Fin de Saison : Alias

Alias Saison 4

Je ne sais pas encore combien de temps il va me falloir pour me remettre de ce dernier épisode. Certainement le plus fort de la saison avec son lot attendu de scènes d’action, de révélations, de réponses et surtout (raaaaaah) son cliffhanger qui est sans conteste le plus « détestable » de l’année (quoique il me reste les deux derniers épisodes de Lost à voir ce soir, le pire est peut-être encore à venir). Avec une révélation comme celle qui a été amorcée dans les 10 derniers secondes, tout le monde sera au rendez-vous pour la saison 5. Je n’en dis pas plus. Revenons plutôt sur cette 4ème saison.

Tout avait commencé de manière assez étrange avec la démission surprise de Sydney que la directrice de la CIA (Angela Bassett, à qui les cheveux courts vont particulièrement bien en passant) réassigne dans la foulée à une nouvelle cellule top-secrète : l’APO (non Sydney ne s’est pas mis au vélo… bon ok jeu de mots foireux avec EPO) pour Authorized Personnel Only. Au premier coup d’oeil c’est l’ultimate panier de crabes surtout à cause du chef des crabes dont le nom commence par Arvin et se termine par Sloane. Rondidiou j’ai bien cru que j’avalais les écouteurs tous ronds ce jour-là. Sydney aussi d’ailleurs. On essayera d’oublier le fait qu’en très peu de temps cette petite cellule redevient très familiale, réunissant les Bristow père et fille, les Sloane père et fille, et les petits copains de chacune. Ça fait un peu beaucoup mais on pardonne aux scénaristes parce qu’ils n’ont pas oublié d’inclure Dixon et Marshall dans cette joyeuse troupe.

C’est bon tout le monde est prêt ? On peut repartir pour de nouvelles aventures ? Hum mais attendez un peu là… la saison 3 se finissait sur un beau cliffhanger et on ne reprend même pas là où on nous avait laissés. Oserais-je rajouter que c’est tendu comme un string entre Syd et papa Bristow au moment des retrouvailles au bureau ? Quelques flashbacks plus tard vous saurez pourquoi. Je n’en dis pas plus sauf qu’assez rapidement cette révélation là qui a failli faire basculer Syd du côté obscure de la force (autrement dit : forcer Syd à manipuler son entourage et à taire certains faits pour préserver des intérêts personnels comme le fait si bien papa Bristow depuis le début car c’est bien connu et je cite : « Sometimes the satisfying lie, Sydney, can do more good than the awful truth. ») perd de son impact. Enfin, ce n’est pas grave, ça maintient un bon degré de tension entre plusieurs personnages pendant quelques épisodes où il ne se passe pas grand chose, il faut l’avouer.

Oui, parce que le début de la saison 4 c’est un peu comme le début de la saison 1, c’est mission sur mission sauf que maintenant on a deux nanas percutantes au lieu d’une (la sauce prend bien cela dit puis j’aime bien le personnage de Nadia) et que les fins d’épisodes sont des fins d’épisodes et pas des cliffhangers. Je ne dis pas qu’on s’ennuie hin ?… Enfin si un petit peu quand même… comment dire ? C’est comme s’il manquait quelque chose… Je l’ai sur le bout de la langue… Rrrr… je suis sûre que ça commence par un R… Voilà. Rambaldi. Pendant la première moitié de la saison c’est quand même assez calme de ce côté-ci même si tout est fait pour qu’on se demande encore et toujours si Arvin Sloane est un gentil ou un méchant dans cette affaire. Ça en deviendrait même assez lassant finalement vu que ni Dixon, ni Syd ne se décide à lui faire confiance (et c’est comme ça qu’on les aime) et que le père Bristow comme d’habitude n’est pas clair… pardon a des intérêts personnels à défendre.

Heureusement pour nous, dans l’épisode 8, le R-word est prononcé de manière non innocente. Covenant est aussi entendu dans cet épisode. Ça commence soudainement à sentir meilleur avec un léger parfum de chair brûlée dans le fond quand même et le grand retour de la prophétie. Du coup, je passe rapidement sur les épisodes suivants où il faut faire le tri entre ce qui a trait à Rambaldi et ce qui est majoritairement du bruit (enfin si ça se trouve la saison prochaine, je ne dirais plus ça et il faudra tout revoir). A partir de l’épisode 19 jusqu’au final, attendez-vous à plonger dans le Rambaldi à 100% (accessoirement l’épisode 19 est l’épisode réalisé par Garner ce qui explique qu’elle soit moins présente à l’écran.) La prophétie semble enfin s’accomplir, tous les protagonistes principaux sont là et la boule rouge du dispositif de Muller tourne et révèle enfin son véritable pouvoir. Je ne sais pas si vous vous souvenez de la taille de celle du dernier épisode de la 1ère saison mais c’était une petite bille à côté de cette agathe-là. Autant dire que l’arrêt du dispositif pourrait provoquer une belle vague. Mais encore une fois je n’en dis pas plus. Enfin si : que ceux qui ont pensé très fort 28 jours plus tard lèvent la main.

La saison 4 permet aussi le retour de personnages qu’on n’avait pas vus depuis un moment, voire qu’on espérait grandement (Maman Derevko, tata Derevko en tête) ou pas (Lauren, Anna Espinosa). C’est par contre l’absence (Will) ou la quasi-absence d’autre (Sark) qu’on regrette un peu quand même. Sinon voilà ce qui m’aura le plus marqué cette saison :

  • Les plus : La relation entre Vaughn et Syd se continue bien mais les scénaristes n’insistent pas trop dessus. Ils sont ensembles mais on n’en apprend plus qu’épisodiquement et heureusement ils ne passent pas leur temps à se faire des papouilles ou la gueule pour une bêtise genre il manque une balle dans mon chargeur. Ça évolue doucement et de manière naturelle jusqu’au retournement final.
    L’histoire avec la possible réapparition du père de Vaughn est plutôt bien amenée et gérée, on veut y croire surtout dans le contexte d’Alias où comme dit le père Bristow à sa fille : Sydney says ‘I thought she was supposed to be dead?’ And Jack replies « so are a lot of people. Par contre que Vaughn aille jusqu’à s’injecter des cochonneries pour connaître la vérité, c’est un peu gros.
    L’apparition très attendue de la 3ème soeur Derevko. Quelle famille !
  • Les moins : On perd trop de temps à encore et toujours essayer de savoir si Sloane va retourner sa veste et le pire c’est qu’à la fin de la saison c’est toujours pas gagné. C’est la saison de trop pour Sloane surtout qu’on a trouvé plus vilain que lui entre temps.
    L’irradiation de Jack dont il se guérit grâce à la dianétique, pardon un tour de magie du scénario même si ça nous change de voir papa Bristow dans cet état de détresse.
  • Beaux moments : Dans l’épisode Ice, les passages entre Vaughn et Kiera MacLaine sont assez forts. On n’a jamais vu Vaughn s’ouvrir comme ça et avec ce qu’il se passe dans les 10 dernières secondes de la saison, il est fort possible que cette scène prenne encore plus de sens l’année prochaine.
    Dans l’épisode Echoes, les retrouvailles musclées entre Anna Espinosa et Sydney.
    Dans l’épisode The Orphan, on en apprend beaucoup plus le personnage de Nadia notamment sur une difficile décision qu’elle a du prendre à un moment dans sa carrière d’agent.
    Dans l’épisode Tuesday, Marshall, qui a à nouveau droit à un épisode dont il est le héros, doit extraire un œil de l’orbite d’un cadavre. Scène assez mythique.
    Dans l’épisode Mirage, Jack fait des confidences sur son mariage et son métier alors qu’il pense être quelques 20 années en arrière.
  • Les trucs bizarres : Le clone de Sloane est assez flippant.
    L’épisode Nocturne où Syd, après avoir été mordue par un enragé, est victime d’hallucinations.
  • Celle qui n’a pas de bol mais finalement pas en a quand même pas mal : Nadia qui se fait quand même tirer deux fois dessus en plein thorax mais s’en sort à chaque fois. Bulletprof Nadia.
  • La faute de goût de la saison : Le nouveau générique et encore la bande-son a été modifiée en court de route. Trop de Garner tue la Garner.
  • Le top de l’humour : Arvin Clone

Quelques questions à se poser en attendant la rentrée :

  • Nadia est-elle vraiment la fille de Sloane ?
  • Est-ce que Vaughn n’aurait pas un symbole de Rambaldi <0> bien planqué quelque part sur le corps ?
  • Est-ce que Jack et Irina vont enfin montrer au grand jour ce qu’ils manigancent depuis le début ?
  • Weiss est-il fan des yeux rouges ?
  • Marshall va-t’il détourner la X-Box 360° comme il l’avait fait pour la première ?
  • Lauren sera-t’elle de retour ?
  • Pourquoi Jack ne s’est pas encore tapé Elena Derevko ?
  • Est-ce que la saison 5 sera la dernière pour Alias ?

Et pour ceux qui ont vu la dernière minute, ils sont sûrement encore hantés par cette chanson.

Lay , lady, lay, lay across my big brass bed
Lay, lady, lay, lay across my big brass bed
Whatever colors you have in your mind
I’ll show them to you and you’ll see them shine

Lay, lady, lay, lay across my big brass bed
Stay, lady, stay, stay with your man awhile
Until the break of day, let me see you make him smile
His clothes are dirty but his hands are clean
And you’re the best thing that he’s ever seen

Stay, lady, stay, stay with your man awhile
Why wait any longer for the world to begin
You can have your cake and eat it too
Why wait any longer for the one you love
When he’s standing in front of you

Lay, lady, lay, lay across my big brass bed
Stay, lady, stay, stay while the night is still ahead
I long to see you in the morning light
I long to reach for you in the night
Stay, lady, stay, stay while the night is still ahead

Bob Dylan (dont une version live est dispo sur Before the Flood (Tiens tiens))

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