Un chef opérateur et une liste de films

Darius Khondji est mis en avant dans le numéro n°3264 de Télérama (semaine du 4 au 10 août 2012). L’interview paraît un peu légère, mais il est globalement difficile d’interroger un chef opérateur/directeur de la photographie sur son travail tout en restant accessible. Elle revient finalement sur les grands films de sa carrière, ses rencontres et disputes avec quelques réalisateurs clés et sur sa façon d’appréhender ses derniers travaux en date. On va dire que c’est une bonne introduction. Fut un temps, j’étais grande fan du duo Caro/Jeunet que j’ai découvert comme beaucoup avec Delicatessen. Et le nom du directeur photo m’avait déjà sauté aux yeux à l’époque, donc Darius Khondji n’est pas un complet inconnu pour moi depuis longtemps et, par curiosité, j’ai regardé sa filmographie sur imdb. La liste ci-dessous exclut volontairement les courts métrages et les clips. J’ai mis en gras ceux que j’ai vus. Il a tendance à travailler avec des gens que j’aime bien visiblement mais il me reste encore du boulot sur la planche (même si pour les films français, ça risque fort d’en rester là.)

2012 Untitled James Gray Project (post-production)

2012 Amour

2012 To Rome with Love

2011 Midnight in Paris

2009 Chéri

2008 The Ruins

2007 Funny Games U.S.

2007 My Blueberry Nights

2005 The Interpreter

2004 Wimbledon

2003 Anything Else

2002 Panic Room

2000 The Beach

1999 The Ninth Gate

1999 In Dreams

1997 Alien: Resurrection

1996 Evita

1996 Stealing Beauty

1995 Se7en

1995 Marie-Louise ou la permission

1995 La cité des enfants perdus

1994 Parano

1993 L’ombre du doute

1992 Prague

1991 Delicatessen

1990 Le trésor des îles chiennes

1989 Embrasse-moi

Quand on lui demande « Vous n’avez pas de signature ? » et qu’il répond : « Je ne sais pas : idéalement, il ne faudrait pas que mon travail se voie. », ça me fait beaucoup penser à un compositeur de musiques de films (je ne sais plus qui par contre) qui avait donné une réponse similaire ; qu’une BO réussie est une BO qui ne s’entend pas et fait partie intégrante de l’oeuvre cinématographique. Pourtant, souvent on la remarque et c’est rarement pour s’en plaindre.

Edit : l’interview est disponible sur le site du magazine.

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