Diwouidi

Curieusement depuis qu’on est à Shanghaï, on regarde hachement plus de films, je me demande bien d’où ça peut venir 😉 Du coup, pour que tout ne se perde pas dans les profondeurs insondables de ma mémoire, je vais faire des posts qui ne servent à rien sauf à dire en quelques lignes ce que j’ai pensé des derniers visionnages. J’ai un peu de mal à pondre des pavés pour CinémAsie en ce moment, alors je vais me défouler autrement ici. Et désolée pour ce premier post ultra long mais j’ai une petite vingtaine de films en retard sous le coude. Ils ne sont pas classés par ordre de préférence et, oui, il peut y avoir des gros spoilers (je vais me gêner). Les notes sont parfaitement subjectives.

  • Alfie : Papatte Trop du Jude Law tue le Jude Law. Même s’il a une belle gueule et que le côté dandy lui va à ravir, il devient rapidement plus agaçant que marrant de le voir s’adresser à la caméra tout le temps. Puis, c’est pas pour dire, mais c’est quoi le message du film ? Seul tu veux être, seul tu resteras ? Ke pire dans tout ça, c’est que je n’en ai eu strictement rien à faire. Dans le genre je me tape toutes les minettes que je veux parce que j’ai une belle gueule mais attention la crise de la quarantaine me guette, Julian McMahon dans Nip/Tuck est nettement plus crédible.
  • Alien versus Predator : Papatte Film qui atteint plutôt bien son objectif. Du fun du fun du fun. Oui hein, c’est pas parce qu’un prédator, c’est super intelligent qu’il faut s’attendre à une conversation philosophique entre A et P sur la finalité de l’existence humaine sur Terre. On veut plutôt que ça se batte, que ce soit gore et que les humains gagnent à la fin (même si c’est un peu laborieux). En plus, il n’est ni trop court ni trop long et la nana est quand même bien sympathique. Moiyanavoir bien aimé même si ça ne vaut pas un Alien ou un Predator. En plus, les rastas c’est cool !
  • 13 going 30 : Papatte Je m’attendais à pire vu ce que j’en avais vaguement lu à droite et à gauche, mais comme j’aime beaucoup Jennifer Garner… eh bien une comédie avec Jennifer Garner, moi, j’achète. Que ne regarderait-on pas pour le jolie sourire de Jen ? Vous avez remarqué comme elle aime bien faire une amorce de sourire avant de déployer toutes ses dents ? Je crois que c’est ce qui l’a rend si charmante. Bon, on va dire que le scénario est gentil, la fin prévisible, mais qu’il y a tout de même quelques bonnes surprises en cours de route. Ce n’est pas drôle tout du long, mais c’est mignon. En passant, c’est assez curieux de retrouver Gollum en patron de journal très gay.
  • Elektra : Papatte Je m’attendais à pire vu ce que j’en avais vaguement lu un peu partout, mais, encore une fois, j’aime beaucoup Jennifer Garner. Alors un film d’action avec Jennifer Garner, moi, j’achète. Que ne regarderait-on pas voir pour la jolie silhouette de Jen ? Vous avez remarqué comme elle aime bien faire sa Sydney Bristow dans ce film ? Je crois que c’est pour ça que j’aime Alias. Bon, on va dire que le scénario est gentil, la fin prévisible, mais qu’il y a tout de même quelques bonnes surprises en cours de route. Ce n’est pas passionnant tout du long, mais ça se laisse regarder. En passant, c’est assez curieux de retrouver Kovac dans un rôle aussi peu construit. (Je viens de voir sur IMDB que Rob Bowman était responsable de la série TV VR5. Elle était sympa cette série, dommage que ça ait fait plouf trop vite.)
  • Identity : Papatte Bon celui-là, il faut que je le revois. En arrivant à la fin, je me suis dit que j’avais raté un paquet de trucs et que quelques visionnages de plus ne feraient pas de mal pour tout remettre à sa place. En tout cas, je conseille. ça fait sacrément du bien de se prendre un peu la tête des fois.
  • Vanity Fair : Papatte Je ne saurais pas expliquer dans le détail pourquoi, mais j’ai complétement accroché à ce film. C’est peut-être le petit côté Barry Lyndon sans toutefois en prendre la tournure dramatique à souhait. A la fois parfaitement cynique et extrêmement drôle, la sauce prend tout de suite et je n’ai franchement pas vu passer le temps. Je suis totalement conquise par Reese Witherspoon qui est particulièrement pétillante dans le rôle de Becky Sharp.
  • The Clearing : Papatte Ça aurait fait un bon téléfilm. Manque de bol, c’est un film et ce n’est pas une grande réussite selon moi. Le marchand de sable est venu taper à ma porte à plusieurs reprises pendant la première heure et le film m’a semblé vraiment décoller dans la dernière demie-heure (le film faisant -heureusement- 90 minutes). Mais ça ne suffit pas à le sauver. Dommage, car le casting était alléchant et Helen Mirren, toute en retenue, joue son rôle avec une très grande justesse. Par contre, les grandes discussions entre Dafoe et Redford m’ont laissée plutôt froide ; on a l’impression de rapidement tourner en rond. Dommage aussi car l’idée de séparer temporellement les récits de l’enlèvement vu par l’enlevé d’une part et sa famille de l’autre n’était pas mal, même si on devine assez vite l’issue de l’affaire.
  • The Day after Tomorrow : Papatte Bon petit blockbuster qui m’a donné bien froid (le Tanuki craint le froid et s’arme toujours d’une couette et d’une bouillotte quand la bise arrive). Les effets spéciaux sont à la hauteur, par contre il vaut mieux oublier son cerveau aux vestiaires. Par moment, ça part vraiment dans le grand n’importe quoi quand même.
  • The Bourne Supremacy : Papatte Jason Bourne is back and he’s angry. j’avais déjà bien aimé le premier. C’est quand même bien efficace comme histoire et Damon est tout simplement parfait pour le rôle : impassible, très carré, loin du cliché du beau gosse. J’aime beaucoup le côté très sec des scènes de combats et l’intelligence du scénario. Je me demande même si je ne vais pas me laisser tenter par les romans en attendant la suite. Honte à moi, mais je n’avais pas reconnu Eomer.
  • Saw : Papatte LE film dont tout le monde parle en ce moment. Quand j’avais vu la bande-annonce, il y a quelques mois, j’avais pas mal salivé. Miam, un truc bien gore, bien dérangé, mais stylisé comme je les aime. Un truc où j’anticipais déjà les frissons potentiels que j’allais avoir en le regardant. Il fallait juste trouver le bon moment pour le regarder. Il est venu la semaine dernière, ce bon moment. Tremblant d’avance, j’insère le DVD et… et je vous passe la suite parce que franchement j’ai été vraiment déçue. Le film est plat : pas un bond, pas un frisson, pas une fois je n’ai appuyé sur pause parce que c’était insoutenable. Je voulais du gore, je n’ai pas trouvé le gore. Puis le scénario est bourré de défauts qui font déchanter rapidement. Il va y avoir une suite en plus… C’est pas pour dire mais Mindhunters qui souffre aussi de quelques défauts scénaristiques et d’un jeu d’acteurs pas forcément tip-top s’en sort beaucoup mieux en matière de machinations gores et vicieuses.
  • Seoul Raiders : Papatte Que dire ? Que dire ? Que ça ne casse pas trois pattes à un canard sans doute. Après une bonne scène d’’introduction alliant à merveille coups de valises et coups de peigne, on se dit qu’’au pire on passera un bon moment pas prise de tête. Mais c’’était sans compter sur l’’incapacité du réalisateur à captiver son audience au-delà du premier quart d’heure. La trame de l’’histoire se voulait sans doute à rebondissements, arrachant des ah ! Et des oh ! Ça s’’avère être aussi plat que la Belgique. Coté scène d’’action (les spécialistes seront, sans aucun doute, plus loquaces), c’’est assez soporifique dans l’’ensemble avec beaucoup de ralentis et une musique repompée à 3 notes près sur le Battle without Honor or Humanity de Kill Bill qui revient en boucle toutes les 10 minutes. On remarquera tout de même en passant que Tony Leung tient une sacrée forme malgré son âge (ooouh l’’attaque basse). Quant au Séoul du titre qui pouvait faire espérer quelques plans carte postale, c’’est la bonne excuse pour dépenser des biftons en allant tourner à l’’étranger, mais il n’’y avait franchement pas besoin d’aller si loin pour trouver des buildings et des méchants.

    Reste quelques pointes d’’humour bien senties dont la mythique scène des sushis qui aura le mérite de sortir le spectateur de la torpeur avant l’’enfoncement définitif du scénario dans la médiocrité. Si encore les acteurs sauvaient le film, mais en dehors des deux têtes d’affiches masculines, marrants au début, lassants sur la fin, les autres rôles sont soit des faire-valoir, soit des potiches. Shu Qi assume avec beaucoup de transparence son rôle d’’Huggy les bons tuyaux, à tel point qu’’on se demande encore ce qu’’elle est venue faire dans cette galère. Comme quoi il n’’y a pas besoin de voir Tokyo Raiders pour apprécier sa “suite” à sa juste valeur.

Je m’arrête là pour le moment. La suite arrive bientôt.

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