Avis : Bunnicula de Deborah et James Howe (Bunnicula 1)

Résumé : Dans la famille Monroe, il y a le père Robert, la mère Ann et les enfants Pete et Toby. Et bien-sûr il y a Harold le chien et Chester le chat, les animaux de la maison. Et la famille va encore s’agrandir avec l’arrivée d’un invité mystérieux trouvé dans un cinéma lors d’une projection de Dracula.

 

Avis : Impossible de resister à une couverture aussi belle et à une idée de lapin vampire suceur de jus de légumes aussi originale, même s’il s’agit d’une histoire pour enfants et que je suis a priori déjà bien grande. En tout cas, la lecture s’est avérée très plaisante. Contre toute attente, c’est le chien qui est le narrateur principal et c’est un bon gros chien patapouf comme on les aime et qui lui aime par dessus tout… les cupcakes au chocolat. Un vrai chien estomac sur pattes pas forcément fut-fut mais très attachant. Son acolyte le chat avec qui il s’entend curieusement bien est celui par qui l’intrigue s’emballe et on comprend bien pourquoi la curiosité tue habituellement le chat (Je rassure tout le monde : Chester va bien). Quant au lapin, objet du scandale, il reste silencieux et mystérieux, dort le jour et disparait magiquement de sa cage la nuit, laissant des légumes livides sur son passage. Le livre repose vraiment sur l’enquête que mène Chester pour prouver au monde entier que ce lapin n’est pas très catholique. Ça se lit vite, voire même ça se dévore une fois qu’on a planté les dents dedans. Le chien a un regard très philosophe sur le monde qui l’entoure, entrecoupé de grandes considérations sur les habitudes alimentaires de ses maîtres. L’humour est aussi très présent, notamment grâce aux actions du chat qui s’est s’auto-proclamé grand érudit et qui est néanmoins responsable des pires catastrophes dans cette maison. La meilleure scène reste celle impliquant un bout de viande et dont la traduction est absolument impossible en français. J’en ai pleuré de rire toute seule. C’est à la fois un gag visuel et un jeu de mot terrible dont j’ai eu beaucoup de mal à me remettre. Difficile d’en dire plus sans trop en dire. Le livre n’est vraiment pas épais mais il est à la hauteur de sa réputation. Tout est bien qui finit bien naturellement et je rêve déjà de retrouver la très attachante famille Monroe et ses animaux de compagnie dans la suite des aventures de Bunnicula (où il apprendra peut-être l’anglais…)

Today vegetables… tomorrow the world!

Note :

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5 commentaires pour “Avis : Bunnicula de Deborah et James Howe (Bunnicula 1)

  1. Dis moi que ça viendra en France, dis moi que ça viendra en France !! Pitié !!!! Tu m’as trop donné envie là ! Si tu me dis que je peux toujours rêver, je te poursuivrai avec ton propre 100T !

  2. Ben… (/me cache la massue rapidement). Le livre date de 1979 et il n’a jamais été traduit (chose que je ne comprends pas d’ailleurs), du coup j’ai comme un doute.

  3. Ouais, c’est vrai que du coup tu me fais perdre espoir, quoique, parfois certains éditeurs en sortent qui datent de pas mal d’années, d’ailleurs les plus jeunes non avides de recherches pensent que c’est tout beau tout neuf. Mais bon… je ne vais pas me mettre à attendre une sortie et prendre racine… (t’as de la chance d’avoir planqué la massue !)

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