Diwouidi 3 – La Bouilloire Magique

THX 1138 : Juste une question : que serait devenu Lucas s’il n’y avait pas eu Star Wars ? Parce que c’est quand même un sacré OVNI que ce THX 1138. Un bon OVNI en plus malgré pas mal de défauts.
Beyond the Sea : Je ne connais pas Bobby Darin, par contre je suis définitivement fan de Kevin Spacey depuis The Usual Suspects. Du film, je retiens surtout une belle performance de Spacey autant au niveau musical qu’en tant qu’acteur. Spacey Centric : c’est ce qui qualifie le mieux le film tant il occupe l’écran. Ceux qui ont vu Midnight in the Garden of Good and Evil savent que KS chante plus que très bien. Ici, il assure vraiment le show et a l’air de se faire sacrément plaisir. L’achat de la BO est quasi-obligatoire. Heureusement qu’il y a cet aspect-là qui occupe bien pendant les 3/4 du film parce que je dois dire que l’histoire ne m’a pas du tout scotchée au canapé.
The Terminal : En voilà un bon film. Le sujet n’est pas forcément drôle à la base, mais en mélangeant bien du Tom Hawks, du Spielberg et un paquet de bons seconds rôles, on obtient une comédie irrésistible et tendre.
P.S. : J’aime bien les acteurs, en particulier Byrne et Linney, mais pour une romance, j’ai vu mieux. On s’égare un peu dans le trouble provoqué par l’apparition de ce sosie du passé. J’ai presque eu peur qu’on plonge dans un machin à la limite du fantastique ce qui aurait définitivement tout gâché. Sans parler des interventions des personnages secondaires (notamment de la meilleure amie) qui alourdissent assez souvent l’histoire. Heureusement, Laura Linney porte le film sur ses épaules de manière assez remarquable et Topher Grace est tout à fait charmant et désarmant, bien dans son rôle donc.
Mona Lisa Smile : Un petit côté Cercle des Poètes Disparus, mais au féminin et surtout plus léger on va dire. Ça se laisse bien regarder en tout cas malgré les gros clichés. Julia, la femme moderne dans sa tête et dans son mode de vie, vs. une armée de futures femmes au foyer dociles dans un établissement qui fait tout pour que rien ne change. Le ton adopté pour raconter l’histoire est bon, ni trop pompeux, ni trop extravagant. En passant, Julia Stiles, qui ne m’avait pas attiré l’œil plus que ça dans Bourne Identity, m’a complètement envoûtée avec sa belle voix et son joli minois.
I, Robot : Je n’ai lu qu’une nouvelle d’Asimov : une histoire qui se passait sur Mercure et où les trois lois de la robotique était très bien illustrées. J’ai été très agréablement surprise par I, Robot. Pourtant, je ne suis pas fan de SF, mais j’ai aimé son univers, ses robots, son histoire, Sonny. Si Will Smith avait pu être un peu plus sérieux ça aurait été encore mieux.
Hulk : J’avais découvert Eric Bana dans Troy et il m’avait fait une sacrée impression à l’époque. Je vais donc tâcher d’oublier sa performance dans Hulk. Le film est d’une froideur impressionnante. Aucune alchimie entre les personnages, une histoire qui se laisse regarder, mais qui est relativement plate, un final naze. J’ai trouvé le montage en vignette BD assez fatigant dès le départ. Bien sûr, je n’ai pas lu le comics et je n’ai que de très très vagues souvenirs des épisodes de la série TV du temps où elle passait en France. Une chose est sûre, ça ne me donne pas envie de m’y intéresser plus.

[Listening to: The Professor and La Fille Danse (Live at Cormucopia) – Damien Rice – (5:09)]

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