Films vus 45

  • 28 Weeks Later : Papatte J’ai préféré au premier. Déjà je suis fan de Robert Carlyle depuis Priest. Ensuite je trouve que certains angles d’attaque du scénario sont vraiment originaux (sans en dire trop pour ne pas spoiler, heureux les gens qui comme moi ne savent rien du film avant de commencer à le regarder). On rajoute à ça un très bon thème musical que j’avais l’impression d’avoir entendu partout et que je suis contente d’associer à un film (un peu comme celui de Requiem For a Dream). Puis la cerise sur le gâteau c’est la dernière scène (mais là encore je ne dis rien pour ne pas gâcher la surprise). C’est fun, efficace, bien fichu. Bref, j’ai passé un bon moment.
  • Corpse Bride : Papatte A mes yeux, moins bon que l’étrange Noël de Monsieur Jack qui avait le mérite de sentir la nouveauté. Là forcément, on arrive dans un terrain déjà plus ou moins connu. Aucune des chansons ne semblent pouvoir se mesurer à « This is Halloween« . Reste que c’est Tim Burton aux commandes et qu’il est quand même titulaire d’une maitrise es magie. A voir en VO pour profiter des bons jeux de mots qui fourmillent tout du long.
  • There Will Be Blood : Papatte La critique unanime ne mentait pas, le film vaut le nombre de papattes maximum. Sur fond de ruée vers l’or noir, c’est l’histoire toute aussi noire et cynique d’un « homme du pétrole », comme il se qualifie lui-même, qui se retrouve confronté à un fou de Dieu et sa communauté solidement implantés au dessus d’un gisement. Finalement, les USA n’ont pas tant changé que ça. Impressionnant Daniel Day Lewis (comme d’habitude me direz-vous) et tout aussi impressionnant Paul Dano, déjà vu dans Little Miss Sunshine, et qui n’est pas sans rappeler un certain Ed Norton à ses débuts. Choix musicaux assez surprenants mais dans le ton du film tel que l’a voulu Paul Thomas Anderson. Le trip ultime dans tout ça, c’est qu’on prend beaucoup beaucoup de plaisir pendant 2h15 et quand on pense atteindre le dénouement tout en souplesse et dans la continuité du reste, on reçoit dans les 20 dernières minutes une claque magistrale sur la joue droite puis une autre sur la joue gauche à peine a t’on eu le temps de penser à la tendre. Ça donne aussi furieusement envie de replonger dans Steinbeck et ses raisins de la colère.
  • Gone Baby Gone : Papatte Scénario un peu déroutant qui s’étale sur plusieurs mois alors que la première demie-heure laissait penser que tout ce déroulerait en quelques heures. Au final l’histoire est plus compliquée que prévue et c’est une bonne chose. Le personnage principal (Casey Affleck dont on parle beaucoup en ce moment) est une très surprenante et agréable surprise. Ben Affleck s’en sort finalement mieux derrière la camera que devant, même si je suppose que le livre dont le film est l’adaptation y est aussi pour beaucoup. Complexe, noir, bon casting, bon moment.
  • The Brave One : Papatte Comment survivre au pire ? La perte de l’être aimé dans une effusion de violence et d’injustice. Ce que j’ai apprécié par dessus tout dans ce film c’est la prestation de Jodie Foster qui m’a paru très juste. Bien-sûr ça doit plus parler au public féminin capable d’identifier viscéralement les angoisses profondes du personnage. Au sujet de la polémique qui avait entourée le film et surtout sa fin, j’avoue ne pas m’être vraiment posé de question. L’option prison me paraissant plus réaliste, j’ai accepté cette fin comme celle d’un film de fiction.
  • The Assassination of Jesse James by the Coward Robert Ford : Papatte Je ne suis pas d’accord avec les critiques qui ont dit que Casey Affleck jouait à l’identique dans Gone Baby Gone et ce film. J’ai trouvé au contraire que les 2 prestations étaient bien différentes, que le jeune homme est capable de beaucoup nuancer son jeu et que le rôle de Robert Ford est encore plus subtil et savoureux que celui de Patrick Kenzie. Bien-sûr ça demande un gros travail de lecture de la part du spectateur. Énormément de non-dits, beaucoup de regards à suivre. Pourtant la voix off en dit encore beaucoup trop à mon goût. Les acteurs sont suffisamment bons pour que certaines choses n’aient pas eu besoin d’explications claires et précises. L’ambiance est aussi assez extraordinaire. Le rythme est lent (j’avoue, un peu trop lent par moment) mais certaines scènes dégagent une tension palpable, la photographie est très belle (j’aime tout particulièrement les moments voix-off avec les effets de flou sur la périphérie, ça donne un côté irréel aux scènes), la musique n’en parlons même pas, elle est sublime. Le seul truc que je regrette, c’est ce sale accent traînant que Brad Pitt n’arrive pas à maîtriser vraiment et qui impacte sur sa performance. A voir mais en choisissant bien son jour et son humeur car c’est un film qu’il faut être en état de savourer.
  • El Orfanato : Papatte Film d’horreur qui ressemble à beaucoup d’autres notamment The Others, Darkness… J’ai quelques références japonaises qui me viennent à l’esprit aussi (Dark Water, Ring au hasard) pour ce genre de traitement de l’horreur qui ne s’arrête pas à l’horreur mais étoffe au maximum ses personnages pour donner plus de consistance au scénario. Ça n’est pas la surprise qu’on aurait pu espérer car la fin joue exactement la même carte que ses confrères mais ça reste une belle histoire assez poignante et la maison a beaucoup charme. L’actrice principale aussi.

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