Avis : Leçon pour un play-boy de Lucy Monroe

Synopsis : En recevant Neo Stamos, Cassandra sent la nervosité l’envahir. Réussira-t-elle à enseigner le piano à un homme qui ne s’intéresse d’ordinaire qu’à ses affaires ? Mais, dès la première séance, elle est agréablement surprise par la sensibilité musicale et les capacités de Neo. Et, au fil des semaines, elle se surprend à apprécier de plus en plus la présence de cet homme si séduisant et surprenant, et à éprouver un grand plaisir à ces leçons pas comme les autres. Au point qu’elle finit par rêver que Neo la prenne dans ses bras et l’embrasse. Pourtant, elle le sait bien, jamais une femme comme elle ne pourra l’intéresser… (Harlequin)

 

 

Avis :
Héroïne canon : Check
Totale innocence de l’héroïne : Check
Virginité de l’héroïne : Check
Passé traumatisant de l’héroïne : Check
Héroïne à problèmes : Check
Mâle beau, sûr de lui et riche : Check
Mâle tombeur : Check
Mâle à la (et je cite) « virilité dévastatrice » : Check
Mâle grand sauveur : Check
Passé traumatisant du mâle : Check
Vacuité de l’histoire : Check
Écarquillement des yeux : Check
Regard levé en direction du ciel : Check
Maudissement de Némésis : Check
Jusqu’à la 7ème génération !!! : Check

Première expérience en la matière. Échec total. Pour lire (et apprécier) du Harlequin, il faut visiblement être configuré(e) pour ; ce qui est loin d’être le cas des chiens viverrins (logique me direz-vous). C’est difficile de s’identifier à une héroïne qui est à mille lieues de ce que l’on est soi-même (et ce même si elle joue du piano) et de tomber pour un mâle fort détestable. Tout le monde ne fantasme pas sur un milliardaire grec (il n’est pas armateur mais fait dans l’immobilier) qui vient frapper à votre porte et vous impose sans discuter ses idées en matière de sécurité et autres blindages. Ça c’est de la force de vente madame, cela dit c’est lui qui paye (à aucun moment, l’héroïne ne se propose de payer quoique ce soit, elle semble génétiquement programmée à être entretenue même par un homme qu’elle connaît à peine). Je ne parle même pas de l’éléphant dans le frigo qui laisse ses empreintes dans le beurre ie la virginité de l’héroïne. (Non je n’en parle pas, je suis atterrée). Oui, lire un Harlequin, c’est une expérience épreuve. Les clichés sont au-delà des mots et au-delà de l’imagination. On a beau s’y préparer psychologiquement pendant des mois. Eh bien c’est encore pire ! Les personnages sont creux, l’histoire est creuse, tout est calibré. On va du point A au point B en ligne droite et sur terrain plat en 150 pages qui paraissent une éternité que l’on ne souhaite à aucun couple. Comment papillonner au moindre frôlement de lèvres quand l’intérêt éveillé par l’ensemble est caché avec la recette secrète des Pim’s dans un coffre dont la clé est au fond d’un puits ? Une leçon à retenir au passage toutefois : pour satisfaire les envies de guimauve, une passage chez le confiseur se révèlera sans doute bien plus efficace.

@Némésis : Tu me dois 3 heures de ma vie. (Oui, 3h à empêcher le livre de tomber par terre et à lutter pour le finir. Je vais en faire des cauchemars cette nuit j’en suis certaine.)

Note :

31 commentaires pour “Avis : Leçon pour un play-boy de Lucy Monroe

  1. Fée morte de rire à la lecture de cet article : Check !
    Fée motivée pour lire son Harlequin : Pas Check !

  2. Hop hop…attends une seconde avant de me maudire sur 7 générations (pas sympa) et m’accuser d’avoir voler 3h de ta vie (dis-donc t’en as mis du temps à le lire) : je te signale que tu étais présente quand j’ai proposé cette idée (de blonde, oui je le reconnais) et que personne n’y a véritablement opposé de veto.
    Y’a bien eu quelques grognements mais au final, je suis sûre que vous aviez toutes envie d’avoir une excuse pour essayer ce genre si particulier…ne nie pas, je sais tout (je suis dieu je te rappelle).

    Bref passons, tu ne vois que le côté négatif mais vois aussi le côté positif, maintenant quand quelqu’un te parlera Harlequin, tu pourras démolir gaiement le genre en te donnant une légitimité car tu en as lu un!

    Je suis toujours aussi épatée du succès de l’homme grec…quand on les voit en vrai, on n’imagine pas qu’ils puissent être des héros Harlequin…

    1. Je n’avais pas idée que ça puisse être aussi mauvais. J’avais espoir et oui c’était l’occasion rêvée. Mais plus jamais ça. (3h interminables, je posais le livre toutes les 2 pages en me disant que ça n’était pas possible d’avoir pu écrire un truc pareil et du coup j’allais voir les mails, me faire un thé, twitter, tisser la corde pour me pendre…)

      @Fée : courage, tu verras : ce qui ne te tue pas te rend plus forte !
      @Myrine : Merci 🙂
      @Léo : euh…. no comment

  3. Faut pas se pendre, faut prendre ça au 36ème degré pour en rire…le problème, c’est que tu ne l’as pas lu dans les bonnes conditions (non t’inquiètes, je ne t’obligerai pas à en relire un) car c’est typiquement le genre de livre qu’il faut lire en bord de mer comme ça le bruit des vagues te berce, tu somnoles à moitié et le livre passe mieux.

    Allez Fée, à toi!!

  4. Je crois malheureusement qu’il n’y a pas de conditions idéales pour me faire lire un Harlequin… (puis j’étais sur mon radiateur donc déjà le paradis pour moi et ça n’a rien changé)

  5. Ahahah ! J’adore ta critique ! Et dire que je viens de lister je sais pas combien d’Harlequins aux titres plus neuneus les uns que les autres sur le forum, à quoi elle sert cette section sérieux XD

  6. J’adore ta critique ^^
    Toujours pleine d’humour 🙂 Némésis…planque toi quand même si jamais elle fait des cauchemars ce sera ta faute !

  7. Merci 🙂
    Dommage que tu ne participes pas au défi, tu aurais pu t’essayer à l’exercice. Ou en candidat libre peut-être ?

  8. Bah j’avais peur de ne pas avoir le temps avec tous les concours qu’ils nous prévoyaient…et finalement je lis largement ma part ^^
    Mais bon, mes critiques sont toutes en ligne sur mon blog si vous voulez ^^

    PS : (deuxième message sur se sujet, et deuxième fois que le code de sécurité m’affiche, « *** bite » c’est toujours pour ma pomme ou bien ??)

  9. C’est du même accabit qu’un Musso ou un Lévy ?

    Tiens ça me donne une idée pour le défi de l’année prochaine….

  10. Plutôt de la famille Frédéric Beigbeder je dirais mais je ne lis ni l’un ni l’autre. Zap ?

    (Si ton idée est d’imposer une bouse, je te désigne comme open-bar au bal des vampires !)

  11. Comparer Fargues ou Beigbeder à Musso ou Lévy…
    Il y a de nouveaux maudissements sur sept générations qui vont tomber.

  12. Je vous propose « Mémoires d’un jeune homme dérangé » et « Demain si vous le voulez bien » pour décider d’un rangement de ces auteurs dans la bibliothèque, l’armoire ou la cheminée.

  13. Je suis morte de rire ! Il n’y a pas longtemps j’ai fais un tour au rayon livre du supermarché en me disant « bon, on va regarder un peu les Harlequin pour le défi » et je me rappelle avoir vu celui-là, avoir lu le résumé et mettre dit « non, trop gnangnan ». Apparemment, j’ai bien fais ^^

  14. Fais gaffe ou je crie que tu es diabétique en arrivant et c’est toi qu’ils vont bouffer vilaine!

    Pour la peine, l’année prochaine, y’aura un Musso au programme et si tu me cherches, je rajoute un Dan Brown!

  15. Je pense que ce post détient le record du nombre de commentaires.

    @Purdey : j’avais lu celui de Callixta aussi et ça me fait peur de me dire qu’il s’agit du haut du panier. Je n’ose imaginer le reste.

    @Némésis : j’ai déjà un Dan Brown prévu cette année. C’est mon livre bonus.

  16. Je me suis bien marrée avec ta critique, mais bizarrement je sens que je vais le regretter quand il faudra que je lise le mien…
    (Pitié, pas Dan Brown l’année prochaine…)

Les commentaires sont fermés.

Articles similaires

Commencez à saisir votre recherche ci-dessus et pressez Entrée pour rechercher. ESC pour annuler.

Retour en haut