Diwouidi 12

• Sense and Sensibility : Film en costumes issu de la littérature anglaise. La bourgeoisie, ses hauts, ses bas et ses contentions conventions. Emma Thompson, Kate Winslet et Alan Rickman au casting. Tout me va. Enfin presque. Le film se laisse regarder avec pas mal de plaisir, mais quelque part il m’a manqué quelque chose ou plutôt peut-être qu’il y a quelques longueurs par moment qui alourdissent un peu le rythme. Sinon c’est très réussi.
• The Talented Mr Ripley : Beaucoup de finesse et d’intelligence dans le scénario, des rebondissements, de la très bonne musique (yeah ça swing !) et un très bon jeu d’acteur. Le personnage de Ripley est fascinant même si certaines de ses actions sont assez prévisibles par moments, il réserve malgré tout quelques bonnes surprises. Je ne suis pas particulièrement fan de Damon, mais je dois avouer que le rôle lui va bien.
• O Brother Where art Thou : Encore un film très musical. J’ai eu un peu de mal à rentrer dedans, surtout à cause des accents très terroir des personnages, jusqu’au passage de l’enregistrement de la chanson dans le studio perdu au milieu du désert. A partir de là, nickel, j’accroche aux personnages (quelle belle brochette d’acteurs, mention spéciale à Clooney et Holly Hunter), au style États-Unis fermier année 30 et surtout je souris et ris beaucoup. La scène finale du concert improvisé, c’est l’apothéose, un peu comme la scène finale de Blue Brothers : un grand moment de délire.
• The Secret Agent : Je ne connais pas le roman de Conrad, j’ai regardé le film principalement pour ses acteurs et parce que je me souviens qu’il avait attiré mon attention lors de sa sortie. Franchement très décevant et plat, je ne sais pas quoi en retirer. Même si l’histoire n’est pas mal sur le papier, il manque un petit quelque chose au film pour être vraiment passionnant. Heureusement, il est court.
• Kaena, la prophétie : Très décevant. J’aurais voulu l’aimer pourtant ne serait ce que par fierté de voir la France se lancer avec brio dans la réalisation de films 3D (bon, OK, le Canada est bien présent aussi vu qu’il s’agit d’une coprod). Mais non. Kaena fait peur tout comme la plupart des persos, l’animation n’est pas terrible et est plus proche de l’animation de jeux vidéo (ce qui ne me gêne pas quand il s’agit effectivement d’un jeu vidéo) que de celle d’un film, ce qui se voit un peu trop à l’écran. L’histoire est confuse au début, et il faut attendre la fin pour que tout devienne plus clair. Les décors sont par contre très réussis, mais quand on voit le making-of, on comprend mieux pourquoi vu que le réalisateur avoue qu’au départ ils s’intéressaient tous trop à la construction de leur univers plutôt qu’aux personnages, ce qu’ils reconnaissent eux-même comme étant une erreur. Il y avait des bonnes idées, mais trop mal exploitées. Dommage.
• Cruel Intentions 3 : Euh, Kerr Smith Kerr Smith Kerr Smith… Eh ! Pourquoi ça ne marche pas comme dans Candyman ? En tout cas, le film mérite bien son direct to video. Globalement monotone et d’une vulgarité indéniable comparé au premier du nom. Comme quoi la surenchère ne fait pas le succès d’un film.
• War of the Worlds : Je n’ai pas lu le livre donc je ne peux pas comparer les deux. Il y a des films comme ça où j’ai du mal à réaliser qu’il s’agit d’un Spielberg et j’aurais bien vu Shyamalan derrière la caméra. Allez comprendre pourquoi. Le résultat ici est que je suis restée scotchée au fond du canapé pendant la plus grande partie du film. Certaines scènes dégagent une tension incroyable, ça fait longtemps que je ne m’étais pas laissée absorbée par un film comme ça a été le cas ici. La fin est un peu rapide à mon goût et quelques minutes supplémentaires de plus ne m’auraient pas gênée. J’ai l’impression d’être restée sur ma faim. En tout cas, c’est un film qui fait dire Waouh ! à plusieurs reprises surtout quand les tripods apparaissent. Je suis sous le charme.

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