Derniers films vus 88

Comment ça, j’ai encore traîné ?
En passant, je rajoute un petit (R) à côté de certains titres pour dire qu’il s’agit d’un revisionnage, car il y en a beaucoup en ce moment.

  • The Raid: Redemption (2011) : Papatte Sacrée claque. Que le scénario tienne en 3 lignes n’a strictement aucune importance. C’est dire si l’action assure pour arriver à faire oublier tout le reste. Les chorégraphie des combats sont un gros plaisir pour les yeux et l’ultra violence passe comme une lettre à la poste. Puis visuellement, c’est pas cochon. J’en redemande d’autres des comme ça.
  • The Bourne Legacy : Papatte J’ai cru que je n’allais pas accrocher à cause de la construction du début très hachée et qui semblait partir dans bien trop de directions (même si on sait bien qu’elles vont finir par converger à un moment). Il faut vraiment prendre le film pour ce qu’il est : le commencement d’une nouvelle série. Petit à petit, j’ai trouvé mes marques et, clairement, j’attends la suite avec une certaine impatience maintenant. Jeremy Renner est un acteur que je trouve très sympathique depuis plusieurs années et il est un très bon choix dans cas précis.
  • Ghost in the shell (1995) (R) : Papatte Je l’ai déjà vu je ne sais combien de fois et, ça ne rate jamais, je continue de redécouvrir le film visionnage après visionnage et à m’extasier devant sa complexité, les réflexions qui s’en échappent et sa musique qui est sans doute l’une des plus belles BO au monde. Un chef-d’œuvre dont je ne me lasse pas. Par contre, je ne comprends pas cette version 2.0. J’ai tenté, j’ai tenu 5 minutes. Pourquoi ? Non, en fait je ne veux pas savoir. Mais ça me rend triste de voir ça.
  • Avalon (2001) (R) : Papatte Il m’aura fallu plus de 10 ans pour me décider à enfin le revoir. Ce qui est marrant, c’est qu’il m’a tellement marquée que j’ai repris certains fils de réflexion exactement là où je les avais laissés. Je ne vais pas rentrer dans les détails (ou alors dans un post plus complet un jour) mais il reste un terrain plein de zones d’ombre à explorer. Je n’ai cependant pas réussi à me reconnecter totalement avec tout ce qu’il m’avait inspiré à l’époque, sans doute parce qu’il était arrivé à un moment précis de l’histoire des mondes virtuels (jeux, internet) et que notre perception de tout ça a beaucoup beaucoup évolué depuis. Je crois qu’il fallait vraiment le voir il y a 10 ans. Aujourd’hui, je ne sais pas s’il peut encore être apprécié à sa juste valeur.
  • Ghost in the shell: Innocence (2004) : Papatte J’avais une petite réticence à regarder ce second opus. Est-ce qu’il pourrait être à la hauteur du premier ? Puis le temps est passé, je me suis lancée et, finalement, la surprise a été très bonne. Visuellement sublime. Musicalement magnifique. Thématiquement riche et troublant. Je pense qu’avec le temps, il va se bonifier encore plus. Et, vraiment, il est à voir en Blu-Ray.
  • Perfect Blue (1997) (R) : Papatte Pareil, il fait partie des valeurs sûres de l’animation japonaise. Vu et revu et toujours aussi fascinée par l’ambiance, la construction de l’histoire, le côté noir, sanglant, violent qui force notre jeune héroïne à quitter l’âge de l’innocence pour devenir une femme. Qu’Aronofsky aille donc se rhabiller.
  • Cowboy Bebop: The Movie (2001) (R) : Papatte Mon amour pour ce film et pour ses héros m’a toujours empêchée d’en faire une longue et belle critique. Pourtant, je voudrais mais je ne sais même pas par quel bout commencer. L’ambiance du souk, la musique, le méchant fantastique et torturé, le peps des scènes d’action, l’humour, la citrouille sur la tête d’Ein, les papillons magiques, encore la musique, la lumière, les seins de Faye, les moments de délire d’Ed… Ce film est un condensé de tout ce qui avait fait le succès de la série que j’adore tout autant. A voir, à revoir, à re-revoir.
  • Mononoke Hime (R) : Papatte Mononoke Hime a toujours été mon Ghibli préféré depuis que je l’ai vu à sa sortie en salles et il n’a jamais été supplanté par tous ceux que j’ai pu regarder ensuite, qu’ils soient plus récents ou pas. Je crois que c’est à la fois son ton plus adulte et cette relation forte à la nature profondément inspirée par le shintoïsme qui me plaisent le plus. L’histoire est magnifique : elle sait être dure et sans concessions par moment et très morale à d’autres. En plus, culturellement, c’est d’une incroyable richesse. Je voulais m’assurer qu’il me faisait toujours le même effet, et c’est bien le cas.
  • 21 Grams (2003) : Papatte Le procédé utilisé par Iñárritu pour raconter l’histoire est loin d’être inédit, et un public un minimum averti a déjà été confronté à ce type de construction non-linéaire qui force le spectateur à reconstituer lui-même le déroulement des événements. De ce point de vue là, c’est réalisé proprement mais sans grande surprise. Mais ça reste du Iñárritu avec une exploration poussée de la nature humaine et des acteurs dont il sait extraire des sentiments bruts lorsque ceux-ci sont placés dans des situations particulièrement dramatiques. C’était déjà ce que j’avais retenu de Babel et c’est ce que 21 grammes a réussi à me faire formuler.

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