit un chemin assez peu commun. Ça change. L’actrice principale me fait penser à Teri Hatcher (les expressions du visage je pense) mais une Teri Hatcher belle et pas anorexique. Agréable.
  • Shadows in the Sun : papatte Comédie romantique sans plus et sans surprise voire même un peu fade. Quelques passages rigolos mais pas de quoi stimuler mon cœur d’artichaut.
  • Requiem for a Dream : papatte Mieux vaut tard que jamais. Surtout que ça fait un moment que j’écoute la BO mais je n’avais pas vraiment eu l’occasion de voir le film qui va avec. J’ai eu un mal de chien (viverrin) à le regarder. Impossible de me concentrer dessus plus de 10 minutes, ennui profond qui m’a fait couper le visionnage en 2. Et sans cesse, le même refrain : « c’est loin derrière Trainspotting cette histoire d’accro ». Rien à faire, Mark Renton, les plongées dans les toilettes et les bébés qui grimpent au plafond c’est autre chose. A la fin du visionnage, j’étais donc assez dubitative… La forme et la musique restent ce qu’il y a de plus remarquable mais le fond… non, rien à faire. Jusqu’à ce que je réécoute pour la enième fois la musique hier en marchant le long de la vieille Chengdu Lu et là j’ai finalement percutée pourquoi la forme était si fascinante. 4 instruments de musique au son différent (drogue différente) et au refrain différent (techniques de prise de drogue différentes) qui parfois sont joués à l’unisson par 2 ou 3 instruments, chacun sa partition (son cheminement à travers la dépendance) tout ça en 3 mouvements (3 saisons) et en finissant chacun sur la même note (même position des 4 personnages à la fin). Sur le coup, j’ai trouvé ça plutôt génial (oui je sais c’était évident, c’est dans le titre mais je pense bizarrement parfois) et je crois que c’est ce que je vais garder du film. Trivia intéressant sur imdb en passant : « The overhead shot of Marion in the bathtub followed by her screaming underwater was an exact replica of a shot in the Japanese animated thriller, Perfect Blue (1997/I) . Darren Aronofsky bought the remake rights to the film just to use that one sequence. » Ah ouais quand même.
  • Second Sight : papatte Premier épisode d’une série de 4 téléfilms diffusés sur la BBC en 1999 et 2000. Mise en place des personnages, mise en place de la maladie qui touche le héros et donne son titre à la série, première enquête. Ça dure 3h en tout sur un rythme un peu lent mais toujours prenant (au moins on n’a pas les résultats ADN dans l’heure), ce qui permet au spectateur de tenter d’anticiper les évolutions de l’affaire (c’est mon côté « j’ai lu trop d’Agatha Christie ça »). C’est beaucoup moins fantastique que le titre pourrait le laisser penser puisque le personnage ne passe pas son temps à avoir des hallucinations qui pourraient l’orienter dans son enquête mais surtout laisse son esprit de déduction prendre le dessus à partir de ce que ses autres sens lui laissent dorénavant « voir ». Le rôle sied à ravir à Clive Owen en passant. Sur la longueur, on a un meilleur aperçu de la richesse de son jeu puisqu’il ne s’agit pas que d’une histoire de flic courant après le meurtrier mais d’un flic d’élite se retrouvant d’un seul coup incapacité et qui se refuse à abandonner la lutte. Première prise de contact réussie. Rien de mieux qu’une histoire d’yeux pour bénéficier de gros plans sur le franc et vert regard d’Owen à foison.
  • Second Sight – Hide and Seek : papatte Deuxième épisode reprenant la même recette que le premier mais départ de la « canne blanche » (Tully) de Tanner. Pourtant j’aimais bien l’intéraction entre les deux personnages et elle s’était montré particulièrement à la hauteur face à lui dans le premier épisode. En échange, on récupère DC Boyd qui ne manque pas d’intelligence lui non plus. Cette deuxième enquête est un peu en dessous de la première sans doute parce que j’ai trouvé le dénouement un peu insatisfaisant. C’est quand même très largement regardable et de toute façon indipensable pour la continuité de l’histoire personnelle de Tanner et l’évolution de sa maladie.
  • Second Sight – Parasomnia : papatte j’ai été bluffée sur la fin. J’ai cru tenir les clefs de l’affaire au bout d’un quart d’heure et c’est dans les 5 dernières minutes que tout a basculé. Satanés scénaristes ! Impossible de savoir tout ce qui se passe dans la tête de Tanner et son regard à la fin quand il coince le coupable vaut définitivement son pesant de cacahuètes.
  • Second Sight – Kingdom of the blind : papatte Dernier épisode et sans doute le plus personnel pour Tanner puisqu’il s’agit de prendre beaucoup de décisions autant au niveau de sa famille que de son boulot. Je le signale d’ailleurs maintenant mais en fait dans chaque enquête, il y a un personnage qui résonne fortement avec l’état intérieur du moment de Tanner et qui en dit long sur le personnage vu que celui-ci à tendance à s’isoler et donc n’exprime pas souvent ce qu’il pense de sa situation (enfin quand il en parle, ça part d’un coup). Ses actions et réactions en cours d’investigation sont donc très importantes. Un vrai bon dénouement en tout cas.

En complément, quelques sites parlant de la série vu qu’imdb est chiche sur les résumés : BBC America, Action TV, Murphsplace.

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