On est faible… très faible. On a été revoir Avatar cette aprèm’. Ça nous démangeait et il le fallait parce que ça n’est pas demain la veille qu’on pourra le revoir en 3D, en VO et sur grand écran. Donc voilà cette fois on n’a pas couru à Marne la Vallée mais on a tenté la « meilleure salle de Paris » : le Max Linder qui projette le film dans sa salle Panorama avec la technologie Xpand et ses lunettes actives. Un rapide comparatif perso s’impose. Tout d’abord écran plus petit (16m par 7) et petit cache rajouté sur le bas de l’écran pour modifier le ratio. Après de longues discussions ratios avec la tortue à nouveau pour que ça me rentre dans le crane, je crois que ça y est j’ai compris. Donc là on a vu le film en 2.39 ce qui correspond à du cinemascope donc typiquement le haut et la bas de l’image sont coupés par rapport à la version IMAX (1.73 je rappelle pour une film tourné en 1.78). Donc IMAX wins. (note : j’ai modifié des infos sur les ratios dans mon autre post vu que les choses sont plus claires maintenant notamment le fait que les salles qui le passe en 3D ne sont pas forcément en 1.78 mais en 2.39 donc comme les salles qui le passent en 2D).
La chose à savoir pour le Max Linder et comme nous l’a bien dit notre indic avant la séance, il faut viser le premier rang de la mezzanine. Bon on était au 2ème et c’était bien quand même hin. Mais là aussi je donne l’avantage à l’IMAX parce que dès que la pouffe de devant bougeait pour raconter une blague à son voisin ou faire un commentaire parce qu’elle a fait tomber ses clés au milieu du film, je profitais bien de sa tête.
La rumeur veut que les lunettes actives aient tendance à fatiguer l’oeil à la longue mais honnêtement pas de soucis, elles sont justes plus petites que les passives de l’IMAX donc si vous avez des lunettes en-dessous, ça n’est pas forcement pratique. Le poids ne m’a paru gênant même si elles sont plus lourdes bien-sûr. La tortue a la sensation que l’image était plus fluide à l’IMAX, perso je ne sais pas.
Le petit truc qui change de manière assez curieuse ce sont les sous-titres. à l’IMAX ils étaient blancs tirant sur le jaune, au Max Linder ils étaient franchement jaunes. Leur affichage à l’écran est également différent. J’avais fait la remarque qu’il y avait parfois un problème de positionnement en profondeur à l’IMAX notamment lors des video-logs. Quoiqu’il arrive, ils étaient toujours au même endroit au bas de l’écran. Au Max Linder, ils se sont arrangés pour qu’ils n’empiètent jamais sur le texte quitte à les passer sur 2 ou 3 lignes, à les mettre quasiment au milieu de l’image et j’ai trouvé ça assez dommage. De même, il y a un moment où on pense, Tortue et moi, qu’ils ont modifié les sous-titres pour que ça rentre parce qu’on ne se souvient pas avoir vu de nombres avec puissance à l’IMAX alors que là dans la scène où Grace explique le fonctionnement du réseau et le compare aux connexions du cerveau, il y en a. Pour le coup, je préfère ceux de l’IMAX, plus discrets dans l’image ce qui est un peu le but des sous-titres quand même.
Globalement avantage très large pour l’IMAX avec son écran géant qui permet une immersion totale dans l’image. Mais ça ne m’a pas empêchée d’apprécier ce deuxième visionnage et de me re-faire avoir à la fin (mais avec ces lunettes, ça ne se voit pas).
Tu vas nous faire comme le couple de petit vieux avec le Titanic qui avaient vu le film une cinquantaine de fois au ciné ? ;o)
Ahah non ça ne risque pas, c’était Paris VO ou rien. On vit dans la campagne profonde nous, ils savent vaguement ce qu’est le Cinéma.
Déjà pas mal qu’ils connaissent l’électricité…
Pour les formats, c’est au final assez simple : il y a évidemment le 4/3, qui n’est plus utilisé qu’exceptionnellement (les chaines de télévisions refusent toute production dans ce format depuis maintenant plusieurs années), puis le 16/9, qui regroupe trois formats aux proportions différentes. Le scope est le format le plus apprécié des cinéphiles