Films vus 50

  • Perfect Romance (2004) : Papatte Il s’agit d’un téléfilm et pas d’un film et comme le titre l’indique d’une comédie romantique. C’est plutôt réussi même si la fin est sans surprise et que dans l’ensemble ça ne casse pas trois pattes à un canard. C’est mignon et drôle et les personnages sont attachants. Puis c’est rare de voir Henry Ian Cusick dans un rôle comique avec un accent naturel qui ne sent pas le haggis et le scotch.
  • Cleaner (2007) : Papatte L’idée de base est sympa mais honnêtement le film aurait pu être beaucoup plus réussi. Là c’est blindé de grosses ficelles qu’on voit venir d’un peu trop loin. Vraiment dommage, le casting laissait espérer mieux.
  • Blades of Glory (2007) : Papatte Comédie à se pisser dessus. Certes pas tout le temps mais les scènes de patinages sont cultes. On oublie vite que Will Farrell n’a pas du tout la carrure d’un patineur et le duo qu’il forme avec Jon Heder -quelle touche !- est irrésistible.
  • Capote (2005) : Papatte Attention petit bijou. Non seulement je découvre Capote : sa vie son œuvre mais le film atteint le double-objectif de faire complètement plonger le spectateur dans une époque qu’il n’a pas forcément connu mais en plus donne envie de lire. Le casting est plus qu’excellent en plus de ça. Seymour-Hoffman est un tueur (mais ça je le savais déjà) qui interprète de manière indescriptible tous les conflits interieurs de Capote tout en faisant ressortir de manière très subtile tous les bons et mauvais aspects du personnage.
  • Alien (1979) : Papatte Une fois n’est pas coutume je vais glisser ici quelques avis sur des films déjà vus mais pas revus depuis au moins 15 ans (le temps passe vite). Je ne me souviens plus trop de mes réactions de l’époque sauf que j’avais trouvé la scène de la perforation thoracique assez délire et que je n’en menais pas large à la fin. J’avais du le voir 2-3 fois puis plus du tout depuis. Du coup en le revoyant, je me suis rendue compte de deux choses : 1) J’avais oublié beaucoup de choses et ça a permis une vraie redécouverte. 2) le film est un chef d’œuvre. Si si vraiment. Même si là je n’ai pas eu peur de la grosse bête, cette fois je ne peux que rester bouche bée devant la qualité de la réalisation. Il y a peut-être le facteur nostalgie qui joue des films de mon enfance qui joue mais j’ai trouvé qu’il avait particulièrement bien vieilli. J’avais aussi oublié à quel point le casting était exceptionnel. Sigourney Weaver tout le monde s’en souvient (forcément). Ian Holm je m’en rappelais aussi. Mais il y avait aussi John Hurt, Tom Skeritt et Harry Dean Stanton… Mazette quand même !
    Note : il s’agit de la version Director’s Cut de 2003
  • To Be or Not to Be (1942) : Papatte Ma tante va être contente, je l’ai enfin regardé et j’ai beaucoup aimé. Il s’agit donc de l’histoire d’une troupe de théâtre de Varsovie qui se retrouve à résister quand Hitler envahie la Pologne. Ou comment arriver à faire une excellentissime comédie sur un sujet pas vraiment drôle. Le résultat est très surprenant et ce qui me scotche encore plus c’est de savoir que le film date de 1942. Maintenant je crois que je ne pourrais plu entendre « to be or no to be » sans penser à la tête du mari sur scène quand il attaque cette tirade. Qui a vu le film comprendra. Curieusement, je me dis que je prendrais beaucoup de plaisir à le revoir et que certains répliques ne tarderont pas à devenir cultes (« so they call me Concentration Camp Ehrhardt. »)
  • Aliens (1986) : Papatte Toujours dans la série des films par revus depuis 3 lustres. En toute logique, je l’ai vu après le 3. A l’époque déjà c’était le favori de beaucoup de monde et personnellement le nom de James Cameron me laissait bien froide. Vu une seule fois, strictement aucun souvenir sauf de la reine alien parce qu’elle en jette. Du coup, autant dire que je voyais le film pour la première fois dans un sens. Et autant je reconnais au film de nombreuses qualités (à condition d’aimer le style bourrin), autant il reste celui que j’apprécie le moins. Je ne suis pas super fan du côté militaire plein de testostérone qui se la pète. Rien que la super woman latino est complètement ridicule. Après c’est vrai que ça donne un peu plus de piment à l’histoire quand on voit le nombre d’hostiles en face mais pour le coup on n’est plus trop dans le film d’horreur mais plutôt dans le jeu de massacre. Et là encore, c’est marrant de reconnaitre des visages vus ailleurs comme Paul Reiser que je ne connais quasiment exclusivement que par Mad About You. Lance Henriksen par contre je ne l’ai jamais oublié mais qu’est ce qu’il était jeune !
    Ici encore il ne s’agit pas de la version ciné mais de la version longue.
  • The Lost Boys (1987) : Papatte Ce film a longtemps était un mystère à cause de l’aura qui l’entoure. Il semble être culte pour beaucoup de monde et ça m’intriguait beaucoup qu’un film de vampires puissent avoir autant de nostalgiques. Finalement je l’ai vu et j’ai compris. C’est comme les Goonies. Avec Richard Donner dans l’ombre de Schumacher. Rien que visuellement, ça dégage la même atmosphère. Puis il y a Corey Feldman qui fait le pitre. Et ce sont encore les gamins qui se retrouvent dans une situation pas possible et les adultes qui n’écoutent rien et sous-estiment le danger. Vraiment beaucoup de points communs mais il me manque le facteur nostalgie pour que le film soit la cabane dans les arbres que sont les Goonies pour moi. Ça reste honnête mais ça a trop vieilli.
  • Alien³ (1992) : Papatte Je sais que j’avais plutôt bien aimé et j’avais du le voir 2-3 fois. Je l’avais même préféré au 2 parce qu’il y avait une ambiance visuelle assez classe avec une impression jaune-verdâtre tout du long. Aujourd’hui je me demande encore comment j’ai pu le voir autant de fois. Certes, il a parfaitement sa place dans la saga et donne une bonne amorce au 4ème volet mais rien que le fait qu’il y ait un 4 minimise l’impact de la fin. J’imagine bien l’honneur que ça doit être de se retrouver aux manettes du grand final de Ripley. Puis pouf, il y a une suite 5 ans plus tard. Pour ce qui est du reste de l’histoire, il ne se passe pas grand chose mine de rien ; ça court beaucoup dans tous les sens, ça élabore des plans pour coincer la bête mais ça manque cruellement de tension. Du coup, c’est vite un peu long surtout en regardant la version longue qui rajoute beaucoup de choses pas très utiles -oui, le chien à la place de la vache c’était mieux et ça expliquait bien la forme de l’alien. Pareil pour la scène ou A. sort de R. C’était marquant mais pour une quelconque raison assez stupide, ça n’a pas été gardé. On a du (la tortue et moi) se refaire la version 92 en accéléré pour comprendre pourquoi il y avait tant de passages qui ne nous évoquaient rien. Forcément, ils n’y étaient pas. Et dire qu’à l’époque, je trouvais les effets spéciaux spectaculaires. Rien que les dinosaures de Jurassic Park un an plus tard enterrent bien profond notre bête numérique. Pour avoir mal vieilli, on peut dire que ça a mal vieilli.
  • Alien: Resurrection (1997) : Papatte aurait pu s’appeler Alien: Evolution. Avec le premier c’est mon préféré et là pas de prise de risque d’être déçue par la version longue, on a opté pour la version ciné d’office (surtout qu’il y a Jeunet qui dit qu’il est très content de celle-là et que c’est son director’s cut). Ce qui me soulage c’est qu’il est tout comme je m’en souvenais (ça remonte à moins loin aussi) et que je l’aime toujours autant pour les mêmes raisons : l’humour décalé de Jeunet que j’adore depuis Delicatessen, le cynisme de Ripley, la classe de la bête nouvelle mouture, l’ambiance vaisseau spacial qu’on avait perdu depuis le premier volet, la photographie de Darius Khondji (un fidèle de Caro/Jeunet) qui ravit mes mirettes et enfin le casting dans son ensemble qui joue très bien la carte du second degré. Puis le film se tient et il n’y a pas de temps morts. C’est fluide comme un alien dans l’eau.
  • Penelope (2006) : Papatte Premier film d’un inconnu (le premier qui dit passe-partout ou Legitimus sort) et un coup de maître. Je comprendrais que le film ne soit pas du goût de tout le monde mais pour ma part j’y ai trouvé du rêve et de la féerie en plus d’une histoire d’amour Kromeugnonne. J’adore le personne de Penelope (Christina Richi) avec son nez de cochon. Elle est charmante, vivante, pétillante et sa chambre est fantastique. La morale n’étonnera personne mais tout est dans l’art de raconter l’histoire comme bien souvent.

Un commentaire pour “Films vus 50

  1. C’est marrant, pour une fois, j’ai tout lu 😉 Alors, les Alien, c’est pas mon truc, mais j’ai été intriguée par Penelope ! J’vais m’renseigner du coup 😉

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