Fin de saison 2008 – 2ème partie

CSI (817 – CBS – 9.2 – Las Vegas)
Résumé : Sarah en a gros sur la patate depuis sa confrontation avec le Miniature Killer. Warrick en a gros sur la patate pour on ne sait plus trop quelle raison. Il pleut toujours des cadavres sur Las Vegas.
Avis : Juste quand on commençait à se faire à cette idée de relation entre Gil et Sarah, la voilà qui quitte la série. Enfin, elle met quelques épisodes quand même et elle plombe bien l’ambiance à tout voir en noir comme ça… Certes, on la reconfronte avec sa jeune némesis et c’est la goutte d’eau pour elle. La série entre pendant un temps dans un espèce d’état second tentant de calquer l’état intérieur de Sarah. Sauf que quand on n’est pas fan de Sarah, c’est un peu too much… et le pire est à venir. Je ne sais pas ce que les scénaristes ont essayé de faire avec Warrick cette année mais c’est complètement raté. Non seulement sa sortie de la série (sur 3 épisodes) était d’un ennui mortel (si je puis dire) mais en plus ça faisait longtemps que le perso ne faisait plus que de la figuration de toute façon. Heureusement qu’en contrepartie les scénaristes ont trouvé un bon filon : l’humour. Deux épisodes notables. Celui où Hodges teste son jeu de Cluedo sur ses collègues et imagine des moyens de les tuer tous aussi tordus les uns que les autres. Le deuxième, c’est le cross-over entre les scénaristes de Two and a Half Men et ceux de CSI qui est une pure réussite. En parlant de cross-over, il y a bien-sûr celui avec Without a Trace qui est plutôt sympathique (ou comment vous ne pourrez jamais en profiter correctement en France vu que je ne vois pas comment TF1 et F2 pourraient se mettre d’accord soudainement pour les diffuser en parallèle). Enfin ça ne sauve pas la saison d’une mention : inégale, a fait mieux dans le passé. Il serait temps que ça s’arrête, je crois.
Bilan : Papatte

 

Moonlight (116 – CBS – 9.1 – Los Angeles)
Résumé : Mick StJohn est un vampire qui a passé une grande partie de sa vie à surveiller discrètement Beth dont il se sent responsable depuis son kidnapping quand elle était enfant. Elle est journaliste. Il est privé. Ils finissent par se rencontrer et elle découvre son secret.
Avis : Dès qu’il y a des dents qui poussent, je ne suis pas loin :-[
Je dois avouer que ça a commencé un peu mollement. Réalisation plus que passable, acteurs par forcément convaincant et autant j’aimais beaucoup Jason Dohring (Josef) dans le rôle de Logan dans Veronica Mars, autant là j’ai beaucoup plus de mal à le trouver crédible dans le rôle d’un vampire multicentenaire qui chapeaute tout le monde. Alex O’Loughlin (Mick St.John) n’est peut-être pas la crème de la crème des acteurs mais il a ce qu’il faut pour le rôle ; comprendre il est suffisamment beau gosse pour faire glousser le public féminin. Par contre comme privé, on a vu mieux. Quant à Sophia Myles (Beth), elle a l’habitude de côtoyer des vampires (Underworld, Dracula) et elle est juste comme il faut dans le rôle de la reporter fouineuse qui se pose beaucoup de questions sur son petit camarade aux dents longues. Sympa aussi de retrouver Shannyn Sossamon que j’ai mis un temps fou à reconnaitre avec cette coupe. Inoubliable dans Rules of Attraction. Mais je rassure tout le monde, sans atteindre des sommets, la série devient petit à petit très regardable et pas prise de tête, voire même elle sait réserver quelques bonnes surprises aux téléspectateurs. Autant on peut un peu laisser tomber la plupart des enquêtes policières qui pêchent par leurs invraisemblances, autant tout l’aspect vampirique dans la lignée de Kindred (sans atteindre ce niveau) est plutôt bien développé : le trafic de sang de vampire, l’histoire de Coraline par exemple qui m’ont paru plutôt originales et prometteuses. Malgré toutes les pistes laissées ouvertes, il est (fort) possible que cette saison soit la dernière et même si la fin se suffise à elle-même, c’est dommage que l’aventure s’arrête là ; je commençais à me laisser prendre au jeu.
Bilan : Papatte

 

Grey’s anatomy (417 – ABC – 9.1 – Seattle)
Résumé : Yang déprime après l’annulation de son mariage avec Burke et torture les nouveaux internes. Meredith a une sœur qu’elle déteste déjà. George repique et se cache. Izzie fait sa tête de chien battu parce que George ne veut pas dire à sa femme qu’il la trompe. Karev retrouve un visage de la saison passée. Mark déclenche une grève chez les infirmières.
Avis : On ne change pas une formule qui gagne alors cette année encore chaque épisode est introduit par la voix de Meredith qui fixe le sujet du jour et chaque personnage va être confronté à un patient qui va lui faire remettre sa vie en perspective. Et là, ça dépend un peu de l’affinité qu’on a avec les personnages. Celle à laquelle j’ai le plus accroché cette année est sans doute Miranda Bailey qui est finalement rattrapée par quelque chose qui était en développement depuis un moment. Pas drôle pour elle mais le personnage en lui-même prend beaucoup plus de profondeur et n’est plus juste la pète-sec de service. Au rayon des nouveautés, il y a bien-sûr la sœur de Meredith qui est assez irrésistible, mignonne et marrante. Avec tout ce qu’elle subit de la part de sa sœur, c’est autant des mauvais points pour Meredith qu’à la base je ne déteste pas mais qui n’avance plus vraiment et ce malgré la thérapie qu’elle entame et les nouveaux arrangements avec Derek. Le ciel peut bien lui tomber sur la tête, en ce moment, ça ne me touche pas. Sauf peut-être la toute dernière scène de la saison. J’aime bien aussi Erica, la nouvelle chirurgienne, qui développe toute une variété de relations intéressantes au sein de l’hôpital. Au rayon des bons points en vrac : la fin de cette histoire idiote entre Izzie et George (oui je spoile je sais.), des guests de qualités (Cléa duval, Seth Green, D.B. Woodside), le retour plein de nostalgie d’Addison, un épisode très schadenfreude avec les résidents qui font la course aux pathologies pour obtenir le sparkling pager (qui ouvre la porte des OR), à la fois très drôle mais très noir. Bref, pas aussi prenant qu’au début mais l’arrivée de sang neuf aide grandement la série à tenir la route.
Bilan : Papatte

 

Heroes (211 – NBC – 9.3 – USA)
Résumé : Après avoir sauvé New-York d’une explosion dévastatrice, nos super-héros vont devoir empêcher un virus de disséminer la population mondiale.
Avis : Premier faux pas : ramener Sylar, même si c’est the ultimate bad guy, il y a un moment où il faut savoir enterrer ses morts. Surtout qu’on hérite cette année d’un nouveau méchant et qu’il a pas mal de classe (d’un autre côté il a l’habitude Sark). Deuxième gros problème : il y a vraiment beaucoup beaucoup trop de protagonistes, en plus des nouveaux arrivants. Ça devient ingérable et avec 11 épisodes pour une saison, c’est gaspiller du temps de développement de scénario et s’éparpiller un peu trop alors que le temps est compté. Ça commençait pourtant assez bien avec notre Peter complètement amnésique qui buvait de la Guinness en Irlande ; Hiro catapulté au Japon à la rencontre Takezo Kensei, son héros d’enfance ; l’arrivée de Kirsten Bell en petite blonde mi-oie banche, mi-psychopathe. Et quasiment tout ça est parti en eau de boudin d’un coup quand ils ont réalisé qu’il n’aurait pas une saison complète (oh surprise !?). La trame principale autour du virus a perdu en ampleur à vitesse grand V et je n’ai jamais vraiment ressenti l’urgence de sauver le monde. Comparé à la première saison, on a affaire à un beau pétard mouillé cette année et c’est dommage parce qu’avec quelques épisodes de plus et en se recentrant plus sur le sujet, il y avait sans doute moyen de faire quelque chose de bien. Au final, je crois que seule l’histoire de Claire et son entourage est bien exploité d’un bout à l’autre. Celle de Hiro dans le passé aurait pu être pas mal mais vu le nombre d’incohérences à la minute et l’aspect gniangnian de son histoire avec la fille, finalement non. Comme pour Medium, on va se retrouver en terrain connu pour la saison 3. Reste à savoir si ça sera pour le pire ou pour le meilleur…
Bilan : Papatte

 

Lost (414 – ABC – 9.2 – The Island)
Résumé : Il y avait les disparus et les autres, maintenant il y a les gens de l’extérieur. Ceux dont on ne sait pas trop s’ils sont là pour aider ou pour mettre une balle dans la tête de tout ce qui bouge. Et si l’île était le dernier endroit où les survivants étaient en sécurité…
Avis : La série la plus importante et une des rares pour laquelle je n’ai pas pris de notes (visionnage avec Tortue oblige) 😀
Je ne vais pas rentrer dans les détails, je vais résumer : la meilleure saison depuis la première ! De toute façon, je ne peux pas donner de détails parce que ça serait vraiment méchant vu tout ce que la saison a à offrir comme révélations. Personnellement, j’ai eu une boule au ventre à presque chaque épisode tellement mon cerveau était en ébullition (ça ne veut rien dire mais je pense que l’idée est là). Et la fin… alala la fin… ça promet pour la suite… Enfin si vous voulez vraiment tout savoir, je vous recommande à nouveau le très bon blog d’analyse : Lost… and Gone Forever et vive Desmond !! Luv Desmond !
Bilan : Papatte

 

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