Diwouidi 23 – La Bouilloire Magique

The Triangle : une bonne « petite » mini-série dite « mini-série M6 » comme je dirais si je l’avais vue sur M6. Pas un chef d’oeuvre, quelques idées à revoir dont l’astuce à la fin pour s’en sortir mais dans l’ensemble c’est soigné et bien joué. Puis ça pète d’avoir Bryan Singer dans le générique.
The Gospel of John : Oui je sais 5 papattes à la vie de Jesus… étonnant venant de moi. 3 heures de ma vie que je ne regrette pas, ça a remis plein de choses dans le contexte. Une vraie révélation. Parfait pour les… gens comme moi. En plus Jesus c’est Desmond et il est sacrement bien dans le rôle. Maintenant ça serait sympa d’avoir les autres versions.
Revelations : là par contre c’est 4h30 (mini-série oblige) de perdues à jamais dans les abîmes de la bêtise surtout après avoir vu le film au-dessus. C’est ultra-américain, c’est plein de trucs folkloriques pas crédibles pour deux sous. C’est passé sur M6 en une soirée !! (et là je dis bravo à ceux qui ont tout regardé d’affilée. Bonjour le mal de tête…)
Le Transporteur 2 : Je n’ai pas encore vu le 1 mais ça n’empêche pas d’apprécier le 2. Statham avant London, j’avoue qu’il faisait tellement partie du paysage que je ne l’avais jamais remarqué. Là ça fait 2 films qu’il me cloue au fond de mon siège (certes pas tout à fait pour les mêmes raisons). Mazette que le bestio est efficace ! Après que le scénario ça soit souvent du n’importe quoi, je dois dire que je n’en ai cure.
The Pink Panther : Faute de goût monsieur l’arbitre ! Imiter l’accent français, ça fait peut-être rire les américains mais c’est très très très lourd pour un public français amateur de VO. C’est encore pire que dans Alias. Il n’y a qu’à l’adorable Emily Mortimer à qui ça va bien. Mis à part quelques gags qui font mouche mais qui tombent un peu comme un cheveu au milieu de la soupe, ça ne vole pas bien haut. Passez votre chemin, y a rien à voir.
Find me Guilty : Je pourrais dire : bonne surprise mais en fait j’y allais avec un a priori positif et je n’ai pas été déçue. Vin Diesel de toute façon depuis que j’ai vu son Multi Facial, je sais qu’il sait jouer. Avec un film comme ça, il montre qu’il est bien plus qu’un tas de muscles à la voix rauque qui fait sauter le calcaire des murs de la salle de bain (copyright : le voisin). Le personnage de benet est très réussi, drôle et touchant. Et je dis chapeau à Sydney Lumet pour avoir réussi à faire tenir un procès de presque 2 ans en 2 heures sans jamais sombrer dans le détail inutile.
The Ice Age : Je sauve le petit gars à la noisette et les dodos (qui valent bien des pingouins psychopathes), le reste c’est gros gros bof et vraiment trop américain dans l’esprit par moment. Puis quand on voit un Sulley avec des super poils qui bougent tout le temps et qu’on voit le mammouth là, je crois qu’il n’y a pas photo, on va revoir Monsters, Inc.
Possession : Comédie romantique sympathique comme tout avec une Gwyneth plutôt agréable (je suis pas toujours fan de ses yeux qui ont du mal à s’ouvrir). Prévisible mais l’enquête que le couple mène à la recherche de la correspondance de deux auteurs de l’époque victorienne est assez passionnante, même si complètement fictive.
The Jacket : J’y reviendrai. Il faut que je le revois et aussi que je regarde L’Echelle de Jacob et Happy Accidents pour élargir mon champ de vision. Je ne gobe pas l’histoire du voyage dans le temps mais il me manque des choses pour expliquer l’autre solution possible.
Secretary : Celui-là j’en avais entendu parler lors de son passage à Deauville. Le sujet attise la curiosité. Le résultat est surprenant. La fin est inattendue mais tellement séduisante. Le rôle de Maggie Gyllenhaal dans Secretary c’est autre chose que son rôle dans Mona Lisa Smile, surtout que ça pouvait se réveler extrêmement casse-gueule. Vraiment très bonne actrice. De voir James Spader dans ce rôle m’a donné envie de revoir Sex, Lies & Videotapes où il était déjà pas mal tourmenté. Tout ça pour dire que le choix des deux acteurs principaux ne pouvait pas être meilleur et que le film tient encore plus la route grace à eux.

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