Diwouidi 22

• The Dark : Je vois 2 bons acteurs qui avaient des impôts à payer ce mois-là. Ça aurait pu faire un bon episode de Poltergeist the Legacy mais version longue c’est vraiment pas terrible. Là où un Skeleton Key était assez bluffant sur la fin, ici l’effet est tout simplement raté. On va dire que je n’ai rien vu.
• The sentinel : Ça sent le 24, ça sent le 24 très très fort. Mais c’est bien moins bon que la première saison de 24 qui parlait aussi de tuer du politique. En plus, l’ami Kiefer s’enferme dans un rôle, pas bon je dis, même si ça lui va bien. Quant à Eva que tout le monde attendait au tournant, elle n’a clairement pas assez de scènes pour montrer vraiment ses talents d’actrice. Elle est crédible mais de là à juger de quelque chose… Globalement ça manque aussi cruellement de peps, de grands retournements de situation et de méchant qu’on n’avait pas vu venir (parce qu’ici la taupe saute aux yeux au bout d’une demie-heure, ce qui gache un peu tout le film).
• The Da Vinci Code : Faire pire que le livre était donc possible. Que dire… non je ne vois pas. Laissons le film s’autodétruire dans les 5 secondes… à pardon je confonds. Dommage. Une papatte quand même parce que mine de rien, je n’ai pas vu le temps passer mais ça ne m’a pas empêchée de maudire pour la 10 000ème fois Dan Brown et ses bêtises.
• Easy six : Dans ma grande quête pour déterminer si Julian Sands est vraiment un mauvais acteur ou non, je viens de me taper une daube innommable. Je ne vois toujours pas ce qu’il y avait à retirer de l’histoire, c’est creux, c’est plat, c’est joué sans une once de conviction et en plus c’est très mal réalisé (d’ailleurs le réal n’a curieusement pas fait grand chose d’autre). Le pire c’est qu’il y a un livre à l’origine de ce truc. Mais qu’est ce qu’il peut bien s’y dire… Moralité : se contenter de sa prestation dans 24.
• X-Men 3 The Last Stand : Trop de mutants, trop de morts d’un coup mais une scène finale qui arrache tout (au sens propre). Il faudra peut-être le laisser murir un peu celui-là comme le premier avait eu besoin de plusieurs visionnages pour que j’y adhère complètement. En tout cas : Magneto RULLLEEEES ! et on est copines de couleur de cheveux avec Phoenix 🙂
• History of the world part I : plutôt drôle dans l’ensemble mais assez inégal. Le segment sur l’inquisition reste mon préféré, un truc qu’on ne pourrait vraiment plus faire aujourd’hui sous peine de voir brûler les cinémas. Pourtant un peu de dérision, ça ne fait pas de mal par moment. A l’opposé, je n’ai pas été très séduite par la partie romaine, même s’il y a pas mal de bon jeux de mots, ça reste en dessous du reste et un peu trop long. Humour grivois ++.
• Laws of Attraction : bof. L’histoire est souvent toujours la même dans les comédies romantiques mais là j’avoue que je ne suis pas rentrée dedans du tout. 90 minutes qui m’ont paru une eternité. Une leçon à retirer du film quand même : se biturer, c’est mal.
• Half Light : Pas si mal que ça, un peu dans le style de The Dark mais pas trop. Demi Moore y est resplendissante (physiquement, on lui donnerait 15 ans de moins). Pendant 5 minutes au milieu j’ai eu peur qu’il s’agisse d’un énième trip à la The Forgotten et le film y aurait sans doute gagner à ne pas se perdre dans une pseudo histoire de fantômes qui alourdit tout. Le scénario sans la touche fantastique s’en sortait très bien tout seul. En passant, le lieu de tournage est à couper le souffle.
• London : Sex, drug and Crystal Method. Je suis arrivée au film via son excellentissime BO et je dois avouer qu’il s’agit d’une très très bonne surprise et surtout d’un beau gachis parce que c’est un direct to video qui aurait largement mérité une sortie en salle. C’est un peu dans la veine de Garden State et de Closer pour le côté mise en perspective de relations amoureuses et/ou humaines. Largement au dessus du premier, moins bon que le deuxième mais globalement plutôt bien senti. Pour une première réalisation, c’est pas mal du tout : la mise en scène est dynamique, les acteurs à fond dans leur rôle. Chapeau.