On ne le dira jamais assez : à Kyôto, il y a
des temples. Donc sans surprise, en ce bel après-midi du 5ème jour, on a visité
un temple. Oui, un de plus mais ce qu’il y a de bien à Kyôto c’est que les temples se suivent mais ne se ressemblent pas.
Le Kiyomizu-dera est un ensemble de temples bouddhistes à l’est de la ville, construit à l’origine au 8ème siècle mais le bois ça brûle. Les bâtiments actuels datent donc du 17ème.
La porte d’entrée
Des jeunes filles en kimono que nous recroiserons à plusieurs reprises pendant notre visite et qui n’ont pas cessé de mitrailler avec leurs téléphones et autres appareils photos
L’un des intérêts du lieu c’est la vue.
Au loin, sur la colline la plus en avant, on peut distinguer le dada de l’autre jour. (il faut cliquer sur la photo pour voir)
Le temple postule au titre de nouvelle merveille du monde ».
Et voilà pourquoi
Autre attrait du lieu donc : ce que les guides qualifient de « véranda gigantesque » soutenue par des centaines de piliers en bois, avec une sacrément belle vue sur la ville.
Dans le genre j’en apprends un peu plus en me documentant pour ce post : l’épreuve de force locale c’était de se jeter du haut de ces piliers et si par miracle le sauteur réchappait vivant des 13m de chute, son voeu était réalisé. Taux de survie : 15%. Bien-sûr c’est interdit de nos jours (surtout qu’il n’y a pas de shogun pour réaliser le voeu). Sinon Kiyomizu (eau pure) vient de la présence d’un source dont l’eau aurait des vertues thérapeutiques. 300 Yen la tasse (de mémoire).
Petite pagode en bois.
Les piliers vu d’en-bas.
Le reste de la soirée a été consacrée à une balade dans les rues commerçantes du centre à la recherche de souvenirs. Le reste de la galerie qui elle ne brûle pas est là.