Je vous écris de Téhéran de Delphine Minoui

Quatrième de couverture : Sous la forme d’une lettre posthume à son grand-père, Delphine Minoui, journaliste franco-iranienne, raconte ses années passées à Téhéran, de 1997 à 2009. Elle porte un regard neuf sur son pays d’origine, tiraillé entre ouverture et repli. À ses côtés, on s’infiltre dans les soirées interdites, on pénètre dans l’intimité des mollahs et des miliciens bassidjis, on suit les espoirs et les déceptions du peuple…

Putain de Nelly Arcan

Quatrième de couverture : Cachée derrière les rideaux de sa chambre, une prostituée patiente entre deux clients. L’attente se nourrit du souvenir : une famille dévote, une mère absente et un père distrait. Et parfois la jouissance éprouvée avec ces hommes auxquels elle fait l’amour, ces hommes qu’elle déteste peut-être autant qu’elle-même.

Avis : Il serait tentant, dès les premières lignes, et sous prétexte que le livre est une autofiction, d’assimiler totalement l’auteur et son personnage. Surtout quand le suicide de l’auteur en 2009 peut être interprété comme une validation. Ce mal-être du personnage, son penchant suicidaire, c’était forcément celui de l’auteur puisqu’elle a fini par se pendre.

30 ans (10 ans de thérapie) de Nora Hamzawi

Quatrième de couverture : Obsessionnelle, parano et hypocondriaque, Nora Hamzawi partage ses petites angoisses ordinaires avec humour et autodérision. A mi-chemin entre séances chez le psy et journal intime, elle décortique des scènes de nos vies pour mieux y trouver sa place. Comment fait-on pour avoir l’air à l’aise en soirée ? Qui sont ces gens qui fréquentent les stations de skis ? Y a-t-il un âge pour arrêter de regarder La Boum ? Pourquoi est-ce qu’on est obligé de se tutoyer dans les magasins bios ? Son regard sur le monde, sa perception des situations et son désarroi, amusé et sensible, révèlent l’absurdité et la folie du quotidien. En bref, si vous vous demandez régulièrement si vous êtes normal ou à côté de la plaque, cette introspection sans filtre devrait vous aider à relativiser !

Les Passeurs de livres de Daraya de Delphine Minoui

Présentation de l’éditeur : De 2012 à 2016, la banlieue rebelle de Daraya a subi un siège implacable imposé par Damas. Quatre années de descente aux enfers, rythmées par les bombardements au baril d’explosifs, les attaques au gaz chimique, la soumission par la faim. Face à la violence du régime de Bachar al-Assad, une quarantaine de jeunes révolutionnaires syriens a fait le pari insolite d’exhumer des milliers d’ouvrages ensevelis sous les ruines pour les rassembler dans une bibliothèque clandestine, calfeutrée dans un sous-sol de la ville.

Leur résistance par les livres est une allégorie : celle du refus absolu de toute forme de domination politique ou religieuse. Elle incarne cette troisième voix, entre Damas et Daech, née des manifestations pacifiques du début du soulèvement anti-Assad de 2011, que la guerre menace aujourd’hui d’étouffer. Ce récit, fruit d’une correspondance menée par Skype entre une journaliste française et ces activistes insoumis, est un hymne à la liberté individuelle, à la tolérance et au pouvoir de la littérature.

Comment l’amour empoisonne les femmes de Peggy Sastre

Présentation de l’éditeur : Les femmes ont acquis le droit de travailler, de voter, de faire ou non des enfants, de disposer de leur corps et de leurs ressources matérielles. Bref, la libération féminine a eu lieu. Sauf que, dans un monde qui traque les différences sexuelles empêchant les femmes d’atteindre, en proportions équivalentes aux hommes, les positions sociales les plus élevées, il est un élément qu’à peu près personne n’a la présence d’esprit d’interroger. Ce grand absent du débat, c’est le boulet amoureux. Cet essai jette un éclairage drôle et décapant sur la dépendance affective dont souffrent encore trop souvent les femmes. La question n’est pas d’opposer émancipation et amour, mais de comprendre ce que les sciences ont à nous dire sur la toxicité du surinvestissement amoureux.

Underground de Haruki Murakami

Quatrième de couverture : Livre d’entretiens, mais aussi réflexion philosophique et autobiographique, un essai indispensable pour décrypter l’œuvre de l’auteur de 1Q84, la trilogie au succès planétaire.
Le 20 mars 1995 se produisait l’attentat le plus meurtrier jamais perpétré au Japon : en pleine heure de pointe, des adeptes de la secte Aum répandent du gaz sarin dans le métro de Tokyo, tuant douze personnes, en blessant plus de cinq mille.
Très choqué, mais aussi révolté par le traitement médiatique par trop manichéen de la tragédie, Murakami va partir à la rencontre des victimes et de leurs bourreaux : rescapés du drame et adeptes de la secte.

Une femme à Berlin : Journal 20 avril – 22 juin 1945

Quatrième de couverture : La jeune Berlinoise qui a rédigé ce journal, du 20 avril 1945 – les Soviétiques sont aux portes – jusqu’au 22 juin, a voulu rester anonyme, lors de la première publication du livre en 1954, et après. À la lecture de son témoignage, on comprend pourquoi. Sur un ton d’objectivité presque froide, ou alors sarcastique, toujours précis, parfois poignant, parfois comique, c’est la vie quotidienne dans un immeuble quasi en ruine, habité par des femmes de tout âge, des hommes qui se cachent : vie misérable, dans la peur, le froid, la saleté et la faim, scandée par les bombardements d’abord, sous une occupation brutale ensuite. S’ajoutent alors les viols, la honte, la banalisation de l’effroi. C’est la véracité sans fard et sans phrases qui fait la valeur de ce récit terrible, c’est aussi la lucidité du regard porté sur un Berlin tétanisé par la défaite. Et la plume de l’auteur anonyme rend admirablement ce mélange de dignité, de cynisme et d’humour qui lui a permis, sans doute, de survivre.

Frappe-toi le cœur d’Amélie Nothomb

Quatrième de couverture : « Frappe-toi le cœur, c’est là qu’est le génie. »
Alfred de Musset

Avis : Avec une quatrième comme celle-là, il faut vraiment que le lecteur ait la foi pour sauter le pas de l’achat. En creusant, le résumé devient : Marie a tous les dons de la terre, mais est atteinte d’une malédiction : elle est jalouse. Heureusement que la tournée des popotes de la rentrée littéraire permettait d’en apprendre un peu plus.

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