Diwouidi 19

  • Where the truth lies : Papatte Franchement beaucoup de bruit pour pas grand chose et un NC-17 pas justifié du tout surtout quand on voit la bande-annonce de Basic Instinct 2. Le film en lui-même est loin d’être aussi intéressant dans la forme qu’un Exotica mais est tout de même assez agréable à regarder, pas difficile à suivre comparativement à d’autres films du réalisateur mais avec néanmoins quelques surprises interessantes dans les coins. J’ai beaucoup apprécié le coté manipulatrice qui n’en a pas l’air des deux bien belles actrices et l’ambiance générale. Colin Firth est pas mal non plus dans ce registre aussi.
  • Proof : Papatte la tentation de comparer Proof avec A Beautiful Mind est assez grande. Deux films jouant sur la folie et les mathématiques ou la malediction de l’addition. Grandes questions du film : l’est-elle ou non ? l’a-t’elle écrit ou non ? Ce qui est sur c’est qu’elle nous fait une belle dépression en direct et que la soeur est une enquiquineuse de première. Réalisation très propre, acteurs crédibles mais le scénario me fait tiquer. C’est beaucoup trop propret justement.
  • American History X : Papatte vu beaucoup trop tard après sa sortie et après avoir entendu toutes sortes de choses : que c’est super violent, que c’est dur, que ça fout un coup au moral (genre le mauvais coup de calgon post la vie rêvée des anges), etc. Je suis entièrement d’accord pour dire que le film est une sacrée réussite surtout avec un sujet aussi délicat (puis de toute façon, dès qu’il y a Ed Norton ça ne peut être que très bien) mais du coup je m’attendais à pire niveau violence. Je pensais aussi que quelque part ça allait me faire réfléchir pendant des heures après le film mais non, surtout que j’ai senti venir la fin de loin. Donc un peu déçue dans un sens mais pas tant que ça vu que j’y ai trouvé mon compte ailleurs tout de même.
  • North Country : Papatte Un petit côté Erin Brockovich et un gros côté The Accused. Le plus impressionnant reste l’incroyable casting que ce film a réuni pour un résultat plaisant à regarder mais clairement pas le film de l’année. Un truc bien vu et qui reste un non-dit (explicitement) du film c’est ce qui pousse le personnage de victime interprété par Theron à rentrer finalement en guerre contre le machisme et le harcélement que leurs collègues de la mine. La goutte d’eau…
  • Girl, Interrupted : Papatte Pendant un moment je me suis demandé où allait le film. Le personnage de Ryder parait très sincère quand elle dit ne pas avoir tenté de se suicider, d’ailleurs elle l’est certainement. Mal être du passage à la vie adulte, quand tu nous tiens. Mais voir la carapace craqueler tout doucement et entendre la façon dont elle analyse elle-même ses problèmes d’ex-ado-future adulte est tout de même extrêmement poignant. L’intelligence dont est doté le personnage est fascinante. C’est aussi une occasion de voir à quel point Angelina Jolie peut faire peur.
  • Good night, and good luck : Papatte Le film s’interesse a une toute petite partie de l’histoire de la télévision américaine. En l’occurence, la prise de position d’un groupe de journalistes de CBS contre la paranoia du communisme et la chasse aux sorcières dans les années 50 et d’une série de reportages en particulier qui a bien mis à mal McCarthy. Avant de voir le film, je conseillerais la lecture de la bio de Edward Murrow sur wikipedia pour mieux comprendre d’où sort le personnage que personnellement je ne connaissais pas mais dont le trajet professionel est intéressant. Pour en revenir au film après avoir remis les choses un peu dans le contexte, je dois dire que l’intelligence de Clooney sert parfaitement le film et que celui-ci sert reciproquement et tout en finesse les opinions politiques de l’acteur-réalisateur. Murrow denonce habillement comment McCarthy s’est servi de la peur pour imposer ses idées et ses lois. Le parallèle avec l’administration Bush et les suites du 11 septembre me semble sauter aux yeux (cf Bowling for Columbine pour ceux qui ne l’ont pas vu). C’est aussi une belle occasion de découvrir un peu les coulisses de la télé américaine à une époque où les journalistes avaient encore le pouvoir de vraiment faire bouger les choses et où l’on n’achetait pas l’objectivité des media avec quelques pages de pub.
  • 25th hour : Papatte Je ne sais pas comment j’ai fait mais je n’ai jamais vu un film de Spike Lee avant celui-là. Je suis très très agréablement surprise par le style du réalisateur. Je m’attendais à quelque chose de plus agressif (grâce à je ne sais quel a priori de ma part… Malcom X sans doute) et en fait la mise en scène est tout au contraire très mesurée. De voir Ed Norton se balader avec son chien c’est assez reposant quelque part et la bande son qui accompagne le film est scotchante. Histoire poignante, fin bluffante. Je veux bien en voir tous les jours des comme ça. En espérant que Inside Man soit tout aussi réussi.
  • The wedding date : Papatte Depuis longtemps dans ma pile sur les conseils de xoxo, vu enfin parce que j’ai remarqué Amy Adams au casting et qu’elle m’a fait une très forte impression dans Junebug. Bon elle n’est pas aussi resplendissante dans celui-là mais la plus jolie que ce que je pensais Debra Messing compense très bien. Puis de toute façon, dès que Dermot Mulroney était à l’écran, mon cerveau se connectait automatiquement sur le mode loup Tex Avery. Comment ça ce film a eveillé mon côté superficiel ? Film gentil, assez drôle malgré une idée de base absolument pas crédible et court.
  • Perhaps love : Papatte je developperai peut-être pour CinémAsie, en attendant quelques mots rapido. Tout d’abord, je n’aime pas le choix de l’actrice même si elle fait très bien la nana hautaine au début, je ne la trouve pas assez séduisante mais je ne suis pas chinois non plus. Autant j’ai bien accroché à l’histoire entre Sun et Lin que l’on suit à travers leur passé, le miroir que représente le film qu’ils tournent et le présent, autant j’ai été moins convaincue par celle entre Sun et Nie qui manque du coup de background. Ça impacte pas mal sur l’aspect dramatique du scénario. La façon dont s’entremèlent les 3 histoires est un peu confuse au début mais on arrive à replacer les bouts là où il faut rapidement. Après ça devient vraiment sympathique avec quelques très très bonnes chansons notamment celle du milieu quand notre héroine se fait détourner du « droit chemin » qui n’est pas sans rappeler le Cell Block Tango de Chicago. En tout cas, l’envie que j’ai eu de voir le film après la bande-annonce est pleinement satisfaite.

Un commentaire pour “Diwouidi 19

  1. Aaaaaaaaaaaaaaah The Wedding date ! Beh oui, c’est vrai que c’est pas crédible mais c’est aussi pour ça qu’on les aime ces films, parce qu’on sait que ça nous arrivera jamais, on rêve, quoi.
    Moi t’façons, j’veux voir le baiser entre Heath et Jake d’abord !
    xoxo

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