Derniers films vus 81

Je profite de ce post pour revenir à la numérotation que j’avais entamée en Chine avec les Diwouidi. Sauf erreur de ma part, je dois en être à 81. Ce qui fait 625 mini-avis avec ceux qui suivent.

  • The Town (2010) : papatte Ben Affleck est à mon avis plus intéressant en tant que réalisateur qu’acteur et c’est la raison principale qui m’a poussée à voir ce film. Une nouvelle fois il ne déçoit pas et finalement le rôle principal lui va plutôt bien aussi. Sa relation avec le personnage interprété par Rebecca Hall est à la fois complexe et belle et s’allie très bien avec une histoire d’amitié et de trahison purement entre mecs. Les scènes d’action sont bien fichues en plus.
  • The Mechanic (2011) : papatte Le début avait des airs de déjà vu avec le tueur à gage qui forme sa « relève » mais c’est plus subtil. Le film passe vraiment comme une lettre à la poste avec beaucoup de scènes d’action sympathiques. Première fois que j’apprécie vraiment Ben Foster dans un film. Là, il est vraiment très très bien. Statham est égal à lui-même, il commence un peu (beaucoup) à être typecasté mais je ne vais pas m’en plaindre.
  • TRON: Legacy (2010) : papatte Tron: Legacy est une claque visuelle comme l’avait été Tron en 1982 mais pas pour les mêmes raisons. D’un côté, on n’avait jamais vu un film comme celui-là, de l’autre on est face à un film assez banal de nos jours technologiquement parlant mais qui est vraiment vraiment beau à regarder, surtout avec l’excellente BO de Daft Punk en fond. Le scénario a par contre une profondeur égale à celui de l’original ; l’histoire reste basique mais le principe de la Grille était une vraie bonne idée à l’époque et fonctionne encore aujourd’hui. Une très agréable surprise.
  • The Adjustment Bureau (2011) : papatte Conseillé par Léo. J’ai assez rapidement pensé à Fringe et aux observateurs puisque leur tâche est assez similaire à celle des hommes de l’Agence mais par contre ils n’ont pas les mêmes moyens pour atteindre leur but. L’univers de The Adjustment Bureau est bien plus organisé et offre beaucoup plus de possibilités de manipulation. Intriguant.
  • Vampires Suck (2010) : papatte D’habitude je n’aime pas ce type de films parodiques à l’humour très gras mais là… Pour ceux qui ne le sauraient pas, j’ai un désamour assez prononcé pour Twilight (livres, premier film vu que je n’ai pas pu me résoudre à voir la suite) et c’était là une bonne occasion de se moquer encore plus. Mission presque accomplie. Le début est vraiment à mourir par moment, j’ai été prise d’un énorme fou rire à n’en plus finir lorsqu’Edward regarde Becca dormir. Le casting dans son ensemble est excellent et certains des acteurs sont même mieux trouvés que dans Twilight. Dommage que le film s’essouffle sur la fin quand la parodie s’éloigne de l’original.
  • X-Men: First Class (2011) : papatte Le début m’a fait craindre le pire avec son découpage très haché qui, certes, permet de retracer l’histoire de nos personnages mais donne une impression d’absence de cohésion assez désagréable. Par la suite bien sûr tout s’emboîte et placer l’intrigue sur fond de guerre froide était intéressant. MacAvoy et Fassebender sont impeccables l’un comme l’autre. J’étais fan de l’un depuis longtemps et je veux maintenant voir le second dans le rôle de James Bond. Dans la foulée, le film a donné lieu à de grandes discussions sur l’impossibilité de faire sortir un sous-marin de la mer en étant à bord d’un avion. Autre hic : beaucoup trop de répétitions par moment notamment les motivations de Magneto qu’on avait bien comprises la première fois mais qu’on nous serine encore 4 ou 5 fois derrières. A revoir néanmoins pour mieux l’apprécier.
  • Fish Tank (2009) : papatte Très très beau film. Seule une femme pouvait décrire de manière aussi juste le tumulte des émotions chez une adolescente en pleine rébellion qui est sur le point de faire face aux premières vraies désillusions sur la vie, de devenir une femme, de passer dans l’âge adulte et de prendre son envol. Certaines scènes sont magiques comme celles où elle se retrouve près de l’objet de son désir et où le film ralenti et le son se résume à une respiration pour mettre en exergue cet instant précis où elle hume profondément le parfum de l’homme ou qu’elle profite de la proximité de son corps. Dans son ensemble, je ne sais pas quel effet cette analyse en profondeur peut avoir sur un spectateur masculin mais personnellement ce film m’a fait un effet madeleine. Gros coup de cœur.
  • Eden Lake (2008) : papatte Film d’horreur typique où on sait dès les premières scènes comment va se dérouler tout le reste de l’histoire. Malgré tout, le film se place dans le haut du panier notamment avec l’encrage dans la réalité de l’histoire. Point de créatures surnaturelles ici. Juste de la bêtise chez quelques adolescents comme on pourrait en entendre parler à la radio ou à la télé. Et c’est sans doute ça qui donne le plus de frissons et met le plus mal à l’aise justement. Il s’agit de violence à la portée de tous.
  • Carla (TV 2003) : papatte Depuis le temps que je voulais le voir celui-là. Pas qu’il s’agisse d’un grand film britannique. D’ailleurs c’est un téléfilm. Mais c’était un des rares films avec Henry Ian Cusick que je n’avais pas encore réussi à me procurer. Et double effet kiss-kool, il y a Fassbender dedans aussi. C’est un petit thriller sans prétention qui marche plutôt bien car on se demande vraiment comment l’héroïne va pouvoir se sortir de ce mauvais pas. Les retournements de situations sont bien amenés et il est facile de se faire avoir.
  • Blitz (2011) : papatte Ce que j’aime avec Statham c’est qu’il a beau être l’acteur de film d’action par excellence, il continue à faire des petits films anglais qui ne payent pas de mine mais qui sont de qualité où il ne se bat pas et/ou ne montre pas un pec’. Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre avec Blitz et dans un sens c’était une bonne surprise. Enfin la plus grosse, ça a été de reconnaître Littlefinger d’un seul coup. Le choc. Je regrette surtout que la tension ait été mal gérée dans le film car tout repose sur la confrontation entre le flic et le tueur mais il n’y a pas cet instant où ça explose après une montée constante. Ça reste un peu trop plat à mon goût. La fin est très astucieuse par contre. Très bon casting, plein de têtes connues pour peu qu’on suive ce qui se fait outre-Manche.
  • Midnight in Paris (2011) : papatte Ça n’est pas un très bon Woody Allen mais ça reste une très belle déclaration d’amour du réalisateur à Paris et à son histoire. La ville est vraiment le centre du film et l’histoire des personnages reste très anecdotique et sans surprise à côté. Quelques très bonnes idées de casting comme Adrian Brody dans le rôle de Dali et Corey Stoll dans celui d’Hemingway. Quelques mauvaises aussi. Carla Bruni bien sûr, la scène de traduction dans le square Jean XXIII est tout simplement pénible. Marion Cotillard aussi qui sourit grimace comme d’habitude et qu’il ne vaut mieux pas trop regarder quand c’est un autre personnage qui parle et qui est censé attirer l’attention du spectateur sur lui. A voir surtout quand on aime Paris de près ou de loin.

5 commentaires pour “Derniers films vus 81

  1. Sympathique liste, n’ayant vu que adjustment bureau et vampires suck, je ne peux pas commenter les autres, mais je suis plutôt d’accord avec toi. J’ajoute que j’aurais aimé ne pas voir de happy end dans le premier cependant.

  2. Ah Michael Fassbender, je suis contente qu’il commence enfin à être reconnu.
    Je te conseille la série britannique Hex où il joue le rôle d’un ange déchu. Par contre, ne regarde que la première saison.

Les commentaires sont fermés.

Articles similaires

Commencez à saisir votre recherche ci-dessus et pressez Entrée pour rechercher. ESC pour annuler.

Retour en haut