Avis : Legend of Basara (anime)

Initialement publiée sur Cinemasie le 16 juin 2002 avec la note soporifique de 2,75/5

legend of basara Entre somnolence et amusement
Cette adaptation TV est arrivée à la fin de la publication du manga en 1998 et recouvre les 5 premiers tomes. Le manque de succès de la diffusion a fait que la production d’une suite était hors de question. Alors était-ce une bonne idée de tenter l’expérience télé ou pas ?

Le chara-design correspond bien à celui du manga mais là où il y a avait des défauts de proportions des corps et surtout la surcharge des yeux, on retrouve ici un dessin bien mieux maîtrisé. C’est quand même beaucoup plus agréable à suivre et on s’habitue vite aux contours anguleux des visages. Shuri rentre encore plus dans le moule du beau brun qui fait craquer ces dames avec sa frange dans les yeux (sauf en période Barthez). Toujours au niveau du visuel, il y a un abus certain du splittage d’écran en 2 ou 3 pour rythmer les scènes d’action. Visiblement, les animateurs ont dû se rendre compte que ça n’était pas une bonne idée vu que ce genre de plan devient de plus en plus rare dans les derniers épisodes. C’est vrai que leur utilisation est relativement maladroite et pas avantageuse pour l’action.

Côté scénario : pas de surprise puisqu’il s’agit quasiment plan pour plan des 5 premiers tomes du manga. Et quand je dis plan pour plan, c’est vraiment ça. Pour la comparaison, le plus simple est de dire ce qui n’y ait pas c’est à dire deux choses. 1) La vengeance de Senju, la promise de Shido. 2) La course contre la mort de Shuri et Sarasa dans le Kanto. Pour le reste, même les dialogues sont repris (mais j’avoue ne pas avoir vérifié si c’était mot pour mot). C’est de là que vient la somnolence dont je parle dans le titre. Quand on a lu le manga, on n’est pas trop dépaysé, il n’y a pas de retournements de situations qui puissent surprendre. Les seules scènes qui m’ont fait réagir voire même éclater de rire, sont celles où Sarasa et Shuri sont en tête-à-tête. Avec le franc parlé de Shuri et les réactions très vives de l’objet de son affection, ça donne de très très bons moments dont l’humour ressort plus que dans le manga.

Au final, le reproche principal que je ferai à la série est d’être restée trop collée au manga et finalement ça lui nuit car elle ne gagne jamais sa vie propre. Un petit mot sur la musique qui, bien que pas toujours notable, propose quelques bons morceaux et en particulier le générique de début. La série ne restera pas dans l’histoire, d’ailleurs elle n’est pas très connue et peut-être vaut il mieux en rester au manga.

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