Derniers films vus 84

J’ai fait une bonne pioche dernièrement. Peut-être parce que je n’ai quasiment vu que des productions anglaises.

  • Lorna Doone (TV 2000) : Papatte La romance historique n’est pas forcément ma tasse de thé, qu’elle soit sur papier ou à l’écran. Là, je dois avouer que je me suis laissée prendre au jeu de cette adaptation longue de 150 minutes du roman éponyme de R.D. Blackmore. Les décors font un peu cheap et on se doute de la présence de quelques anachronismes sur le plateau mais l’histoire reste très sympathique. Dramatique, poignante et parfois assez drôle. Au niveau des curiosités du casting, il y a Jesse Spencer (House MD), James McAvoy (plein de boutons), Aidan Gillen et Peter Vaughan qui sont aussi dans A Game of Thrones tous les deux.
  • The Low Down (2000) : Papatte Émotionnellement, ce film ne m’a rien évoqué. Je n’ai pas réussi à trouver de points d’accroche avec les personnages. Je me suis laissée porter et le film n’est pas désagréable à regarder. Un peu inspiré par Woody Allen par moment. Mais de là à avoir envie de le revoir un jour… A noter qu’il s’agit du premier film de Jamie Thraves (Treacle Jr.).
  • Some Mother’s Son (1996) : Papatte Ah si seulement j’avais vu ce film avant de voir Hunger ! En plus, je l’ai préféré. Le sujet tourne toujours autour de Bobby Sands et de la grève de la faim des prisonniers de l’IRA mais, cette fois, il y a beaucoup plus de contexte autour, du coup tout est lumineusement clair. Il y a du beau monde en plus : Helen Mirren et Fionnula Flanagan dans les rôles des mères de prisonniers qui vont se retrouver avec un choix terrible sur les bras. Sans doute un peu difficile à trouver de ce côté-ci de la Manche mais vivement recommandé.
  • Prime Suspect 1 (TV 1991) : Papatte J’en ai tant entendu parler. J’avais tellement envie de me lancer juste parce que c’est avec Helen Mirren et que je l’adore. Voilà, après 3h20 absolument passionnantes, je suis devenue totalement fan de la DCI Jane Tennison et j’ai hâte de voir la suite (il faut juste trouver le temps). Il y a des films/téléfilms où je découvre encore de nouvelles facettes de cette grande actrice. Là, en flic ambitieuse et tenace qui doit se faire respecter par une bande de machos, elle est extraordinaire. Le personnage n’est pas forcément toujours agréable mais il fascine. Quant à l’enquête, la durée permet de construire une histoire sur la longueur qui tient en haleine d’un bout à l’autre. Je comprends mieux aussi pourquoi il était souvent fait référence à cette série quand The Closer a commencé aux USA.
  • Page Eight (TV 2011) : Papatte En quelques mots : Rachel Weisz / Bill Nighy. Elle, tout en charme et esprit pétillant. Lui, égal à lui-même, il lui suffit de se glisser dans le rôle et on y croit. Ça m’a fait penser à The Girl in the Café au niveau de la construction et de l’intelligence du scénario. Il y a bien sûr aussi ce personnage vieillissant à qui on répète qu’on est au XXIème siècles et que le monde a changé. Mais les enjeux sont différents même s’ils ne sont guère plus joyeux.
  • Killing Fields (2011) : Papatte Je vais surnoter un peu ce film et lui mettre 7/10 juste parce que j’ai beaucoup aimé la réalisation et l’ambiance. Ça n’est pas tant l’histoire (tirée de faits réels) ou le duo Sam Worthington / Jeffrey Dean Morgan qui ont retenu mon attention, c’est vraiment le contexte, la façon dont ça rend à l’écran. Il y a quelque chose.
  • Freefall (TV 2009) : Papatte Le sujet est assez déprimant mais le film explique bien le mécanisme des subprimes avec un cas bien concret. A travers les trajectoires de plusieurs personnages, on voit comment la crise a fini par impacter tout le monde. Si vous arrivez à vous passer de sous-titres et que l’anglais ne vous rebute pas, le film est disponible en intégralité sur Youtube.
  • Perfect Sense (2011) : Papatte J’ai passé la moitié du film en larmes. Il faut dire qu’ils ont sorti les violons et j’aurais presque envie de dire que c’est « too much »… pourtant ça marche. J’ai beaucoup aimé la réalisation et le couple qui sert de lien émotionnel avec le spectateur fonctionne (vous me direz : Eva Green et Ewan McGregor, c’était gagné d’avance). Après, ça ne peut pas être vendu comme un film dans la lignée de Contagion même si ça va être tentant pour les distributeurs. Certains avis négatifs que j’ai pu lire sur IMDB montrent d’ailleurs que certains sont passés complétement à côté du film, croyant voir un énième film « catastrophe » sur une épidémie. Il s’agit bien d’un film « catastrophe » mais qui pose des questions plus existentielles que d’ordinaire parce que finalement ça nous touche tous de beaucoup plus près. La fin particulièrement abrupte peut laisser un goût d’inachevé mais, si on se laisse aller dans ce moment de flottement, il y a moyen de prolonger la réflexion longtemps après le mot fin.

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