Films vus 53

  • Black Snake Moan (2006) : Papatte Le film aurait été bien plus réussi sans la présence de Justin Timberlake au casting. Mauvais acteur. Mauvais rôle. A côté d’une Christina Ricci et d’un Samuel L. Jackson tous 2 impeccables, il fait tache et il gâche même la magie de certaines scènes (notamment la scène du bar à la fin). Le sujet du film n’était pas très engageant sur le papier et honnêtement ça ne me tentait pas vraiment. Le film est au final très réussi avec de beaux personnages (minus Justin) et plus drôle aussi que ce à quoi je pouvais m’attendre. Ne parlons même pas de la musique qui donne envie de se mettre au blues et de l’ambiance moite du sud de la Louisiane. Je suis marquée à vie par la scène de l’orage. Qui a vu comprendra.
  • Belle personne, La (2008) : Papatte Vu sur Arte. Diantre, un film français dans mes visionnages ! Marquons ce jour d’une pierre blanche. La bande-annonce a le grand mérite d’être suffisamment bien foutue pour 1) me donner envie de voir le film et croyez moi c’est déjà énorme 2) Me faire surpasser mon aversion pour Garrel. La grande qualité du film est d’avoir transposé la Princesse de Clèves (que je n’ai pas lu mais ça a beau être un précurseur, on retrouve ce type de grands sentiments décrits ailleurs dans la littérature française) en milieu lycéen que je trouve parfaitement approprié. La fébrilité des sentiments des grands personnages romantiques (ma référence ultime c’est Julien Sorel) colle parfaitement à ce qui agite l’adolescence. Après, le film souffre de longueurs notamment les passages musicaux à rallonge. L’aspect général en fait plus un bon téléfilm qu’un film à voir en salle.
  • Meet Bill (2007) : PapatteVu pour Aaron Eckart que je n’ai pas trouvé fantastique dans le rôle de Bill d’ailleurs. Le film est sans surprise et même pas drôle. Bill n’est pas attachant et on sait dès les premières minutes ce qui va lui arriver par la suite.
  • The Number 23 (2007) : Papatte Agréable surprise. Je n’aime Jim Carrey que dans des rôles sérieux où il ne fait pas le clown grimaçant toutes les 2 minutes. Ici, il est à contre emploi dans un thriller dont j’aurais pu voir venir la fin mais où je me suis révélée être particulièrement bon public. Depuis, j’ai beau chercher autour de moi, pas de trace de 23 à tous les coins de rue. Je suis un peu déçue 🙁 Mais le film vaut vraiment le coup.
  • Slacker Uprising (2008) : Papatte Pour resituer le film, Slacker Uprising (ou la révolte des glandeurs) est le nom d’une campagne de motivation organisée par Michael Moore juste avant les élections présidentielles de 2004 (Bush vs Kerry). Le but était alors de faire la tournée d’une soixantaine de villes pour inciter les gens et surtout les jeunes à aller voter le jour J de préférence pour le partie démocrate. Le but évident de la sortie gratuite de ce film sur le site de Moore est de montrer que malgré les efforts, les républicains sont encore là et que rien n’a changé en 4 ans donc qu’il faut se remotiver pour que cette fois soit la bonne. Inutile de dire que c’est un film de contexte et qu’en dehors de ce contexte il a bien peu d’intérêt à mon avis. Difficile de lui mettre une note d’ailleurs. Le seul fait de lui mettre 7/10 montre que je suis pro-Obama et que j’espère effectivement que ce film fasse réagir les bonnes personnes mais sans être dupe : il est évident qu’autant il peut motiver les voteurs démocrates, autant il peut aussi stimuler la partie adverse en réaction. De là à dire que le film pourrait avoir un effet nul…Pour le coup, la crise financière risque d’avoir plus d’impact qu’1h40 de Michael Moore sur scène (ce qui m’a gênée assez rapidement quand même)
  • Get Smart (2008) : Papatte Le scénario est bien plus futé que ce à quoi je m’attendais… mais pas tout le temps et c’est dommage. Anne Hathaway est charmante comme toujours. J’ai eu peur que Steve Carell en fasse trop mais grosso-modo c’est supportable et le personnage de Max est plein de surprises (surtout que je ne connais pas du tout la série). Quelques éclats de rire mais pas de quoi me gondoler toute la soirée.
  • Night at the Museum (2006) : Papatte Après Jumanji et Zathura, le dernier rêve de gamin qui devient réalité : les habitants d’un musée qui reprennent vie la nuit. Je suis très bon public pour ce genre-là surtout que là c’est vraiment bien fichu. Sans surprise dans les grandes lignes mais bien fichu dans le détail.

Un commentaire pour “Films vus 53

  1. J’ai regardé La belle personne et bien aimé. J’avais lu, ado, La princesse de Clèves que j’avais, je l’avoue, un peu oublié et donc la transposition de nos jours ne m’a pas du tout gênée. A relire ? peut-être !

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