Diwouidi 15

  • The Descent : Papatte Gaelle et Princess pourront témoigner que le visionnage de ce film fut épique. J’ai du mettre 2h30 pour regarder un film de seulement 1h30. Comment je fais ? Je suis très bon public et je fais pause toutes les 2 secondes parce que je suis terrorisée. Maso oui mais j’aime ça. Le film paye pas de mine, le résumé non plus mais quelle efficacité ! De la randonnée à la bestialité en passant par la terreur, la trahison et les hallucinations. Si vous avez vraiment du courage et qu’il passe encore en salle près de chez vous, courrez-y sinon je recommande un pièce pas trop éclairée pour un visionnage nocturne. Cela dit certains y voit un grand film comique, ça les regarde. Personnellement, la dernière image m’a hantée pendant quelques jours.
  • Spartacus : Papatte Mini-série qui ne vaut le coup d’être vu que parce que le Doctor Kovac se balade en culotte de gladiateur pendant la première moitié du film et qu’il a de fort belles gambettes. C’est aussi l’occasion de retrouver la sympathique Rhona Mitra vu récemment dans Nip/Tuck et accessoirement seconde Lara Croft officielle. Celui qui s’en sort le mieux reste Angus Macfadyen qui a eu la chance d’avoir de loin le rôle le plus intéressant et le plus construit du scénario. Sinon ce Gladiator du pauvre se laisse regarder comme une mini-série M6 c’est à dire du coin de l’oeil. Une petite mise en bouche avant d’attaquer Rome.
  • Charlie and the Chocolate Factory : Papatte Le bouquin ne m’a jamais fait envie, il ne me fait toujours pas envie d’ailleurs mais le film m’a complètement séduite. Un machin aussi burtonien, je fonds. C’est simple, beau, poétique, drôle, un peu prévisible aussi mais la sauce prend vraiment bien. En plus, le sourire Wonka vaut bien un sourire Wallace 😀
  • Assault on Precinct 13 : Papatte ou comment tenir 1h40 avec un scénar qui tient en 1 ligne. Autant dire qu’en dehors des coups de feu en pagaille, il ne se passe pas grand chose. Heureusement la psychologie des persos principaux n’a pas été laissé à l’abandon complet et il y a Laurence Fishburne. Ça fait passer le temps.
  • Resident Evil : Papatte Y a de l’idée surtout la grosse bête avec des griffes qui laissent des marques dans le beurre mais ça n’est pas encore ça. La faute en partie à une très mauvaise utilisation de la musique qui casse systématiquement l’ambiance donc soit il en fallait plus histoire d’être bourrin à fond, soit il en fallait une autre histoire de faire plus de bonds dans le canapé. Sinon ça tenait plutôt bien la route avec un scénario un peu nébuleux au début qui révèle petit bout par petit bout comment tout ça est arrivé. J’aurais bien voulu voir Milla faire plus d’acrobaties, détruire plus de zombies. Rien que pour son joli minois, je regarderai bien la suite maintenant.
  • Nid de Guêpes : Papatte C’est la semaine des fusillades en lieux clos me direz-vous. Presque, ça ne fait jamais qu’un mois que j’ai vu la première heure et que j’ai eu du mal à regarder la suite ratée pour faute d’endormissement soudain. C’est dire si ça m’a tenu en haleine. Quelque part c’est un peu la même histoire que Assault on precinct en plus français sauf que, magie des DVD chinois, on l’a vu en anglais aussi. Reste que les deux se valent assez finalement et que ce qui les sauvent ce sont les quelques bons éléments de leur casting respectif.
  • Hooligans : Papatte mettons tout de suite de côté le fait que je n’y connais pas grand chose en hooliganisme hormis se qui transparait dans les infos. Pour ce qui est du film, il s’agit de montrer la face cachée du phénomène. Un hooligan n’est pas seulement une brute embiérée qui ne pense qu’à en coller une à son prochain, c’est aussi un homme qui a une vie et même parfois une famille hors du bar et du champ de bataille. Admettons. Dans ce cas, c’est vrai que le film passe plutôt bien et que l’ambiance est réussie (très british et accentuée avec un mélange d’odeurs de pluie, d’adrénaline et de sang). Wood ferait presque tache avec sa tête d’américain bien sage mais il y a des moments où le regard transforme complètement le personnage et on sent bien que le Fight Club n’est pas loin. Bien-sûr vu le sujet, ça reste très violent par moment (non ça ne se bat pas tout le temps, le hooligan a une vie je le rappelle) donc si la vue du sang vous fait tomber dans les pommes, abstenez-vous.
  • The Exorcism of Emily Rose : Papatte Plus thriller qu’horreur. Qu’est-il vraiment arrivé à Emily Rose ? Sans trop en dire, le point fort du film est de justement arriver à amener le spectateur à se poser la même question que celle que la défense pose au jury au moment de la plaidoirie. Dans le fond ça me rappelle un certain épisode de Nip/Tuck où il est question de stigmates ce qui donne une idée de ce que je pense vraiment de l’affaire. Jennifer Carpenter, qui joue le rôle d’Emily, est impressionnante dans la folie. Le reste du casting est aussi soigné que la réalisation. A mettre dans le même panier que The Skeleton Key. Bien-sûr difficile de ne pas penser à de multiples reprises à l’Exorciste (qui d’ailleurs comme dit dans cet article est sorti en Allemagne 2 ans avant les événements réels dont s’inspire ce film…) mais contrairement à ce célèbre prédécesseur, L’Exorcisme d’Emily Rose s’interesse plus au procès qui a suivi qu’à la partie fantastique de l’histoire. Tout en laissant aussi plus de choix à la fin.

[Listening to: Rue de Ménilmontant – Camille – Le Fil (1:10)]

4 commentaires pour “Diwouidi 15

  1. Hehe ^^ Vive les pieux !
    Il faut que j’aille faire un tour sur Cinémasie voir si tu as déjà mis du 10/10 ou au moins du 9.5… Ca m’intrigue vu comme tu as aimé ce film d’horreur et il n’écope que de 7/10 ?
    xoxo

Les commentaires sont fermés.

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