Tanuki to Kame en route pour le pays des (n)ippons

Ici commence la série de comptes rendus de notre voyage au Japon (YYYYEEEEAAAAHHHH !!!). Un vieux rêve partagé qui est enfin devenu réalité du 22 au 30 avril. Pas vraiment planifié dans les détails, on s’est contenté de prendre les billets un mois à l’avance, de reserver l’hôtel dans la foulée et d’acheter nos bons JR Pass quelques jours avant le départ. Ah si un guide quand même histoire de faire un peu les touristes. On nous a également prêté celui de Frommers sur Tokyo. Pour le reste, on s’est dit qu’on verrait le soir même pour la journée du lendemain. Ça a plutôt bien marché cette méthode. On a fait ce qu’on voulait et on a eu grandiosement une seule vraie journée de la loose. Aller hop on embarque.
Samedi 22, 6h du mat’. C’est le matin du grand jour. Bus à 7h40 direction Pudong Airport. Arrivée 8h20, repérage du vol NW026 pour Détroit via Tokyo. Un monde fou dans l’aéroport, on n’a jamais vu ça (faut dire qu’en général, on part à 23h30 quand on retourne en France). Tout le monde s’est passé le mot pour partir une semaine avant la Golden Week on dirait. Qui dit monde dit beaucoup de queue à faire. Rajoutons à celà qu’il s’agit d’un vol pour les USA et que parano oblige, fouille des sacs avant d’entrer dans la cabine. Ce qui est magique, c’est que non seulement les aiguilles de mes stylos à insuline ne doivent pas être visibles au Rayon X mais qu’en plus la nana de la fouille a passé plus de temps à regarder le stylo que le reste de la sacoche. Enfin bon passons.
On se retrouve à l’arrière du gros navion (Boeing 747, un monstre à 2 étages) et une chose est déjà sûre : on ne partira pas à 10h et ça sera bien plein. 11h30 : finalement on décolle et c’est parti pour 1952km, plus loin que ce que je pensais mais toujours plus près que la France et surtout seulement une heure de décalage horaire. Arrivée, tamponnage des passeports (un visa qui a la grande classe cela dit en passant).

Visa

16h17 heure du Japon nous sommes enfin dans le Narita Express, nos JR Pass en poche, quelques brochures dans l’autre.

JR Pass

Première constatation : le trajet est bien plus vert et boisé que Pudong Airport-Shanghai.

Vue depuis le Narita Express

Tortue rajoute : « c’est autre chose que le RER B ». Pas faux.

Narita Express

Prochaine étape : aller poser les sacs à l’hôtel. Le temps de trouver notre chemin dans le métro, on rencontre Napoléon…

Napoleon

…des méchants…

Des méchants

…et des gentils…

des gentils

…une tortue atomique (à ne pas confondre avec la tortue cynique)…

gamera

…Jack Bauer (qui révèle donc le secret de sa forme exceptionnelle aux japonais. J’avais déjà croisé les pubs tv sur le net – y clique dessus pour voir en grand)…

Jack Bauer

Le temps d’arriver à l’hôtel, il faisait déjà limite tout noir. Ça nous change de Shanghaï. Pour résumer, on va dire que le New Koyo c’est un peu comme une auberge de jeunesse sauf qu’il y a tous les ages et qu’on n’est pas 4 par chambre. Sinon pour le reste c’est kif-kif : douches, toilettes, cuisines communes. Un bain à la japonaise que nous n’aurons jamais l’occasion de tester pour cause d’horaires non compatibles. Un PC dans la minuscule salle commune avec internet à 10Y la minute (ne vous dites pas c’est cher, c’est partout grosso-modo pareil). Ah oui 100Y = 0,70 euros environ. A notre avantage donc. Mais ça reste l’un des hôtels les moins chers de Tokyo, le moins cher selon le Lonely Planet et c’est vrai que pour 8 nuits ça valait carrement le coup, surtout à 2.
Pour avoir une idée de la chambre, voilà une photo d’un tanuki dans une boite à chaussures.

chambre

On a calculé à vue de nez, ça doit faire dans les 4 tatamis et demi. Autant dire que ça n’est pas fait pour y vivre mais d’un autre côté quand on vient au Japon c’est pas pour rester dans la chambre toute la journée. Par curiosité, j’ai allumé la TV et je suis tombée sur un épisode de Blood +. Je ne sais pas pourquoi, je n’imaginais pas que ça puisse passer en pleine journée.

Une fois ça fait, il était temps d’accomplir notre première mission. A savoir : trouver un cable qui rentre d’un côté dans un transformateur et de l’autre dans une prise japonaise. Ce qui devrait nous couter moins cher que d’acheter tout l’attirail, surtout que nos transfo font déjà dans le 100V. Coup de bol, on tombe rapidement sur une petite boutique de bric-à-brac qui vend de tout mais alors vraiment de tout dont des cables. Yop là pour 200Y, on a notre bonheur. Ayons une pensée pour la petite bonne femme qui tenait ça et qui nous a identifié comme français à la forme de notre … nez… no comment.

Pour finir la soirée et vue qu’on n’était pas très loin, on s’est dit que faire un premier petit repérage du côté d’Akihabara ne ferait pas de mal. Un samedi soir, après 20h, il faut savoir que le coin est assez mort. Résultat, on s’est retrouvé à errer dans un de ces grands magasins sur 7-8 étages pour voir un peu les prix de là où il ne faut pas acheter (un peu comme Surcouf et la rue Montgallet). Notre visite a été momentanement stoppée dans le rayon DVD où nous avons découvert ceci :

vas-y Julie

Oui, nous aussi.

A ce point là, il était clairement temps d’aller chercher à manger pour oublier ce qu’on venait de voir. Direction la sortie. On a tourné un peu et on a opté pour un restaurant avec distributeur de ticket à l’entrée. En gros, vous mettez l’argent dans la machine, vous appuyez sur le bouton de votre plat et vous donnez le jeton qui tombe au monsieur derrière le comptoir. Plus qu’à attendre le plat en sirotant son verre d’eau froide. Ce soir là, ça a donné ça.

miam

Remarque : n’importe quel bouiboui au Japon inspire 15 fois plus confiance que la version chinoise. J’aurais pu manger à peu près n’importe où sans me poser de question, ce qui n’est clairement pas le cas à Shanghai. En tout cas, c’était ben bon. Retour hôtel, dépliage futons, dodo, beaux rêves parce que le séjour s’annonce vraiment à la hauteur de tout ce qu’on a pu imaginer pendant des années.

Demain est un autre jour et un autre lieu. Indice (ne vous esquintez pas les yeux dessus non plus 😉 ).

indice

Remarque : ne pas oublier que le Japon c’est comme HK, ça roule à gauche donc avant de traverser on regarde à droite puis à gauche.

3 commentaires pour “Tanuki to Kame en route pour le pays des (n)ippons

  1. Ah, je connais déjà l’indice 2, vu qu’il s’agit d’une taque d’égoût, le trou servant à insérer une barre à mine et faire pivoter la taque pour l’ouvrir (vu que nos modèles locaux sont de l’ordre de 50-60kilos donc avec les doigts, c’est risqué). J’imaginais pas l’extérieur de l’hôtel comme ça (je penchais pour une architecture occidentale). La chambre est très minimaliste :o)

  2. Uh uh, ça commence bien tout ça !!!!
    Je sens que je vais être contaminée très rapidement par le virus « voyage au Japon » …
    >__

Les commentaires sont fermés.

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