Politique d’achat

Balade dans le rayon BD de ma librairie favorite hier. Ouverture de quelques ouvrages pour regarder à quoi ça ressemble ; on n’est jamais à l’abri d’un coup de cœur soudain dans une librairie après tout. Ah tiens, y a un Bastien Vivès mis en avant : La Boucherie. Une réédition. Bastien Vivès, ça dépend des jours. J’aime plus ses histoires que son coup de crayon. J’ouvre, je regarde. Beaucoup de blanc et des tâches de couleurs au milieu. Ça, ça va se lire très très très vite, y a pas photo. Je referme, je retourne. 20 €. Pour 108 pages. Le Amélie Nothomb de la BD (que je n’achète plus depuis des années à cause de la taille de police toujours plus grosse choisie par son éditeur). Y a peut-être une chouette histoire, mais le dessin, ça ne passe pas. Si la bibliothèque municipale l’a en stock, la pilule passera mieux. Et je pourrais dire pareil du Guide du mauvais père de Guy Delisle que j’avais déjà taclé ici.

51wzmer-ll La Boucherie

BD suivante : Shangri-la de Mathieu Bablet, un chouchou dont j’adore les décors, on dirait du Otomo. Lui, je savais que j’allais l’acheter depuis que j’ai eu vent du projet. L’objet-livre est très beau, l’intérieur, ben, c’est Bablet quoi ! Je regarde le prix, 20 €. Pour 222 pages. Et quand je dis pages, ce ne sont pas des pages pleines de blanc avec un peu de couleur au milieu. Pour le coup, c’est étonnement peu cher.

417bxcuqd3l Shangri-la

Et ce matin, grâce à un article du Courrier International, je découvre des extraits de Kobane Calling de Zerocalcare, un récit fort peu joyeux sur les combattants kurdes qui m’a l’air, par contre, fort instructif. 23 €. Pour 288 pages. Sans doute un futur achat.

91c4kgyh7ol kobanecalling

Moralité : plus il y a à lire et à regarder, plus je sens que ça va m’occuper, plus je suis susceptible d’acheter une BD. D’où mon attrait certain pour les « romans graphiques » sans doute.

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