Tell me you love me

La série qui m’était destinée apparemment… Si si, la preuve.
Sur la photo suivante, concentrez-vous sur la zone en haut à droite (ou suivez la flèche)

 Tell me you love me

Une lampe design qui aurait pu passer inaperçue dans le décor sauf quand on a la même à la maison. Ça fait toujours bizarre.

 Lampe Orange

Bon et la série dans tout ça… parce que c’est un peu le nouveau pavé dans la mare de la rentrée d’HBO quand même. Pour ceux qui ne suivent pas tout ça, en gros on suit 3 couples à des moments un peu clés de leur vie : l’un va se marier, un autre veut avoir un enfant et le troisième a déjà fait tout ça mais ça va pas quand même… et l’angle d’attaque choisi est la vie sexuelle de tout ce petit monde ; y compris celui de la thérapeute sexagénaire qu’ils vont voir. Jusque là ça va encore… sauf qu’on est invité dans la chambre à coucher au sens propre. Le buzz s’est construit sur les acteurs qui n’hésiteraient pas à se désaper et à avoir des relations simulées (ou non, suspens…) devant la caméra. Autant dire que les plus pervers des téléspectateurs se sont branchés sur HBO dimanche soir juste pour se rincer l’œil en espérant voir le dernier objet trash à la mode façon 9 songs et Shortbus… et qu’ils ont du s’ennuyer les pauvres avec tout ce temps perdu à donner à manger aux enfants, aller au boulot et faire des repas en famille bien-sûr. Puis ça papote, ça se pose des questions… un vrai tue-l’amour 😀
Tell me you love me ne peut pas se résumer qu’au cul… enfin si mais plus pour ce qu’il représente dans la vie des différents couples qu’à l’aspect visuel de la chose. Le couple 1 veut se marier mais n’arrive pas à régler ses conflits sans trouver un compromis sous la couette ce qui ne fait pas avancer le schmilblick. Le couple 2 n’arrive pas à avoir un enfant malgré une vie sexuelle « normale » où le plaisir finit par être remplacé par l’obsession de la conception. Le couple 3 a 2 enfants, zéro rapport et personne n’ose aborder le sujet. On rajoute à ça le couple 4 : la thérapeute et son mari qui ont plus de vécu et semblent épanouis dans tous les aspects de leur vie. En y regardant d’un peu plus loin, comment ne pas penser à une certaine énigme du sphinx revisitée.
On rentre de plain-pied dans l’intimité des couples, on devine leurs pensées au détour d’un regard, on lit entre les lignes de leurs mensonges et on s’identifie. C’est la complexité des conflits intérieurs qu’on autopsie et ça grattouille là où ça dérange tout en prenant le contrepied des vidéos de Graham dans Sexe, mensonges et vidéos où tout était oralisé mais rien montré.
Et ma question après le premier épisode : se pourrait-il que cette série puissent avoir autant d’impact qu’un Six Feet Under ? (la série qui a tout compris à la vie selon moi). On verra dans 10 épisodes mais quelque chose (a hunch comme on dit là-bas) me fait espérer que oui…
Pour finir : chapeau bas à Ally Walker pour ma gorge serrée à la fin !

3 commentaires pour “Tell me you love me

  1. ‘Plain-pied’ pas ‘plein pied’ :p C’était la minute jétale-ma-science.
    Enfin bref, sympa le petit clin d’oeil de la lampe ! La série a l’air vraiment sympa ! Ceci dit, je n’aime pas regarder des trucs qui posent trop de questions sur le cul avec quelqu’un, je pense donc me les regarder seule :$:$.

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