Une concession sur la bit-lit ?

Malgré tout le mal que je pense de ce mot made in France, je suis prête à lui donner une utilité. Visiblement Milady (entre autres, mais les autres éditeurs n’ont pas forcement changé leurs habitudes d’appellation) fait l’acquisition de titres qui sont selon moi effectivement de la chick-lit (« Si tu aimes les pompes, la mode, le maquillage, les soirées entre copines et les hommes, ce genre est pour toi ») avec un croc, un poil, de la poussière de fae, etc, en bonus. On a déjà eu droit aux Michelle Rowen avec les Sarah Dearly. En février c’est Mary Janice Davidson qui arrive avec la série des Queen Betsy.
Bien sûr là-bas, c’est rangé dans le grand panier de la romance paranormale où on retrouve également les JR Ward, Larissa Ione, Sherrilyn Kenyon…mais contrairement à ces dernières qui ont généralement droit à des couvertures avec des bouts de torses musclés et imberbes soulignant la haute teneur en érotisme de la chose, les premières ont droit à des couvertures plus légères censées suggérer l’aspect humoristique et/ou décontracté de leurs histoires. Ou comment juger un livre à sa couverture (et à force de faire des posts sur La Bouilloire et des books, ça me suffit souvent pour savoir exactement dans quelle catégorie ranger l’ouvrage). Exemples avec Rowen et Davidson déjà :

Dans le même style, il y a aussi les Dark Ones de Katie McAlister dont je n’avais pas du tout aimé le premier tome mais qui aurait bien sa place avec les 2 précédents. Ci-dessous, il s’agit des 3 premières couvertures anglaises, l’édition US est en train d’être rééditée avec de nouvelles couvertures du coup j’ai mis les deux versions. C’est presque étonnant de ne pas l’avoir encore vu débarquer en France.

Molly Harper n’est pas mal dans son genre avec sa sucette. En passant, l’aspect BD de sa deuxième série est très à la mode dans ce genre.

Finalement c’est le terme Paranormal Chicklit qui nous manque. Ah on me signale dans mon navigateur que c’est déjà en usage de l’autre côté de l’Atlantique (Lien 1 – 2). Même que c’est Mary Janice qui a initié le mouvement 😀 (Bon ben la « bit-lit », je ne vois toujours pas du coup…)