Films vus 51

  • The Matrix Revolutions (2003) : Papatte Vu. Enfin. Ça fait jamais que 5 ans qu’il est sorti. Ça n’est pas trop que je n’avais pas envie de le voir, c’est plutôt que les 2 premiers étaient de telles sources de cogitation sans fin que la perspective de devoir finir l’assemblage du puzzle sans savoir si ça allait représenter quelque chose à la fin me donnait un peu mal à la tête par avance. Finalement il n’en est rien. Le virus a fini par tout envahir. On a sorti le removal tool et l’essentiel du film s’axe surtout sur les grosses scènes d’action pêchues. Ça a beau ne pas avoir la profondeur métaphysique des 2 autres, ça se laisse bien regarder. break;
  • Amazing Grace (2006) : Papatte Le titre a un gros rapport avec la chanson du même nom puisque le film raconte l’histoire de William Wilberforce qui fut un des piliers de l’abolitionnisme en Angleterre au 18ème/19ème siècle. Parmi ses amis, on retrouve John Newton, auteur de la chanson et ancien capitaine d’un navire convoyant des esclaves entre l’Afrique et l’Amérique. Sur un sujet qui peut paraître un peu pointu et rébarbatif, Michael Apted arrive à faire un film aussi passionnant qu’instructif. Rien que pour le casting ça vaut le détour. Au côté d’Ioan Gruffudd et Romola Garai, on retrouve une palanquée d’acteurs de qualité : Albert Finney, Michael Gambon, Rufus Sewell et Ciarán Hinds pour ne citer qu’eux. Ça pète quand même.
  • Garfield (2004) : Papatte Pour le fun et la détente extrême des neurones uniquement. Les 2 points positifs de ce film sont : 1) le chat orange qui est vraiment comme dans la BD ie un monstre d’égoïsme, adepte des mauvaises blagues et aussi paresseux que glouton mais à mourir de rire. 2) la voix de Bill Murray dans le rôle du dudit chat. Pour le reste, c’est standard, sans surprise, proche de l’ennui et culcul. Comme quoi il ne suffit pas d’avoir un personnage principal en or pour réussir son film. Il faut aussi avoir une idée de scénario.
  • American Dreamz (2006) : Papatte Assez surprenant parce que les 2 personnages principaux sont aussi talentueux dans leur domaine respectif que pourris de l’intérieur. Quand je dis pourris, je ne sous-entends pas mal écrit mais bien véreux et prêts à tout pour réussir. Ça donne beaucoup d’acidité à l’ambiance pastiche d’American Idol (imaginez un peu Hugh Grant dans le double rôle de Ryan Seacrest et de Simon Cowell). J’ai beaucoup aimé les coups de pieds donnés à l’inculture de George W. parodié par l’excellent Dennis Quaid. Très second degré, très sympa.
  • The Dark Knight (2008) : Papatte Difficile d’échapper au marketing féroce qui entoure le film (enfin en France je ne sais pas mais sur le net c’est terrible). J’ai du vivre dans un sous-marin pendant 6 mois pour en apprendre le moins possible sur le joker, double-face et les nouveaux gadgets de l’homme chauve-souris… et j’ai bien fait parce que c’est d’autant plus une bonne surprise et un grand spectacle. Bien-sûr le truc le plus marquant c’est le Joker et on a beau savoir que le rôle est éprouvant (dixit Nicholson lui-même), quand on voit le boulot de feu Heath Ledger, absolument méconnaissable au passage, on ne peut pas ne pas penser que le rôle a quelque chose à voir avec sa mort. D’ailleurs, oubliez le nom de Nicholson, son joker c’était du grand guignol à côté de la prestation d’Heath Ledger. C’est la démence incarnée qu’il nous offre, un sociopathe tellement infaillible et terrifiant qu’il est difficile d’y repenser après et de ne pas avoir des frissons dans le dos. Alors la nomination à l’Oscar posthume qui flotte dans l’air… j’espère oui. Pour ce qui est du reste, c’est 2h30 d’action efficace, un scénario plein de « BOOM j’t’attrape » et franchement si vous avez aimé Batman Begins, celui-là va vous mettre les neurones en pièces (et vous hanter pendant un certain temps aussi).
  • Face (2002) : Papatte Je n’ai pas encore trouvé à qui la faute… l’histoire ? le montage ? les acteurs ? la direction d’acteurs ?… Bai Ling ? Elle est tellement mauvaise actrice dans ce film (en plus d’être moche comme un pou) qu’elle gâche toutes les scènes où elle apparaît. Du coup la seule partie qui reste sauvable est celle dans le présent avec Kristy Wu qui s’en sort pas trop mal avec son histoire avec le noir et sa relation compliquée avec sa grand-mère old-school ; le sujet du film tournant autour des histoires en parallèle mais avec 18 ans d’écart d’une mère et sa fille dans une famille chinoise expatriée aux USA mais sclérosée par des traditions d’un autre temps. Ça fait peur mais ça n’empêche pas le film d’être raté.

Articles similaires

Commencez à saisir votre recherche ci-dessus et pressez Entrée pour rechercher. ESC pour annuler.

Retour en haut