Fin de saisons 2007 – 1ère partie

Dans l’ordre de visionnage.

• Battlestar galactica (320 – Sci-Fi – 9.3 – Espace)
  Résumé : Ça faisait longtemps qu’il n’y avait pas eu de réduction massive du personnel. Un peu d’occupation sur New Caprica et quelques procès et le tour est joué. C’est pas tout ça mais il faudrait tout de même songer à trouver le chemin de la Terre et quand ce n’est pas la présidente qui joue à l’oracle c’est la Baltar qui joue au prophète. Et je ne parle même pas du rôle de Starbuck dans tout ça…
  Avis : Une saison au rythme assez différent des 2 précédentes, c’est un peu une phase de transition où les personnages trouvent vraiment leur place dans l’équilibre général. Le ton est plus dur aussi et c’est l’heure des règlements de compte et des mises au point pour beaucoup de monde. Pas mal de révélations et de changements majeurs. Les choses avancent peut-être un plus lentement mais surement et la dernière saison (puisqu’il parait que la 4ème sera la dernière) risque fort de conclure le voyage en beauté. Je vois déjà un sans faute se profiler à l’horizon.
• Prison Break (222 – Fox – 9.3 – Chicago et un peu partout aussi)
  Résumé : après avoir cassé la prison, Michael et sa bande courent dans la pampa. Mais ils ont un peu de mal à se décider après quoi courir (argent, présidente, ex-président, jolies filles, ancien partenaire de cellule…) ou devant quoi courir (Flics, FBI, Company, ancien partenaire de cellule…), du coup ils se filent régulièrement des rancards pour essayer d’y voir plus clair.
  Avis : changement de ton assez radical pour cette deuxième saison. Scénario bien moins inspiré, rythme bien moins haletant, j’avoue, j’ai eu beaucoup de mal par moment et la série n’était plus dans mes priorités de visionnage. Heureusement, grâce à l’ajout au panel d’un personnage de fed pas piqué des hannetons nommé Mahone (et interprété par un acteur que j’aime bien en plus : Williams Fichtner le niveau arrivait ponctuellement à remonter et les interactions entre Michael (notamment) et lui donne clairement plus de piquant à certaines scènes. Je suppose qu’on le retrouvera l’année prochaine. La scène finale laisse aussi à penser que la saison 3 sera sans doute meilleure même si on se retrouve dans une situation de déjà vu (en potentiellement plus gore néanmoins). A suivre donc.
• CSI (724 – CBS – 9.2 – Las Vegas)
  Résumé : Gil Grissom aime Sarah Siddle. C’est le scoop de l’année mais comme il s’agit de CSI et pas des FDA, les histoires continuent à s’intéresser aux morts plutôt qu’aux vivants.
  Avis : Grosse innovation cette année avec une tentative très réussie de sérialisation des épisodes autour du Miniature Killer comme on l’appelle dans le Nevada. J’ai aussi l’impression qu’il y a eu plus d’épisodes originaux cette année avec les enquêtes vues par les cadavres à la morgue, les rats de laboratoire qui prennent les commandes, le remplacement temporaire de Petersen par Liev Schreiber. Peut-être plus d’humour aussi. Et avec un peu plus de légèreté encore, on traque les soupçons d’affection entre Gil et Sarah qui jouent la carte de la discrétion depuis la saison dernière. Au final, la série passe brillamment le cap des 7 ans et j’en veux bien une 8ème comme ça.
• The Office (324 – NBC – 9.1 – Scranton)
  Résumé : La branche de Scranton absorbe la branche de Stamford. Des nouveaux arrivent, des nouveaux s’en vont. Pam et Jim s’éloignent, Jan et Michael se rapprochent. Ça bouge dans le bureau.
  Avis : Me voilà à jour avec The Office US. La saison 3 reprend donc en partie le fil conducteur de la deuxième saison de la version UK mais en l’étalant beaucoup plus. Du coup la version US prend de plus en plus son indépendance vis-à-vis de l’originale ce qui est une bonne et une mauvaise chose. A force de s’étaler, on s’attache de plus en plus aux personnages y compris à l’insupportable Michael qui pour le coup devient de plus en plus sympathique et j’avoue je regrette un peu le temps où son incompétence et son humour lamentable le rendaient détestable. D’un autre côté, je suis tellement fan des sales blagues de couloir, de la bêtises de Dwight, des œillades entre Pam et Jim… que plus ça s’étale plus je m’éclate.
• Bones (222 – Fox – 9.0 – Washington)
  Résumé : Grosso-modo comme la première saison : des os, des trucs pas forcément ragoutants autour, des termes techniques à la mords-moi le nœud, de l’humour mais romance ++.
  Avis : Il aura fallu 2 saisons pour que je me rende compte que tous les titres d’épisode étaient construits de la même manière (the girl/man/truc on/in the [lieu]). D’ailleurs il n’y a pas que le style des titres qui restent le même car, comme le dit le résumé au dessus, grosso-modo c’est comme la première saison. Ni mieux, ni pire : pareil. Ah si un progrès tout de même. J’accroche enfin au personnage d’Hodgins qui me crispait jusqu’à ce qu’il prenne meilleure forme aux côtés d’Angela. Un truc too much tout de même c’est cette histoire de complot avec le père recherché de Temperance. Pas fan (puis Ryan O’Neal c’était mieux à l’époque de Barry Lyndon). Pour le reste, les scénarios sont suffisamment bien pensés en général pour que Bones reste un bon petit divertissement pas prise de tête.
• Heroes (123 – nbc – 9.4 – USA)
  Résumé : Ils sont beaux, ils sont forts, ils ont des pouvoirs de la mort qui tue et ils doivent sauver le monde. (c’est mieux que « sauve la pom-pom girl, sauve le monde » non ? enfin en français tout du moins…
  Avis : LA série de l’année (avec Dexter) ! Le truc qui peut aussi bien se dévorer d’un coup en 16h et des bananes ou se savourer semaine après semaine en prenant son temps. Une première saison quasi-parfaite (la perfection je la réserve à Dexter cette année). Une série dont vous n’avez pas fini d’entendre parler de toute façon parce que TF1 a malheureusement les droits (et va sans aucun doute encore nous massacrer ça à sa sauce). Une série qui rend accro non pas par sa tension à la Prison Break saison 1 mais par une construction intelligente de l’histoire qui fait que la pression monte monte monte jusqu’à l’épisode final (dont je dirais en 2 mots que… ah non je ne peux pas ou alors… : ra snvg, ihr yn zbagrr qr grafvba, wr z’nggraqnvf à zvrhk, pbzzr ornhpbhc q’nvyyrhef, znvf p’rfg ienv dhr qnaf ha fraf pr dhv qrinvg neevire rg/bh ar cnf neevire neevir rg dhr yr puncvger n har pbapyhfvba gbhg ra crezrggnag q’rzoenlre qverpgrzrag fhe yr puncvger qrhk). Bien sûr ça veut dire qu’il serait dommage de rater un episode. Puis de toute façon, si ça vous plait ça ne sera pas possible… puis Milo il est beau et Sendhil aussi donc bon !
• Grey’s Anatomy (325 – ABC – 9.2 – Seattle)
  Résumé : Dernière année d’internat pour nos héros. Meredith barbote dans l’eau. Izzy a les poches pleines. George a la tête qui tourne. Callie prend du grade. Addison prépare sa sortie. Derek vise le haut. Burke et Cristina voient blanc.
  Avis : Pour le coup, je pense que Grey’s y gagne à être regardé d’une traite. Après avoir rattrapé mon retard de 2 saisons, je subis la perte de rythme imposée par la diffusion hebdomadaire et un tir groupé comme les épisodes 15-16-17 m’a paru interminable. Dommage parce que les histoires personnelles des perso sont à la hauteur. Rien à redire sur la fin de saison (peut-être parce que j’ai justement vu les 5 derniers épisodes d’un coup) avec une sensation de flottement assez pénétrant qui porte vers un final particulièrement poignant.
  Un petit mot sur le spin-off qui se prépare et qui a été testé dans les épisodes 22 et 23 : choisir le personnage d’Addison comme moteur pour une nouvelle série est une bonne idée je pense. A y réfléchir, je ne voyais pas qui d’autre aurait pu faire l’affaire d’ailleurs. Elle est arrivée plus tard dans la série et possède un charisme particulier et un côté fofolle qui rend ce choix bien plus évident que celui d’une Callie par exemple. Le spin-off promet de garder le ton mi-dramatique mi-humoristique de la série d’origine tout en s’éloignant assez radicalement de l’environnement de la chirurgie de l’hôpital de Seattle. A suivre.

Et à suivre aussi :O)