Derniers films vus 89

  • Skyfall (2012) : Papatte J’avais revu les deux précédents juste avant et ça n’avait fait que confirmer qu’ils étaient tellement mauvais qu’il était impossible de faire pire. Skyfall a vraiment été LA bonne surprise, non seulement parce qu’il est sacrément bon, mais j’ai même réussi à oublier que je n’aime ni Daniel Craig ni Adèle. Il est beau en plus d’être bon ; j’ai rarement vu Shanghai filmé comme ça, même si certaines scènes n’ont pas été tournées là-bas et qu’il faut faire le tri. Ils ont eu la chance d’échapper à la purée de pois habituelle. Que dire d’autre ? L’histoire est très complète, pleine de clins d’œil, de retournements de situation, de situations explosives et Javier Bardem est géniallissime et méconnaissable. Voilà un Bond que je reverrai avec énormément de plaisir.
  • Jin-Rô (1999) : Papatte Il manquait cruellement à ma culture. Je me suis laissée porter par l’histoire sans voir tout de suite le rapport avec le thème du petit chaperon rouge pourtant omniprésent. Et quelle fin ! Vu les thématiques abordées, il n’est pas du tout étonnant que Oshii soit derrière et ça donne envie de voir son Red Spectacles.
  • Kari-gurashi no Arietti (2010) : Papatte L’idée de base est amusante et le rendu est merveilleux mais il manque un petit quelque chose. Je trouve l’histoire très frustrante, surtout à la fin. Certes, c’est logique et un peu triste mais c’est trop abrupte, j’aurais voulu rester plus longtemps dans ce petit monde.
  • The Hobbit: An Unexpected Journey (2012) : Papatte Fan que je suis de la trilogie du Seigneur des anneaux, j’étais a priori dans le cœur de cible de ce film (et de la nouvelle trilogie). Sauf que j’ai déchanté au fil des mois précédant la sortie. Déjà le retour de personnages non présents dans le livre pour le plaisir, ça commençait à être louche. L’annonce qu’il y aurait trois films au lieu de deux a fini de m’achever. Comme beaucoup, j’ai lu Bilbo dans ma jeunesse (que je n’aime pas particulièrement, d’ailleurs. Bilbo, pas ma jeunesse), et à un moment, la baleine sous le gravillon a été vraiment trop grosse pour être ignorée. J’ai donc vu le film en 3D sans avoir une réelle envie de le voir et, pour enfoncer le clou, je sortais d’un marathon Kubrick très intense, ce qui n’a pas arrangé les choses du tout. C’était bien joli mais, en même temps, ça faisait longtemps que je n’avais pas eu envie de quitter la salle en cours de projection. Les rajouts sont tellement tirés par les cheveux que je ne comprends même pas comment ils ont pu imaginer un instant que ça puisse être une bonne idée. Ils se sont fait plaisir visiblement. Moi, j’ai trouvé ça long et inutile. Et je persiste à dire que la 3D n’apporte rien au cinéma (à part des sous).
  • Violent Cop (1989) (R) : Papatte Ma mémoire m’a joué des tours et j’ai eu Jugatsu en tête pendant un long moment. Je pouvais attendre longtemps la scène sur la plage. La fin m’avait néanmoins suffisamment marquée pour que je me pose des questions et que je sorte de ma confusion. Il y a du bon et du moins bon dans celui-ci. Le personnage du flic interprété par Kitano est déjà à l’image de beaucoup de ses futurs rôles : bourru, violent et sans concessions. Il porte vraiment le film. Par contre, l’histoire est parfois un peu difficile à suivre quand on ne prête pas assez attention aux noms des personnages. Mention spéciale au coffret Canal + qui indique que le film est tout public…
  • Kids Return (1996) : Papatte Encore une fois, pas de concessions. Life’s a bitch. Il n’est pas difficile d’imaginer, en voyant le film, qu’une partie de l’histoire est autobiographique, comme Kitano l’a confirmé lui-même de toute façon. Très beau film sur l’amitié et la vie en tout cas. Mais pas joyeux du tout.
  • The Party (1968) (R) : Papatte J’en avais gardé un bon et très lointain souvenir. Beaucoup de monde le cite régulièrement en exemple de comédie totalement délirante, mais ce revisionnage n’a pas vraiment été à la hauteur. Certains gags marchent, d’autres pas du tout. J’ai mis un peu trop de temps à rentrer dedans mais j’ai retrouvé avec plaisir l’éléphant.
  • Zero Dark Thirty (2012) : Papatte J’ai fait entièrement confiance à Bigelow. J’avais aimé Démineurs alors que le sujet n’est pas vraiment ce qui m’attire d’ordinaire. Alors, la traque de Ben Laden : pourquoi pas ? Et j’ai aimé. Vraiment. Je n’ai lu aucun article dessus, vu aucun reportage, je n’ai pas suivi la polémique mais je peux facilement comprendre qu’elle existe. Le film met un peu de temps à trouver son rythme et, parfois, j’ai eu un peu de mal à encliqueter ça avec la réalité. Il y a quelques scènes très intenses qui forcent à rentrer d’un coup dans le film et, j’avoue, je n’ai pas bougé d’un iota au fond de mon fauteuil pendant toute la dernière heure. Cette nana m’impressionne.
  • Silver Linings Playbook (2012) : Papatte En deux mots : Jennifer Lawrence ! Surprenante et vraiment extraordinaire. J’ai tout particulièrement adoré les passages entre Bradley Cooper et elle, il s’y dit des choses tellement fortes, et j’avoue avoir versé une grosse larme en plein milieu sans trop savoir pourquoi. Dans sa finalité, le film n’a rien d’original mais j’ai aimé ces deux personnages blessés, loin d’être parfaits, qui vont se trouver et se soigner l’un l’autre (je ne vous spoile rien, c’est une comédie romantique avec une once de drame.)
  • Salmon Fishing in the Yemen (2011) : Papatte Assez déçue même si je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Tout ça est très gentillet, linéaire et relativement sans surprise. Pas déplaisant mais pas étonnant, malgré le sujet un peu étrange. Je retiendrai surtout la prestation de Kristin Scott Thomas qui m’a fait mourir de rire.

Un commentaire pour “Derniers films vus 89

  1. j’ai vu Silver Lining Playbook hier, j’ai bien aimé aussi. le film trouve sa force dans ces deux personnages c’est clair. ça change de voir des personnages aussi blessés et vulnérable.

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