Diwouidi 6

  • House of fury : Papatte Yeah ! Mon premier film avec les Twins !!! Bon sauf qu’on en voit une beaucoup beaucoup plus que l’autre. Ce qui m’épate, c’est comment un réalisateur arrive à faire durer un film presque 2 heures avec un scénario qui n’a pas grand chose à dire sans qu’on s’ennuie jamais. Ça doit venir des grosses scènes de combats rondement chorégraphiées. Bon, bien sûr, il me manque une certaine culture cinématographique en la matière pour en dire plus, mais entre Seoul Raiders et ça, je me rends bien compte qu’il a une sacrée différence, c’est déjà pas mal. J’ai aussi plutôt bien réagi à l’humour ambiant pour une fois, mais je ne suis toujours pas fan de ces passages à la Benny Hill qui m’ont fait fuir comme la peste dans Kung Fu Hustle. Je ne sais pas où ils ont dégoté le petit blond, mais il fait peur.
  • The Phantom of the Opera : Papatte Je me suis trop imprégnée de la BO avant de voir le film et, contrairement à Chicago, le passage à l’image m’a plutôt déçue. Les CD reprennent quasiment l’intégralité de la bande son, ce qui veut dire : peu de dialogues nouveaux. En plus, me basant sur les vieux souvenirs que j’ai du livre de Leroux, je pensais connaître la fin. Le film l’a bien « édulcorée ». Je me demande quand même si le spectacle ne méritait pas d’être vu sur grand écran pour mieux plonger dans cet univers ultra-kitch qui finalement est assez savoureux. Côté acteurs, Emmy Rossum est un très très bon choix pour le rôle de Christine. Elle est très convaincante. Concernant Butler, autant il fallait une (demi-)tête de beau gosse pour rendre la relation fantôme-Christine plus ambiguë, autant j’ai trouvé qu’il était un peu juste pour chanter et faire passer visuellement ses émotions en même temps. Cela dit, ça se laisse regarder et éventuellement je le reverrai bien.
  • Garden State : Papatte Ce film m’a fait l’effet d’un 20 ans (le mag) pour le cinéma. Un film qui dit qu’il s’adresse à la tranche 24-26 ans, alors que le cœur de cible doit être bien plus jeune que cela en fait. Je ne me suis pas retrouvée dans ce film, ni le moi d’aujourd’hui (ça tombe bien, j’ai 26 ans, enfin je crois, faut que je recompte) ni le moi d’hier. Je me sens plus proche de l’univers de Closer que de celui de Garden State, j’ai dû rater une étape quelque part… Sinon la réalisation est très correcte, par contre les acteurs m’ont vraiment exaspérée par moment, surtout Portman. Dans l’ensemble, je me suis quand même bien ennuyée.
  • Cold Mountain : Papatte Encore un film qui m’a profondément ennuyée, tiens. Pourtant les paysages sont beaux, la photographie aussi, les acteurs jouent de manière acceptable (on va dire ça), mais Zelwegger ne méritait certainement pas un Oscar pour son rôle (tout le monde savait que c’était un Oscar de rattrapage de toute façon). Kidman, très bien par contre. Je crois que les grandes aventures romanesques qui déplacent les montagnes ne m’intéressent pas et ne me touchent pas. Autant en emporte le vent m’avait déjà fait cet effet-là et j’y ai repensé trop souvent en regardant Cold Mountain. Pas bon signe.
  • Sin City : Papatte Je me demande si l’erreur à ne pas commettre, c’est d’attaquer la lecture de la BD peu de temps avant de voir le film. Certes, je n’ai lu que le premier volume, mais, du coup, comme l’histoire est strictement la même quasiment plan pour plan, ça m’a empêchée d’apprécier vraiment le début du film. Sur la fin, ça allait beaucoup mieux puisque je découvrais l’histoire pour la première fois. Rodriguez avait bien prévu le coup en ne créditant que Miller au scénario vu, qu’effectivement, il n’y a rien de neuf sous le soleil ; juste de l’adaptation visuelle d’une BD au style graphique pas très évident et pourtant le résultat est bluffant. J’ai eu l’impression d’avoir été déçue, mais plus j’y repense, plus je me dis que j’ai envie de replonger dedans. Je vais peut-être finir la BD d’abord, cependant.
  • Lemony Snicket’s A Series of Unfortunate Events : Papatte Quel enchantement que ce film-là ! Je savais que j’allais l’aimer avant de le voir et sans avoir vu la moindre bande-annonce. Ça fleurait tellement bon le Tim Burton, sans en être pour autant, que je me réservais le moment où la saveur du film serait la meilleure. Le pitch « ça commence mal, ça finit mal et entre les deux c’est une succession de catastrophes » est un peu fort et on s’attend tout de suite à un film vraiment noir alors qu’en fait non, ce n’est pas si noir que ça. C’est même plutôt drôle. Ça s’adresse aux jeunes quand même, ça n’allait pas décapiter des chats à tour de bras. Les acteurs sont vraiment tous très bons, y compris les enfants, ce qui n’est pas toujours le cas. J’ai adoré Sunny et ses sous-titres et le singe Carey, qui peut être très bon (Truman) ou très lourd (The Mask), a ici le bon dosage d’étrangeté, de folie et de noirceur. En plus, l’univers dans lequel évoluent les enfants a ce côté magique qui ne pouvait que séduire l’enfant qui est au fond de moi. C’est découvertes sur découvertes à chaque changement de tuteur et, finalement, on prend goût aux déménagements. La maison de la tante Joséphine qui « pendouille » au dessus de l’eau est ma grande préférée.
  • The Magdalene Sisters : Papatte Ça faisait longtemps que je voulais le voir celui-là. J’aime cette façon qu’ont les Britanniques d’aborder des sujets graves sans sombrer dans la gnangnantise et sans chercher à faire pleurer le spectateur à tout prix tout en faisant un film profondément humain. La réalisation est soignée, pudique. Les actrices crédibles et touchantes. Il est difficile de se dire que de tels établissements ont pu rester ouverts si longtemps (le dernier ayant fermé en 1996 !) et je n’ose même pas imaginer combien de jeunes femmes sont passées par là sous prétexte qu’elles ne rentraient pas dans le moule forgé par une Irlande puritaine à souhait en ce lieu et en ce temps. C’est triste, très très triste et ça donne envie de hurler pour évacuer la colère.
  • Hellboy : Papatte Pas bon. Et dire que Del Toro a laissé tomber Blade Trinity pour faire ça. Heureusement que Perlman arrive à faire de l’humour de temps en temps parce que l’histoire est loin d’être passionnante. Le film est trop long en plus et ne mène nulle part.
  • Catch me if you can : Papatte Après coup, je me dis que je ne suis pas tant rentrée dans le film que ça. Certes c’est un bon divertissement avec une bonne réalisation et une histoire prenante, mais l’idée de le revoir ne me tente pas du tout. En plus, je ne comprends pas comment ce film peut être si long, il y avait sans doute moyen de faire des coupes. J’ai bien aimé la conclusion de cette affaire et je dois admettre que certaines passages m’ont bien fait rire, mais ça s’arrête là.

Un commentaire pour “Diwouidi 6

  1. Pas encore vu « house of fury » (veinard!) mais la bande annonce m’a quand même laissé dubitatif quant aux scènes d’action (surtout avec le casting…), mais avec Yuen Woo Ping aux commandes, ça doit certainement donner du bon spectacle….

    Moi je trouve que ce phantom of the opera a vraiment l’air d’un pervers, surtout quant il chante! Si tu veux un vrai bon catch me if you can, je te conseille running out of time 2, qui doit être plus original que le film de spielberg (enfin c’est une supposition, vu que je n’ai pas vu ce dernier).

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