Souvenirs de cinéma 1

Le cinéma est sans surprise un vieil ami même si je vois désormais beaucoup moins de films qu’à une époque, la faute principalement aux séries TV. Et encore moins en salle, la faute à une programmation de plus en plus maigre en VO. Pour ressituer un peu, je rappelle que je suis née fin 1978.

  • Je me souviens avoir été voir Blanche-Neige et les sept nains avec ma mère pendant que mon père allait voir un James Bond. Dans ma mémoire, il s’agissait de Dangereusement Vôtre (1985), mais la ressortie de Blanche-Neige en France, c’était en 83, donc je ne suis pas très sûre de moi. Si ça se trouve, c’était Octopussy.
  • En parlant de James Bond, j’ai vu au moins Permis de Tuer (1989) avec Timothy Dalton avec mon père. (Question : Ça n’était pas interdit au moins de 12 ans ?) Maintenant, chaque fois qu’un Bond sort, on en parle avec mon père, savoir si c’est un bon cru ou pas.
  • Une première parenthèse hors salle de ciné. On a eu un magnétoscope très top à la maison et la première K7 qu’on a enregistrée, c’était aussi un James Bond : L’Espion qui m’aimait et comme ça a été la seule K7 pendant longtemps, j’ai dû voir le film des dizaines et des dizaines de fois. J’avoue connaître encore certaines scènes par cœur. J’étais en primaire.
  • Le premier film asiatique que j’ai vu, c’est Le Roi des singes contre le palais céleste, des Studios de Shanghai. Je ne me souviens pas de l’année, j’étais vraiment petite, mais on m’avait acheté le livre illustré du film. J’étais fascinée par la forme et la couleur des pêches. J’ai acheté le DVD quand on était à Shanghai, mais je n’ai pas encore pris le temps de le revoir.
  • J’ai vu les Bisounours 2 avec mon père en 1986 au Capitole de Clermont-Ferrand. Qu’est-ce qu’on n’est pas prêt à faire pour la joie de ses enfants quand même !
  • En 1991, c’était Robin des bois, Prince des voleurs. Toujours avec le même accompagnateur. J’ai la BO en K7 audio et le CD de Bryan Adams.
  • La même année, dans un tout autre genre : L’Histoire sans fin II. Le livre avait servi durant des mois à mes parents à m’endormir le soir quand je n’étais pas encore en âge de savoir lire et j’avais bien sûr vu le premier de nombreuses fois.
  • En 1992, L’Arme Fatale 3. J’ai l’impression que ma mère ne m’a emmenée voir que Blanche-Neige en fait.
  • Je me souviens de ce film canadien : Bach et Bottine (1986), vu à Paris avec parents, oncle et tante. Je voulais une mouffette après. Note à moi-même : essayer de retrouver ce film pour le revoir.
  • Mon premier Woody Allen en salle, c’était Meurtre Mystérieux à Manhattan (1993), j’avais adoré. À l’exception de Melinda et Melinda, j’ai vu tous les suivants. Par contre, je suis encore en retard sur le début de sa carrière.
  • En 1996, je passais le bac et le dernier jour, après la dernière épreuve qui avait lieu le matin, je filais directement prendre le train pour Clermont-Fd et voir Trainspotting. Il fait encore partie de mes grandes claques ciné aujourd’hui et j’ai deux affiches du films dans mon bureau.
  • En sortant de la projection d’Assassin(s) (1997), il y avait une exposition de peinture sur bennes à ordures sur la place de Jaude. Ça m’a paru totalement surréaliste après le film.
  • J’ai passé une soirée à pleurer après avoir vu la Vie Rêvée des anges (1998). Je n’ai jamais pu revoir le film depuis.
  • Breaking the Waves m’avait fait le même effet, mais c’était en K7.
  • Quand j’étais à la fac, il y a des jours où je pouvais me faire trois films d’affilée sans sortir du ciné. Une année, je ne sais plus laquelle, j’avais du dépasser les 60 films vus en salle. C’était ma période boulimique.
  • Vu lorsque j’étais en 4e en K7, Leviathan m’avait fichu une telle trouille que je regardais le film du fond du salon et que je me cachais régulièrement derrière mes mains en disant « je peux plus, je peux plus ». J’avais fini par m’arrêter et une amie m’avait raconté la fin. J’avais donc craqué à 5 minutes du générique…
  • Autre film culte : La Leçon de piano (1993) vu à Issoire avec ma mère (ooohhh), la même amie que ci-dessus, sa sœur et le petit-ami de cette dernière. C’est un film que je n’ai pas dû voir plus de trois fois parce qu’il me transperce à chaque fois. J’ai la BO que j’ai écoutée en boucle, mais pareil je n’y arrive plus aujourd’hui sans pleurer comme une madeleine. J’ai su jouer le morceau principal au piano.
  • J’ai vu Entretien avec un vampire (1994) avec mon oncle. Il avait eu l’air un peu gêné a posteriori parce qu’il y avait de la tension entre les hommes et il n’était pas sûr de ma réaction vis-à-vis de ça. J’avais répondu que c’était bien plus présent dans les livres 🙂
  • Avec ce même oncle, j’ai vu le director’s cut de Blade Runner en salle, place d’Italie, lors de sa ressortie en 1992. J’avais vu le montage d’origine un certain nombre de fois, mais le voir sur grand écran, c’était un moment unique auquel je repense souvent.

À suivre…

4 commentaires pour “Souvenirs de cinéma 1

  1. J’ai bcp plus de mal à dater les 1ers films que j’ai vus (à Paimboeuf, dans la salle du curé) et après à Paris quand maman venait me faire sortir le jeudi ! J’ai vu comme toi plusieurs films à la suite, en 1ère année de médecine, avec une copine qui aimait bcp le cinéma aussi, à Nancy. En 2ème année elle est partie en pharma et je me suis un peu calmée.

  2. Oui les parents sont capables de beaucoup de sacrifices pour leurs gosses, les miens faisaient toujours un effort pour le nouveau Disney mais mon père trichait, il dormait pendant la séance.

  3. Pendant l’épreuve de chimie des Mines, j’étais à l’affut de la réaction du meilleur pote de l’époque. Maxime. On est parti un boût d’une heure (épreuve de 4 ou 5h) et on est passé du CNIT au Ciné Dôme pour voir Assasin(s) justement. Seul rebellion de jeunesse.

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