Derniers films vus 92

  • Trainspotting (1996) (R) : papatte J’ai déjà dû le mentionner quelque part sur ce blog, mais Trainspotting fait partie de mes films cultes. Vu à sa sortie en salle après ma dernière épreuve du bac en 96, je ne pouvais pas mieux fêter la fin des épreuves. Depuis, je n’ai dû le revoir que 4 ou 5 fois, et plus depuis au moins 10 ans. J’ai été rassurée de constater qu’il était toujours aussi percutant, que vraiment c’était la bonne époque pour Danny Boyle, et qu’après ce film, il n’a jamais plus rien commis qui m’ait fait un tel effet. J’en ai profité pour lire pour la première fois les trivia relatifs sur IMDB et j’ai presque été déçue de découvrir certains détails (notamment les sources d’inspiration multiples ; ça enlève un peu de génie à la réalisation). Reste que ça fleure bon la nostalgie, autant dans le film, que pour moi. A découvrir ou à redécouvrir.
  • Red Faction: Origins (TV 2011) : papatte Il y a les fans de Red Faction (II de préférence), et il y a les autres. Ce film s’adresse principalement au premier groupe, qui aura vraiment tout loisir de s’apitoyer sur le traitement d’un univers qui se tenait plutôt bien dans les jeux. Il y avait un petit effort au niveau du casting, mais pas vraiment de scénario, ni de budget, et les scènes d’action ont été tournées avec une truelle dans l’oeil. Ça aurait mérité un bon coup d’AICN.
  • Ronal Barbaren (2011) : papatte Les Danois sont fous et ce film d’animation n’est pas à mettre entre les mains des plus jeunes. Déjà parce qu’ils ne vont certainement pas tout comprendre, et ensuite, parce que les explications vont être délicates à fournir (« Dis papa, pourquoi le monsieur, il se fouette les fesses ? »). Pour les plus grands, c’est un grand moment de poilade assez inattendu, surtout que l’histoire en elle-même est assez classique finalement. Chose à préciser, la VF a bénéficié d’un excellent boulot de la part des traducteurs pour faire honneur à l’humour tordu d’origine, et je ne dis pas ça tous les jours.
  • Love and Death (1975) : papatte Diane Keaton est vraiment charmante, surtout quand elle sort, le regard au loin, de grandes tirades philosophiques. Le film est à la fois drôle et profond, dramatique et cynique (comme d’habitude finalement), un de ceux que j’ai le plus apprécié dernièrement.

    To love is to suffer. To avoid suffering one must not love. But then one suffers from not loving. Therefore, to love is to suffer; not to love is to suffer; to suffer is to suffer. To be happy is to love. To be happy, then, is to suffer, but suffering makes one unhappy. Therefore, to be unhappy, one must love or love to suffer or suffer from too much happiness. I hope you’re getting this down.

  • Mud (2012) : papatte Film pour lequel il faut savoir se laisser porter au début pour s’imprégner de l’ambiance et de la psychologie des personnages. J’ai trouvé Tye Sheridan, l’acteur principal, absolument extraordinaire. Il se passe tellement de choses dans ses yeux qu’on imagine tout à fait ce qui se déroule dans sa tête et dans son cœur. Je continue d’ailleurs à me demander ce qu’il advient d’un enfant ayant vécu tout ça. Le rôle est magnifique, et lui, le porte sur ses jeunes épaules avec brio.
  • Soylent Green (1973) : papatte Ce film fait partie d’une longue liste d’incontournables. Malheureusement, il fait aussi partie des films dont il vaut mieux ne rien savoir avant de le voir, surtout pas la fin. Manque de bol, LA phrase culte du film qui dévoile la fin est classée 77ème à ce top 100. Elle sert même dans Cloud Atlas à un moment, et bien que je sois passée totalement à côté, c’est ce qui a renseigné mon camarade de visionnage sur une des scènes clés de film. Soylent Green (le mixe soja-lentille étant devenu magiquement « soleil » en français…) est donc vu, il a déçu, on n’y reviendra plus. Par contre, ça donne envie de lire le livre parce que l’univers est assez intéressant.
  • Resident Evil: Afterlife (2010) : papatte J’ai une bonne excuse : c’était histoire de rattraper le retard sur la série. Mais il faut tout de même avoir envie de se faire du mal parce que Milla ne dépote plus rien du tout, même pas un géranium. Comme la 3D m’indiffère au possible, il ne sert à rien de me lancer un marteau à la figure pour faire semblant qu’il y a de l’action ; à fortiori en 2D. Allez, plus qu’un à voir ; je sais déjà que je ne dois rien en attendre.
  • Pusher (1996) : papatte En résumé : Kim Bodnia. Il ne paye pas de mine avec sa bouille ronde, mais il a une belle présence à l’écran. Le scénario en lui-même n’est pas ce qu’il y a de plus original. Dès le départ, l’influence de la loi de Murphy sur le parcours du héros est palpable, et ça ne manque pas, la suite ira de mal en pis pour lui. J’ai par contre bien aimé la façon dont le film se finit en quelques plans qui laissent le spectateur faire le reste.

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