RIS/RAS : même combat

Dès fois je ne sais pas ce qu’il me prend, j’ai besoin de regarder des séries françaises pour me dire qu’il n’y a pas mieux que les séries américaines sur le marché en ce moment. Alors quand la télé française annonce qu’elle va révolutionner le genre en faisant du format 52 minutes qui va de l’avant loin devant (Engrenages sur C+, RIS sur TF1), forcement je veux voir.
Premier acte : force est de constater qu’Engrenages n’était pas trop mal malgré un dernier épisode particulièrement bâclé. Scénario suffisamment noir avec pas mal de rebondissements autour de la trame principale à suivre sur les 8 épisodes de la 1ère saison. Quelques enquêtes secondaires pas trop mal fichues. Franchement on est loin des Cordiers et de Julie Lescaut quand même. Reste un fait que je ne m’explique toujours pas : pourquoi ai-je l’impression persistante que les acteurs jouent comme des pieds avec un manque de conviction certain ? Pas tous certes, mais la majorité. Enfin si vous voulez lire un avis qui démonte la série à partir du visionnage d’UN SEUL épisode, c’est chez Martin Winckler. Avis qui aurait mérité d’être revu après visionnage de l’intégralité de la série je pense. Enfin chacun fait ce qu’il veut.
Deuxième acte : RIS. Bon là pour le coup, beaucoup de bruit pour rien. On pourra toujours dire que c’est mieux que Cordier et compagnie, ça reste à des années lumières derrière CSI dont c’est censé s’inspirer indirectement. Quand on sait en plus que les scénarios sont sensiblement les mêmes que la version italienne d’origine, on se doute bien du degré d’implication des scénaristes français. Je ne sais pas ce qui m’a fait le plus pleurer mais je me demande quand même si ça n’est pas la scène du chat dans le 7ème épisode qui sombre dans les abîmes du ridicule (méchant dans un café internet cherche proie. Minette de RIS se fait passer pour proie avec aide collègue. Les deux croient que s’ils ne tapent pas assez vite, méchant va partir alors il faut taper aussi vite que possible KikooLolMDR et comme ça pendant 3 minutes de suspens aussi intense qu’un jus de chaussettes). Pour rendre les choses encore plus crédibles, on prend des acteurs qu’on ne forme qu’à moitié ce qui nous donne ça à l’écran. (et on laisse le pointeur de la souris sur la photo pour comprendre)

Bien

N'importe quoi

De l’art de tenir la pipette. Je vous l’accorde ça ne fait peut-être bondir que moi. Il manquait quand même le moment où elle bascule la pipette vers l’arrière, ça aurait été encore plus top.

Pendant ce temps aux USA, CSI signe sans doute l’un des meilleurs épisodes de toutes les saisons avec une diabolique enfant surdouée qui arrive à faire tourner tout le monde en bourrique en 52 minutes. Du très très grand art.

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