Diwouidi 7 – La Bouilloire Magique

Gosford Park : Passées les premières minutes très très denses réservées à la présentation et la mise en situation des personnages, l’immersion dans l’ambiance feutrée de l’Angleterre aristocratique des années 30 est un pur délice. Altman réunit encore un fois un casting magnifique, Helen Mirren en tête (décidément, j’aime beaucoup cette actrice). La réalisation est aux petits oignons avec une pincée d’Agatha Christie et un soupçon de Meurtre dans un Jardin Anglais en sus. Mais attention il ne s’agit pas d’un thriller en costumes et ce serait un tort de n’attendre que ça de Gosford Park. La solution de l’énigme n’est d’ailleurs pas si surprenante que ça. C’est avant tout une étude de mœurs où se croisent et s’entrecroisent maîtres et servants devant une caméra en constant mouvement. Un vrai petit bijou.
A Man Appart : Euh non, sans façon, je n’en reprendrais pas. Amérique du Sud, cartel, drogue, je n’accroche vraiment pas quelque soit le film. J’avais cru comprendre en parcourant allociné qu’au pire, si le scénario ne me plaisait pas, je pourrais me rattraper sur les scènes bourrines. Bah même pas.
Equilibrium : J’ai eu un peu peur au début, ça ressemblait vraiment à un résumé très condensé de Farenheit 451, du coup, je me demandais bien ce qui allait rester pour la suite. Puis le film commence à s’en détacher progressivement tout en restant dans une ambiance très bradburienne. La prestation de Christian Bale m’a littéralement scotchée au canapé et ça m’a donné bien envie de voir le prochain Batman. Les chorégraphies de gunkata sont trop de la balle (si je puis me permettre). Visuellement, c’est froid, rigide, précis comme un scalpel. Excellente surprise.
I Heart Huckabees : Ce film est complètement barge ! Au bout de la première heure, je me demandais encore pourquoi il avait une telle moyenne sur imdb, mais je dois reconnaître qu’il y a quelque chose de plus profond caché derrière le foutoir apparent. Les acteurs sont excellents, surtout Hoffman et Tomlin. Je me demande encore comment Isabelle Huppert a pu se retrouver embarquée là-dedans (la réponse est dans les trivia du film). Et Marky Mark remporte la palme de la coiffure la plus top. C’est une vraie bouffée d’air frais qui met vraiment de bonne humeur.
Immortel : A sa sortie, je n’avais pas envie de le voir. Et je n’ai pas aimé du tout. J’ai trouvé l’histoire inconsistante (je reformule pour Tortue : ça ne m’a pas touchée du tout du tout), les personnages et leurs interactions inintéressantes au possible et visuellement c’est une sorte de jeu vidéo avec des vrais acteurs incrustés au milieu (c’est la pire des surprises que j’ai eue avec ce film). Après, je ne dis pas que je ne lirai pas la BD en rentrant en France, mais le film, plus jamais.
What Woman Wants : Une comédie romantique qui fait rire (beaucoup, surtout la scène de la boîte rose dans la salle de bain) avec un Mel Gibson encore très acceptable (j’ai plus de réticences vis-à-vis du personnage depuis sa nouvelle passion) et le plaisir de retrouver Helen Hunt toujours aussi charmante. Ça s’essouffle un peu sur la fin, mais ça reste quand même un film très sympa.
Quills : Le Marquis de Sade, sa vie, son œuvre ne font pas particulièrement partie de mes centres d’intérêt, avouons-le. Par contre, Rush, Caine, Phoenix et Winslet, c’est un casting pour le moins séduisant qui est à la hauteur de ses promesses. Le film, quant à lui, se révèle être très piquant autant au niveau de l’humour que de la trame dramatique. L’ambiance est réussie et pas aussi subversive qu’aurait pu le laisser penser le sujet au premier abord.
The Pacifier : Qui aurait pensé que Vin Diesel ne serait pas ridicule dans ce film en voyant l’affiche ? Eh bien le M. Muscle s’en sort plutôt bien et moi j’ai bien ri (comme un dinde cela va de soi) malgré quelques passages un peu gr(a)os. J’ai quand même dû perdre quelques petites cellules grises au passage. Pas la peine de courir le voir au ciné par contre, faut pas charrier non plus.
The Fast and the Furious : Le pur film de kékés. Je dois avouer que j’ai trouvé certaines des courses assez euphorisantes quand même (C’est grave docteur ?). Il y a une remarque très judicieuse dans le trivia sur imdb : la trame de l’histoire est grosso-modo la même que dans Point Break, sauf qu’ils ont mis des voitures à la place des planches de surf. C’est plutôt bien foutu parce que ça ne m’a pas franchement sauté aux yeux en regardant le film (ou alors j’ai perdu trop de neurones avec The Pacifier… mouais ça doit être ça). En gros, bon divertissement ne sollicitant pas le cerveau vu qu’avant tout l’intérêt principal de ce film ce sont quand même les courses et certainement pas la trame de l’histoire et encore moins la moralité de l’ensemble.
National Treasure : Quelle belle page de publicité pour la franc-maçonnerie ! Passé cet aspect assez rebutant et un début qui fait craindre le pire du Da Vinci Code (Ouf ! On ne part pas à la recherche de Marie-Madeleine sous la Pyramide du Louvre !), la chasse au trésor est très prenante et on rentre assez vite dans le jeu. Ça n’empêche pas le film d’être quand même ultra-ultra-américain avec Déclaration d’indépendance et Franklin (pas la tortue, Benjamin) à l’appui. Qu’est-ce que Cage a pris un coup de vieux par contre. C’est dur de le voir souffrir autant quand il court. Puis, il est quand même limite crédible dans le rôle de Benjamin Gate. L’alchimie entre les 3 personnages principaux fonctionne bien malgré tout, ce qui rajoute du fun à une histoire qui l’est déjà pas mal.

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