Diwouidi 24 – La Bouilloire Magique

Jesus is magic : pas vraiment un film au sens propre. J’avais découvert Sarah Silverman dans The Aristocrats où son segment était déjà assez spécial (ça a posé pas mal de problèmes à l’époque d’ailleurs). Oui, Sarah Silverman, c’est special. J’avoue ne pas accrocher à toutes les formes d’humour qu’elle développe dans son show soit parce que je ne comprends pas (l’humour sans sous-titre, c’est par forcement evident, sauf quand c’est graveleux, là je comprends), soit parce que je ne connais pas assez le personnage en lui-même. Mais Sarah Silverman m’intrigue. Mignonne à l’humour offensif, le mélange est bizarre mais je crois que j’aime bien. En fait, les Memorable Quotes me font beaucoup rire là.
Dummy : Ce film m’a fait arborer un sourire idiot pendant 90 minutes. Trop de bonheur ! Et moi qui n’aime pas les marionnettes de ventriloque parce que quelque part c’est flippant et que ça fait de bons films d’horreur… Rien à redire sur Adrien Brody, parfait dans le rôle du gars innocent, un peu lent qui vit encore chez ses parents et sans doute l’un des meilleurs rôles de Milla Jovovich. Celui-là dès que je déprime je me le repasse. Ambiance famille dysfonctionnelle ++++
Hard Candy : une bande annonce qui presageait du meilleur mais finalement c’est assez décevant et pas vraiment constructif voire à y regarder d’un peu plus loin vaguement dangereux. Pas mal de longueurs, beaucoup de forme, peu de fond au final mais une actrice extraordinaire qui force l’admiration. J’ai quand même largement préféré Freeway, même si, là, c’est déjà bien barré par moment.
King Kong : Bien-sûr ça ne vaut pas un Seigneur des Anneaux mais ça reste quand même très impressionnant dans le genre divertissement pur. N’ayant vu aucun King Kong avant le coup des dinosaures fait une drôle d’impression mais on est tellement pris dans l’action que ça passe comme une lettre à la poste. On en oublie même les quelques faiblesses scénaristiques qui entachent l’histoire par moment. Naomi Watts : une actrice qui sait donner de sa personne !
Love the Hard Way : la réalisation est sans plus, le scénar sans plus aussi mais il y a quelque chose qui passe entre les 2 acteurs principaux, quelque chose de désespéré qui fait un noeud à la gorge à la fin. Rien que pour ça. Excellente BO en passant
The Transporter : Un scénario un peu plus travaillé que pour le 2, moins d’action mais un Statham tout aussi efficace, un Berléand excellent et une chinoise (pardon taiwanaise) qui vérifie l’authenticité des billets comme une vraie chinoise. J’ai préféré le 2 quand même.
Basic Instinct 2 : un scénar reprenant grosso-modo les ficelles du 1 (que je trouve très bon) mais en essayant de cacher les similitudes. Un gros gachis de bons acteurs. Une Sharon Stone trop vieille et pas raccord avec elle-même d’un plan à l’autre. Les faux seins c’est moche et en plus pour un film qui joue la carte du racolage à pas cher, je trouve que ça ne couche pas beaucoup. Du grand n’importe quoi somme toute.
Harrison’s Flowers : Très très beau film. Touchant, dur et crédible. Harrison : mort ou vivant ? Suspens qui tient en haleine sur toute la longueur du film. En tout cas, on le souhaite vivant très fort à plusieurs reprises pour justifier tout ce par quoi sa femme passe pour arriver à Vukovar dans l’espoir de le retrouver. Visionnage eprouvant.
The Last Time I Committed Suicide : hum Neal Cassady… hum Beat Generation… Sans doute que le film m’aurait plus intéressée si j’avais eu une vague idée de qui et quoi ça être mais comme ça n’est pas le cas, je dois dire que je me suis bien ennuyée même si certaines scènes font sourire et que Claire Forlani est fort mignonne. La (trooop) longue scène dans le bar avec Keanu Reeves tue complètement l’ambiance plutôt sympathique jusqu’alors.

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