Drama : You’re Under Arrest

Titre : You’re Under Arrest / 逮捕しちゃうぞ / Taiho Shichauzo
Genre : Comédie
Épisodes: 9
Année : 2002
Chaîne : TV Asahi
avec ITO Misaki, HARA Sachie

Basé sur le manga du même nom de FUJISHIMA Kōsuke, You’re Under Arrest est un drama alliant comédie et enquête qui suit les aventures de Natsumi et Miyuki, deux policières assignées à la circulation officiant à Tokyo. Les deux héroïnes sont amenées au fil des épisodes à outrepasser leur fonction et à aider les plus faibles à faire face à de terribles injustices : ijime, hold-up, stalker, arnaque à l’assurance… Tout un programme pour des nanas dont le rôle devrait se résumer à aligner les prunes sur les pare-brises. Mais admettons.

On a les références qu’on a et une des miennes reste Dirty Pair (Dan et Danny pour les francophones). J’ai grandi avec, j’ai dû voir la série 4 ou 5 fois, j’ai lu les livres disponibles en anglais, j’ai les comics (et j’ai aussi un dossier en préparation depuis des lustres sur ce blog qu’il faudra que je finisse un jour). Et là, forcément, j’ai retrouvé beaucoup de Yuki et Kei dans Miyuki et Natsumi ; une impression qui doit sans doute se dégager aussi du manga, que je n’ai pas lu. Dès l’introduction du premier épisode, nos deux têtes brûlées ne respectent plus le protocole, ne préviennent par leur supérieur, rentrent dans le tas, font des dégâts et bien sûr commettent une bourde énorme qui leur vaut pas mal de réprimandes par la suite. Je ne résiste pas à l’appel de l’extrait vidéo, comme ça je glisse le générique de début au passage.

Je fais un rapide bond dans le temps pour étayer un poil. Dans l’épisode 8, il y a à nouveau un bel exemple de Dirty Pairisme. Je n’ai pas eu le courage de rechercher mais de mémoire, il y a un épisode où les deux anges de la galaxie se chamaillent devant des caméras comme ça.

La série se contente de reprendre simplement le principe du buddy movie, cette fois appliqué à un drama. Une recette qui mêlent généralement humour et action et offre un bon divertissement (ou, tout du moins, tente de le faire). Miyuki et Natsumi font la paire, même si parfois il y a des accrocs entre elles. Une fois sur la même longueur d’onde, elles sont terriblement efficaces. Et je vais me permettre d’insister sur « terriblement » un instant. Ça faisait fort longtemps que je n’avais pas vu des scènes d’action aussi molles du genou, aussi mal chorégraphiées (cela dit, je doute qu’il y ait eu un chorégraphe de combat un jour sur le plateau) et mal filmées qui plus est. C’est tellement mauvais que ça peine même à être risible. Pour faire oublier cet affront visuel, il restait à espérer que le reste serait à la hauteur. Je vais être gentille et dire qu’il y a deux-trois bons épisodes dans le lot. Guère plus. Les histoires en elles-mêmes ont été un poil travaillées mais entre le jeu globalement médiocre des acteurs, les personnages secondaires peu attachants, de gros problèmes de rythme et un humour finalement assez peu marquant, il n’y a pas de quoi casser trois pattes à un canard. Même les romances qui se développent tout doucement peinent à intéresser. Dans un sens, heureusement qu’il n’y a que 9 épisodes.

Avec Kame, on s’est laissé porter un peu amorphes par moment, on a ri parfois, on s’est lamenté souvent, surtout quand une des demoiselles levait la gambette et on s’est beaucoup interrogé sur des passages totalement absurdes du scénario (Mais que fait cette enfant au milieu de la nuit sous un pont, juste là où se trouve nos deux héroïnes ? Et comment est-il arrivé là, lui ? Mais WTF ?!). Pourquoi s’être infligé ça, alors ? Encore une fois, c’est ITO Misaki (Natsumi) qui nous a motivés. Elle y est jeune, jolie mais franchement trop maigre et pas beaucoup mise en avant comparée à HARA Sachie (Miyuki). Cette dernière a une beauté particulière (on va dire ça comme ça) mais, au moins, elle ne joue pas trop mal ; ce qui est toujours ça de pris. Les interactions entre les deux auraient vraiment méritées d’être plus énergiques avec des dialogues plus percutants (à la Dirty Pair, en gros). Leur duo reste mignon tendance cul-cul mais sans grande saveur au final.

On retiendra quand même quelques petites choses très classes. Car oui, avoir un caméo de Ian Thorpe dès le premier épisode, ça en jette. Être sponsorisé par Peugeot, c’est cocorico dans les chaumières et surtout avoir Through the Rain de Mariah Carey en guise de générique de fin, c’est top moumoute. Pour le reste, on ne gardera pas un souvenir ému de You’re Under Arrest qui risque de ne pas servir souvent de référence dans nos conversations cryptiques.

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