Films vus 42 – La Bouilloire Magique

Ai zuozhan : Le mélange noirceur du sujet et humour très second degré est assez étrange au début mais on s’y fait. Aux effets de ralenti utilisés à outrance aussi d’ailleurs. Il y a quelques idées brillantes au milieu dont cette course poursuite sur autoroute impressionnante. On se demande bien quel camion nous est passé dessus à la fin. Je ne parle même pas de la scène de l’ascenseur. Bon par contre zero pour la musique. Non seulement on la remarque mais en plus elle ne sert pas le film. Trop mélo. Peut-on m’expliquer aussi comment un mec arrive à rater la cuisson du riz à l’autocuiseur ? Au final, bonne surprise mais sans plus.
Resident Evil: Extinction : Comment dire ?… Resident Evil c’est du pop-corn movie, on est d’accord mais là même avec du pop-corn plein la tête, ça ne passe pas. Je n’en demandais pas beaucoup niveau scénar pourtant mais ils auraient pu faire un effort pour s’aligner sur les 2 épisodes précédents. Même Milla qui sauvait les meubles jusqu’à présent a du mal à le faire. Déçue, déçue.
I Am Legend : Trop lent, manque de subtilités au niveau des émotions, Will Smith pas aidé par le scénar (enfin je pense, il est plutôt bon d’habitude non ?), des bonnes idées mal exploitées, une fin bof… j’aurais eu une montre, je pense que je l’aurais regardée. Par contre le chien, très très bien.
The Holiday : Les anglais versus les américains : victoire haut la main pour les anglais. J’ai presque detesté (bon c’est un peu fort, disons que j’étais moins emballée) la partie en Angleterre parce que j’ai passé beaucoup de temps à chercher quelle actrice aurait pu être castée à la place de Cameron Diaz. Et la partie américaine qui était pourtant moins palpitante s’en sort finalement mieux parce que Kate assure. Mais sinon ça reste une bonne petite comédie gentillette comme je les aime.
Butterfly on a Wheel : Hmmmm… ok la fin sauve le film mais il faut supporter le reste. C’est dommage. Je n’en dis pas plus pour ne pas gacher la surprise. A voir à la télé à l’occasion cependant.
1408 : Quand je parlais de manque de subtilité plus haut et bien j’y reviens pour dire que John Cusack est vraiment un super acteur trop souvent sous-estimé. Le film aurait pu être plus que moyen, d’ailleurs rares les adaptations de King qui ne le sont pas, mais là je dis chapeau, il est tout aussi seul que Will la plupart du temps, il devient fou et ça se voit à l’écran, ça se lit dans ses yeux, c’est un réel plaisir de le suivre dans son pire cauchemar. La première heure est carrément magique, on se croirait dans Bazaar du même King avec toutes les bonnes idées pour zigouiller son voisin. Bon après ça reste du King et il sait gacher ses fins en beauté aussi et là je vais admettre qu’on évite le pire (à noter que j’ai vu la fin alternative).
Shoot ‘Em Up : :O)… Voilà ce qu’aurait pu être Crank avec un meilleur réalisateur parce qu’honnêtement l’humour ne vole pas forcément plus haut et l’action est au rendez-vous aussi mais ça n’a rien à voir au final. Je suis restée bouche bée pendant 1h30. C’est sacrément culotté et pour le meilleur. Définitivement fan de Clive Owen et de ses carottes :O)
Pirates of the Caribbean: Dead Man’s Chest : Pas un chef-d’oeuvre mais ça se laisse regarder. J’avais oublié que l’humour était pas mal depuis le 1. Après c’est peut-être un peu long. C’est histoire de dire que je l’ai vu.
Juno : LE film du début d’année. La perle. Le coup de coeur. Les USA sont sous le charme. Tu m’étonnes ! Ellen Page est décidement une jeune actrice très prometteuse. Quand on lui offre un rôle de Daria enceinte aussi bien construit et cohérent c’est du pur bonheur. Ça sort le 6 février et c’est à voir pour rire, pleurer et réfléchir.

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