Films vus 43

  • The Perfect Storm : Papatte Mortel ennui malgré la présence de George Clooney qu’on préférera largement dans un Coen que sur un bateau. Les vagues sont jolies mais le scénar est trop américain dans le sens histoire basée sur des faits réels + grand spectacle + musique qui dramatise tout même la panne de la machine à glace sur le bateau et tant qu’à faire autant que ça soit larmoyant au possible. Puis trop long aussi.
  • Atonement : Papatte Je vais me répéter là mais c’est rare quand je supporte Keira Knightley dans un film. Atonement fait partie du lot. La première partie est magistrale avec une photographie fabuleuse, des acteurs au top et beaucoup de lecture à faire entre les lignes et entre les regards. J’ai tout particulièrement apprécié la façon dont est amené LE drame qui n’est pas forcément celui auquel on pense (pour peu qu’on n’aie pas lu le résumé ou vu la ba avant). De la 2ème partie, je retiendrai surtout ce que tout le monde a retenu : ce travelling gigantesque sur une plage normande pendant la guerre. Quant à la fin… poignante car là non plus je ne m’y attendais pas. J’avais peur de revivre Cold Mountain mais vraiment Atonement est d’un niveau bien supérieur. Ah et c’est la révélation James McAvoy pour moi aussi en passant.
  • « State of Play » : Papatte La télé anglaise me tue. State of Play est le genre de série qui donne envie d’arrêter de regarder des séries de peur de ne plus rien trouver d’intéressant à voir. A première vue, ça n’est pas forcément facile à vendre une plongée dans le monde du journalisme british au cœur d’un scandale impliquant un député, sa défunte maitresse et des lobbyistes. Pourtant le scénario est brillant, intelligent, passionnant d’un bout à l’autre avec beaucoup beaucoup de choses à lire entre les lignes ici aussi. Bill Nighy surprenant et drôle et à ce jour dans le rôle qui rend le plus hommage à son talent (bon je n’ai pas vu trouzmille films avec lui non plus, une petite dizaine tout au plus). Un summun du thriller politico-journalistique qui transpire le réalisme. (et je ne vous dis même pas à quel point je deviens fan des acteurs british). Prends ça dans tes dents production de séries à la française !
  • No Country for Old Men : Papatte Assez déroutant par moments. J’ai adoré tout du long et à la fin je me suis dit que j’avais raté un truc… Disons que ça devient plus métaphysique au travers du personnage de flic interprété par Tommy Lee Jones et que le film prend un tout autre sens dans sa conclusion. A revoir donc (ou alors peut-être lire le livre)
  • The Lookout : Papatte Plutôt déçue. Vu principalement pour Joseph Gordon Lewitt (que j’avais adoré dans Brick) et qui est très bon comme à son habitude mais ça ne sauve pas un scénario qui aurait pu être moins prévisible.
  • The Last King of Scotland : Papatte Je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec celui-là, sans doute quelque chose de plus noir dès le départ (no pun intended), mais finalement prendre le jeune médecin comme fil conducteur dans cette descente aux enfers était une très bonne idée. Je comprends que Forrest Whitaker ait reçu autant de prix pour son rôle. Dommage que McAvoy ait été effacé par son collègue. En tout cas, visionnage éprouvant surtout vers la fin.
  • The Girl in the Café : Papatte On reprend les mêmes et on recommence… enfin quelques-uns seulement. Bill Nighy, Kelly McDonald et David Yates de State of Play. Ici encore une histoire politique, mais cette fois c’est le sommet du G8 à Reykjavik et une question : quelle place doit prendre la pauvreté qui tue un enfant toutes les 3 secondes dans la politique internationale des pays développés ? Et autour de ça la rencontre entre un fonctionnaire vieillissant trop dévoué à son pays et une jeune fille rencontrée dans un café dont on ne sait finalement pas grand chose. Ça commence comme une petite comédie romantique et ça finit en question existentielle qui est sans doute l’un des plus grands casse-têtes de ce siècle. Bien vu.
  • Elizabeth: The Golden Age : Papatte J’avais adoré le premier pour l’interprétation grandiose de Cate Blanchett. Là on rajoute Clive Owen. Je ne pouvais que craquer pour ce film et il est vrai qu’il y a de très bons moments entre les deux acteurs, quelques très belles scènes au début mais au final je trouve le film assez mal équilibré avec quelques transitions dans le temps et l’espace qui auraient pu être plus souples. Le côté torturé par le vieillissement d’Elizabeth passe assez mal aussi. Mais il y a toujours ce côté mordant du personnage qui lui donne tout son charme alors l’un dans l’autre j’ai passé un bon moment.
  • Weirdsville : Papatte Aussi weird que le titre. J’ai rigolé à des trucs qui honnêtement auraient du me faire grincer des dents, mais c’était plus fort que moi. C’est assez barrée comme histoire avec des jeunes qui font des sacrifices le soir au fond des cinémas fermés, les deux héros plus ou moins complètement high qui doivent rembourser un pseudo mafieux russe tout en sauvant leur copine « ressuscitée » par les satanistes pré-cités et c’est sans parler de l’armée de nains… Ce film est une expérience assez bizarre (on y revient) mais qu’est ce que j’ai ri… Je crois que le pire ce sont les regards échangés entre les deux frères qui se marrent pour des bêtises et m’entrainent systématiquement dans leur chute. Hallucinant…

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