Diwouidi 16

  • Bent : Papatte Il ne me semble pas avoir déjà vu de film abordant le thème de la déportation des homosexuels durant les années hitlériennes en Allemagne, même si le fait est maintenant connu. Il s’agit ici de l’adaptation d’une pièce de théâtre de Martin Sherman et ça se voit nettement dans le jeu des acteurs et la structure même du film qui alterne scènes de dialogues parfois d’une rare violence dans le propos et scènes de transitions (changement de décor/saut dans le temps). On notera aussi une superbe scène d’introduction qui met rapidement en place les personnages dans une orgie de couleurs, musiques et corps ondulants au milieu desquels on reconnait à peine Mick Jagger tellement la métamorphose est impressionnante. Un film dur mais très fort.
  • Close my Eyes : Papatte Malgré la très perceptible tension entre les deux personnages principaux, ça devient plus intéressant quand le frère commence à péter les plombs parce que sa sœur ne veut plus rentrer dans le jeu alors qu’elle est le facteur déclenchant de toute l’histoire. Le ton du film est assez déroutant, un peu froid et distant et même si ça se laisse regarder, j’avoue avoir moyennement accroché.

Pas diwouidi mais vu à Paris

  • Everything is illuminated : Papatte Si Elijah Wood voulait casser son image de hobbit avec Hooligans, il réussit plus clairement son coup avec ce film-là. Juif américain aux lunettes carrées et TOC de la collection, il part à la recherche de ses origines dans une coin perdu d’Ukraine encadré par un grand-père peu coopératif et son petit-fils ukrainien nouvelle mouture qui fait l’interprète. Un choc des cultures et des générations savoureux, drôle, dépaysant, tendre, émouvant, tout ce qu’on veut mais qui n’avait pas le droit de ne sortir que dans 2 salles à Paris alors qu’il aurait mérité 10 fois plus voire encore plus !

Je glisse aussi un « en vol » puisqu’Air France a la bonne idée de mettre les écrans dans le fauteuil de devant et pas à 5 mètres des voyageurs. J’ai donc pu regarder 3 films pour occuper les 10 heures de vol du retour.

  • Crash : Papatte Comment décrire le sentiment que l’on éprouve à chaque collision (vu que c’est le titre français) de ces personnages qui se croisent, se décroisent et se percutent avec une violence inouïe ? J’ai l’impression que mon cerveau a implosé à de multiples reprises, c’est une sensation curieuse. Ça fait du bien.
  • Palais Royal : Papatte histoire de dire que je l’ai vu. Des moments drôles mais finalement assez décevant vu tout ce que j’en avais entendu dire. Le parallèle avec Lady Di sa vie son œuvre est plutôt bien vu et la façon dont Lemercier renverse la situation est délicieuse mais ça s’arrête là.
  • Cinderella Man : Papatte Des longueurs, une Renée Zellweger qui joue un peu toujours pareil et un Russell Crowe pas mauvais mais pas exceptionnel non plus. Je l’ai largement préféré dans A Beautiful Mind. Dans le genre, je ferai tout pour ma famille, j’avoue avoir été moyennement convaincue. Les matchs de boxe sont pas mal et l’ambiance de l’époque est bien rendue, c’est déjà ça .

Au programme, il y avait aussi Wedding Crasher, Surviving Christmas et un programme version originale avec notamment 2 Young et peut-être d’autres mais j’avoue ne pas avoir suivi du tout ce canal-là.
Pour finir du vrai diwouidi de chez diwouidi.

  • Finding Nemo : Papatte un bon film pour occuper une soirée de 24 décembre avec une mug de chocolat chaud. C’est drôle, c’est coloré, j’ai adoré Ellen DeGeneres dans le rôle de … euh j’ai oublié. Puis c’est de l’humour typiquement pour moi entre les bulles dans l’eau des oiseaux, les « bubbles bubbles » du coffre dans l’aquarium et les goélands idiots qui font « mine mine mine » tout le temps. Dommage que les tortues aient des têtes bizarres.
  • Edison : Papatte Ultra-moyen avec pourtant un beau casting qui donne le beau rôle à Prince Justin qui s’avère avoir les épaules un peu trop frêles au final. J’aurais plus vu Ryan Phillippe à la place. Dommage qu’il n’en sorte rien de mieux. C’est un peu la strike team de The Shield mais vu de l’exterieur par un journaliste qui court après le Pulitzer (on peut vraiment avoir le Pulitzer pour ça ?). Pas vraiment de suspens, une fusillade sans surprise à la fin, passez votre chemin.
  • Blueberry : Papatte je n’ai jamais lu la bd donc je ne risquais pas de faire partie des fans déçus. Cela dit ça n’est pas plus mal de ne pas savoir à quoi s’attendre, ça permet de garder l’esprit assez ouvert pour mieux apprécier cet OFNI. Ça a l’odeur du western, Cassel a un côté Eastwood dans certaines scènes et il y a des indiens qui scalpent mais il ne faut surtout pas regarder Blueberry en pensant assister à une banale histoire de vengeance du gentil sur le méchant. Blueberry c’est surtout une quête spirituelle vécue par le spectateur comme une sorte de rêve hallucinatoire bourré d’effets spéciaux qui claquent. La chose prend forme petit à petit jusqu’à la révélation finale qui donne tout son sens au film. Je ne m’attendais pas à ça mais à la lumière de l’interview de Kounen dans Paris Match de décembre (dispo dans tous les bons avions China Eastern), je comprends mieux l’approche qu’il a eu de son sujet et quelque part j’admire le courage d’avoir risqué la mise en image de quelque chose de si immatériel et profond qui le touche tout particulièrement. En plus, visuellement c’est loin d’être cochon.

Un commentaire pour “Diwouidi 16

  1. Moi j’avais envie de voir Palais Royal mais tu dis que c pas super alors now je sais plus haha ! Sinon Finding Nemo j’adooore c trop mimi !! ‘Tu m’a fait faire pipi dans ma culotte’ mdr ou encore ‘Regarde la grande berque’ hahahahha !

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