Avis : Grey’s anatomy

Grey’s Anatomy (ABC – 227 – Seattle)
De quoi ça cause très rapidement : Le parcours de 5 internes en chirurgie au Seattle Grace Hospital.

Encore une série qui fait beaucoup parler d’elle mais que j’ai toujours évitée parce qu’à moins d’être ultra-fans des séries médicales, c’est à mon avis difficile d’en gérer plusieurs (redondance power) et pour ma part il y a ER qui occupe le créneau depuis – oula – plus de 10 ans (et non Nip/Tuck n’est pas vraiment une série médicale à mon sens). Des opérations, des romances dans les salles de sutures, des drames en blouse blanche… déjà vu et revu… mais bon on s’attache aux personnages, on n’ose plus les quitter ou juste leur faire des infidélités le temps d’un soir. Et puis tout d’un coup, je ne sais pas ce qu’il m’a pris – un excès de curiosité sans doute – j’ai décidé d’essayer. Voilà mes 10 raisons d’aimer Grey’s Anatomy (pas d’ordre particulier hormis celui du fil de mes pensées). Attention je fais la fille à plusieurs reprises ci-dessous :0)

  • 1 – J’aime la prononciation du titre. En anglais bien-sûr. (question traduction même si j’ai peur de la réponse : comment tf1 a fait pour traduire les mcdreamy, mcsteamy, mcdog, etc ?)
  • 2 – J’aime Meredith son humour, tout ce qu’elle exprime avec son regard et parce que le personnage est sacrement bien construit (et ça me fait oublier que Pompeo a l’air insupportable en vraie). J’aime Izzie parce que pour je ne sais quelle raison elle me fait penser à ma N’Lisou. J’aime George pour le petit côté fragile. J’aime Bailey parce qu’elle est juste. J’aime Cristina parce qu’elle va beaucoup évoluer. J’aime Burke parce qu’il va bien avec Cristina. Je n’aime pas Alex, il me rebute. J’aime Addisson parce qu’elle est impossible à détester même si on le veut très fort. J’aime Derek tout court.
  • 3 – J’aime le fait de comprendre hachement mieux les termes médicaux quand ils ne sont pas assenés au rythme de 100 mots/seconde (même si ça entraine bien l’oreille). Forcement en chirurgie y a moins urgence qu’aux urgences, ça aide.
  • 4 – C’est addictif au possible. Au début, on n’y croit pas. D’ailleurs au début j’avais un peu de mal avec les persos, j’ai douté un moment d’arriver à les apprécier suffisamment pour les supporter deux saisons. Et paf au bout de 4 épisodes, c’est fini, on est embarqué dans les histoires perso et/ou pro de tout ce petit monde et on veut savoir. Savoir si Meredith et Derek c’est AESD, si Cristina est humaine, si Izzie est blonde, si George osera. J’ai douté aussi d’accrocher autant à la chirurgie qu’aux urgences parce que ça n’est pas le même rythme mais finalement un rythme plus lent permet de mieux développer les cas et les relations patient/médecin voire de les faire durer sur plusieurs épisodes en prenant soin de laisser un petit cliffhanger à la fin. Bilan : j’ai commencé jeudi soir, j’ai fini mardi matin. Mais ça va, je tiens le coup.
  • 5 – Je suis (trop) bon public, j’aime pleurer devant mon écran pour de « bonnes raisons » et il y en a des raisons de pleurer devant Grey’s. Plein de situations qui m’ont touchée. Et avoir la possibilité d’enchainer les épisodes, ça ne laisse pas le temps de souffler, du coup le visionnage a été très éprouvant, surtout sur la fin. Izzie… :'(
  • 6 – J’aime y croire, même quand c’est trop gros et qu’une partie de mon cerveau dit : passera pas. Quand c’est bien écrit et bien empaqueté, je gobe tout. Bravo les scénaristes.
  • 7 – J’aime le mélange d’humour qui me fait éclater de rire, de drames qui me font pleurer, de situations qui me font réfléchir, de romances qui font battre mon petit cœur, d’opérations parfois haletantes. Tout ça cerné par la voix off de Meredith qui ouvre et ferme quasiment chaque épisode avec de grandes réflexions sur la solitude, la complémentarité, l’espoir, l’amitié, l’amour, les désillusions, etc.
  • 8 – J’aime le fait de ne pas avoir encore trouvé de défaut majeur à cette série.
  • 9 – J’aime l’excellentissime sélection de chansons, toujours très appropriées aux situations. Ça regorge de talents, j’ai déjà mis des options sur Sia, Merrick, Ivy, Tegan & Sarah. Grey’s sans chanson, ça serait comme euh… Hello Kitty sans nœud sur la tête : un vulgaire chaton blanc.
  • 10 – Dr McDreamy Dr McDreamy Dr McDreamy… quoi ? c’est pas comme Candyman ? Je le prononce 3 fois en me regardant dans le miroir et il apparait… PFFFFF !!! (Sigh)

Avant Grey’s Anatomy je pensais qu’on ne pouvait pas gérer plusieurs séries médicales… c’est toujours le cas, je plaque ER. La saison 3 de Grey’s demarre le 21 septembre (promo). J’ai retrouvé la fraicheur. McDreamy Power !!!

McDreamy

Bonus :
Une des mes phrases préférées de la série, tirée de l’épisode 4 de la saison 2.

De Nile (Denial). It’s not just a river in Egypt, it’s a freakin’ ocean. So how do you keep from drowning in it?

Et un radioblog de la mort qui tue avec tous les morceaux de la série, épisode par épisode.

4 commentaires pour “Avis : Grey’s anatomy

  1. Hehe^^ Très bon article, qui donne envie de regarder la série. J’en ai vu quelques uns aux USA et j’avais bien aimé (sauf Katherine Heigl, je la détestais déjà dans Roswell, j’aime pas sa physionomie, j’y arrive pas… désolée Izzie…). Le site ABC est super bien fait aussi 🙂
    Et puis, rectification : Kitty n’est pas un vulgaire chat blanc MEME sans son noeux !!! 🙂
    xoxo

  2. coucou Heidi !!!
    Moi aussi je suis Grey’s addict !
    Comme je la regarde bêtement sur tf1, je te donne la solution : Dr Mcdreamy est traduit en « docteur mamour »… Et oui…

    PS : l’autre jour, je lisais un polar, et un des personnages consultait le bouquin « Gray’s anatomy », qui a l’air d’être vraiment connu en fait !

Les commentaires sont fermés.

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