Derniers films vus 91

  • Total Recall (2012) : papatte L’image est ultra-mega-léchée, ça chatoie bien l’oeil. Puis il y a Kate Beckinsale, il faut toujours voir les films avec Kate Beckinsale, surtout si c’est un film d’action. Et surtout s’il y a Colin Farell à côté ; ça permet de l’oublier un peu. Pour le reste, entre le repompage à la ligne près des dialogues du film d’origine et une détérioration notable des qualités scénaristiques qui prouvent une fois de plus que l’intelligence du spectateur n’est pas une donnée prise en compte dans la production d’un blockbuster, ce remake donne surtout une envie : revoir la version de Verhoeven. Ce qui fut fait rapidement.
  • Looper (2012) : papatte Ce film a deux choses pour lui : Rian Johnson et Joseph Gordon-Levitt. C’est plus grand public que les autres films de Johnson, sans doute un bon moyen de le faire connaître de manière un peu plus large, mais ça reste loin derrière Brick. Plaisant à découvrir, mais pas forcément au point d’avoir envie de le revoir.
  • Total Recall (1990) (R) :papatte L’image est ultra-mega-pourrie, ça envoie de la poussière rouge dans l’oeil. Les effets spéciaux ont mal vieilli, Schwarzy n’est pas un sex-symbol, Sharon Stone n’avait pas encore fait de la chirurgie, mais qu’est-ce que ce film fait du bien. Non seulement le scénario a un vrai enjeu qui tient la route d’un bout à l’autre, mais en plus, c’est du Verhoeven, c’est de la bonne violence bien bourrine et sans concession, comme seul le réalisateur hollandais pouvait en produire à une époque. Le remake est très loin d’égaler l’original, mais les jeunes sont ce qu’ils sont.
  • Zelig (1983) : papatte Film totalement expérimental et original dans la filmographie de Woody Allen. On y retrouve l’humour, le cynisme et les grandes réflexions sur la vie propres au réalisateur. Du bon Woody mais pas le plus accessible pour les néophytes peut-être, principalement à cause de sa forme.
  • Spider (2002) : papatte Pas mal, mais un peu trop « simple ». Il y a plein d’indices trop visibles qui permettent de prendre de l’avance sur le déroulement de l’intrigue, et surtout un élément au milieu qui met rapidement la puce à l’oreille. (Je vais largement spoiler à partir de là, attention) Notre héros se « souvient » d’événements auxquels il n’a pas pu assister et qu’il n’a pas pu reconstituer de lui-même donc, c’est qu’il se passe autre chose dans sa tête. J’ai trouvé plus intéressante la façon dont le désir incestueux du fils pour la mère est construit à travers de simples regards. Il a sa mère en adoration, et ça le gamin le joue très bien, mais ça va un peu au-delà. Comme si la voir avec un autre visage pouvait l’autoriser à la considérer comme quelque chose de plus sexuel tout en éprouvant un profond dégoût pour elle (d’où la scène où elle lui montre ses seins dans le bar). Pour moi, c’est ce complexe d’œdipe qui le fait basculer dans la folie, et son syndrome de Capgras n’aide pas. Intéressant donc, mais sans surprise pour le spectateur attentif.
  • Battleship (2012) : papatte Ça aussi c’est plutôt joli à regarder, puis ça faisait plein de bruit dans le 5.1, mais même en débranchant le cerveau, ça reste absolument lamentable. Qui aurait cru, qu’un jour, faute d’idées, ils en viendraient à adapter la bataille navale en film ? Oué…
  • Stauffenberg (TV 2004) : papatte Je n’ai pas vu Opération Walkyrie avec Tom de Terre, j’ai préféré me rabattre sur une version allemande avec Sebastian Koch, acteur que j’affectionne beaucoup depuis Black Book de Verhoeven. Ça m’aura permis de me mettre à jour sur cet événement pas forcément connu de l’histoire, et d’éviter les frou-frous US (désolée, Bryan).
  • Calendar (1993) : papatte Je pense qu’il faut être relativement fan d’Egoyan pour apprécier ce film. Ce qui tombe plutôt bien puisque c’est mon cas. J’en ai écrit un avis plus complet ici.

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