Avis : Sim hell de Adam Warren

Sim Hell (1993, version colorisée et reliée de 2002)

 

Résumé : Kei doit passer son évaluation annuelle pour déterminer si elle est toujours apte à travailler. Un exercice dont elle se passerait volontiers surtout que l’Ordinateur Central chargé de l’évaluer grâce à une simulation se met à ne plus tourner bien rond en cours de route et met sa vie en danger. Pour la sortir de la réalité virtuelle dans laquelle est piégée Kei, Yuri décide de se connecter à son tour à l’ordinateur et découvre qu’effectivement quelque chose d’étrange est en train de se produire. Sans doute en rapport avec le Nanoclysm, la grande épidémie provoquée par un nanovirus qui avait déjà causé la mort de 8 milliards d’hommes par le passé.

 

Avis : J’ai toujours autant de mal avec les comics. La logique de lecture m’échappe ou alors c’est la façon de scénariser qui me pose un problème. Une fois résumée, l’histoire est vraiment pas mal mais ça donne vraiment une impression de bazar quand on est dedans. Cela dit l’idée de base est plutôt amusante. Cette simulation qui merdouille et saute d’un scénario à l’autre permet de mettre la Dirty Pair dans plein de nouvelles positions délicates le temps de tourner la page. On retrouve bien l’humour typique de la série au début puis le côté bourrin par la suite. Graphiquement, le style agressif d’Adam Warren a encore changé et je trouve que sa Yuri a un peu perdu de son charme. Bon la tenue de Kei toute verte et moulante pique un peu les yeux au début mais elle finit par retrouver des « bouts de tissus bien placés » plus adéquats ensuite. Ça c’est pour le côté sexy typique de la série 😉 Reste que l’intrigue est assez dure à suivre en première lecture et je commençais à trouver l’histoire un peu longue. L’histoire est vraiment sauvée par sa fin, une fois qu’on comprend ce qui s’est passé et elle arrive à point nommé parce que je me demandais ce que j’étais en train de lire.
Graphiquement, il s’agit donc d’une version colorisée d’une histoire datant de 2002. Là aussi Warren a utilisé le tramage comme dans les manga japonais.

A Big « Merci beaucoup » (2001)
Avis : L’histoire tient en 6 pages. Elle débute en 2134 alors que Kei et Yuri sont encore à l’école, cheveux courts et visages poupins. Elle s’arrête en 2141 alors qu’elles travaillent toutes deux pour la 3WA. Le concept est vraiment d’effectuer quelques flashbacks dans le passé des 2 héroïnes pour voir à quoi elles ressemblaient avant, aussi bien physiquement qu’au niveau du caractère. Ce qui donne aussi l’occasion à Warren de réinventer son chara-design à chaque fois. Les cheveux de Kei s’allongeant pendant que les tenues rétrécissent 😀 A lire plus pour l’exercice que ça représente parce qu’il n’y a rien d’autres de toute façon.

Note :

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