Najica Blitz Tactics

Initialement publié sur CinémAsie le 24 novembre 2004 avec la note 1,5/5

Petites culottes ! Qui veut des petites culottes ?!
Culottes blanches 100% coton, coutures apparentes. Il n’y en a pas pour tous les goûts mais il y en a en quantité. Voilà, Najica ça se résume comme ça. C’est une grande histoire de petites culottes. Au cas où on se lasserait un peu, il y a aussi des filles à poil de temps à autres. Et quand c’est un tanga qui passe à l’écran, c’est la « fête du slip ». Autant dire que les cadrages ne volent pas haut. Généralement en-dessous de la ceinture et si la jeune demoiselle peut faire un vol plané en écartant bien les jambes et en prenant soin d’atterrir suffisamment près de la caméra pour qu’on puisse bénéficier d’un mega-plan culotte qui occupe les trois-quarts de l’écran c’est encore mieux. Les vieilles sont priées de porter des pantalons ou des jupes longues SVP. Faudrait pas choquer le téléspectateur non plus. Au bout d’un comptage approximatif dépassant les 20 plans culottes par épisode, le risque était de blaser le public qui aurait alors pu reporter son attention sur le scénario, mais que nenni, les postures abracadabrantes se multiplient devant le regard complètement halluciné du voyeur spectateur. Que les scènes d’action manquent un peu de pêche et de coordination correcte des mouvements, peu importe ! Tant qu’il y a de la culotte ! Un reproche tout de même… Où sont les culottes à pois, rayures, petites fraises ?

Bien sûr il n’y a pas que des culottes, il y a des jeunes filles dedans aussi. Toutes belles et bien dotées par la nature. Le chara-design est d’ailleurs assez typique des œuvres ultra commerciales du moment. Pas moche mais pas vraiment habité. On passera rapidement sur le dessin des quelques éléments mâles aperçus ça et là, leurs traits sont trop marqués et leur regard vide. De toute façon, personne n’y prête vraiment attention…Il y a d’autres culottes à fouetter.

Et même si trop de culottes ne tue pas la culotte, certains ont jugé qu’il fallait un scénario pour emballer tout ça. Pas trop compliqué, un peu répétitif. Ô combien d’Humalites la belle Najica devra-t-elle ramener à la maison ? Ô combien de fois baissera-t-on leur culotte pour vérifier leur « code barre » ? Ô combien de fois se dira-t-on que finalement une Humalite c’est quand même classe parce que ça a un physique d’adolescente prépubère et qu’en plus c’est bien bête et bien servile ? Et quelle surprise de voir enfin un soubresaut du scénario dans les tous derniers épisodes ! Dommage que ça n’ait pas pris ce ton là plus tôt. Les Humalites à personnalités dissociées c’est quand même bien plus intéressant. Pas grave, on va dire que c’est globalement raté et que la musique jazzy à la Cowboy Bebop style c’est pas si mal finalement comparée au reste.

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