Comme prévu par la météo, aujourd’hui, il pleut. Et pas qu’un peu. Finalement c’est parfait pour suivre le conseil de Jorge Garcia (oui, oui, celui de Lost) et nous rendre au Musée de parasitologie de Meguro. Une fois qu’on connaît l’existence de ce lieu, il est impossible de ne pas y aller, non ? On saute donc dans la Hibiya direction Ebisu, où, vu l’heure, on commence à chercher un restaurant pour manger. On s’égare au dernier étage d’un mall et on tombe par hasard sur ce que j’espérais pouvoir voir de mes propres yeux : un Green Garden sur un toit. L’émission Cool Japan de NHK World en avait parlé et ça avait l’air franchement sympa, surtout que Tôkyô en compte apparemment beaucoup. Bon, sous la pluie, ça donne quand même moins envie de s’y balader. Mais en été…
On trouvera notre pitance dans la foulée sur le quai du métro.
Maintenant que vos yeux sont repus, accrochez votre estomac, on passe aux choses sérieuses.
Après nous être perdus, (le ciel bas nous forçait à regarder le sol, difficile de voir les panneaux), être tombés par hasard sur un magasin de modélisme de trains, on arrive trempés au musée. La veste de Kame se révélera d’ailleurs beaucoup plus perméable que supposée. De mon côté, mon pantalon avait fini de se gorger des rues de Tôkyô, mais le haut était au sec.
Le musée de parasitologie est en fait assez petit. Il occupe deux étages peu profonds, mais il y a beaucoup de choses à regarder malgré tout. Bon, l’historique des lieux est un cryptique, je l’avoue. Ils sont là depuis longtemps en tout cas.
Une brochure de prévention destinée aux Américains.
Le manque de traduction des affichages n’est pas un vrai problème, ça laisse la place libre à l’imagination et surtout à mes vieux souvenirs de cours. Je vous laisse donc apprécier le spectacle 🙂
Cette pauvre tortue aura mal fini 🙁
Et celui-là, c’est un de mes préférés. Anisakis est l’un des parasites dont je n’ai pu oublier le nom malgré la demi-page de cours qui lui était consacrée. Sans doute à cause des douleurs violentes au ventre après l’ingestion de poisson cru… et l’opération en urgence. Je soupçonne le prof d’avoir été un poil dramatique, mais le résultat est là : je me souviens encore du cycle du parasite dans la chair du poisson au bout de 15 ans.
Quelques beaux spécimens de taenia. Le dernier fait presque 9 mètres de long. Autant dire que les intestins de sa victime étaient bien pleins.
Un petit point sur les cycles de quelques parasites et quelques joyeusetés diverses.
Et last but not least : une tique. Enfin deux. Une pleine et la même vide. Charmante petite suceuse de sang…
La visite est gratuite, libre à chacun de laisser une donation dans l’urne à l’entrée. Il y a une boutique avec des T-shirts, des sacs, et autres babioles qu’un gentil laborantin se fera un plaisir de vous vendre. Vraiment, si vous passez par Tôkyô, allez-y, ça fait une anecdote de voyage très originale à raconter en rentrant 🙂
Tu n’as rien ramené de la boutique souvenir ? Je suis étonnée.
Perso, je ne sais pas comment vous avez fait, j’aurais rendu mon repas.
J’ai ramené un sac à ma tante pour qu’elle puisse crâner auprès de ses copines 🙂
J’ai pourtant fait de la parasito en 3ème ou 4ème année de médecine, j’ai oublié (je crois que c’était dans le module de gastro-entéro) mais je crois que je n’avais jamais vu d’aussi « jolies » photos, ça donne envie !! 🙁